HABAY

Habâ

XIII^e Habbaye : Habbaki « le ruisseau de Habon » (C) (Kurth).

MB

Habay-la-Neuve

Habâ-la-Gneu

[Vi 17] all. Habich; 1217 « Habay » : AlAL, 45, 1910, p. 267; 1267 « H abbaye la Neuve»; 1495 « Nuwe Habaye » (all.). — Pour P. marchot, dans Le Musée belge, 26, 1922, p. 121 : * Habbacus, de Habo, renforcé en Habbo (F, col. 713); de même pour C; mais pour petri, p. 290, pour W. kaspers, dans ZfNF, 16, 1940, p. 83, pour L. roger, dans Z.f.fr. Spr. u. Lit., 63, 1939, p. 3 et 8 : germ. * baki « ruisseau » (avec affaiblissement dial. de bach en bich); le gaum. -à de Habay n’est pas défavorable à cette glose.

JH

Habay-la-Vieille

Habâ-la-Viè

[Vi 16] all. Alt-Habich; 1270 « Habais la Vies»; 1495 «Althabay»; 1528 « Alden-Haby ». — Comme le précédent.

JH

Haccourt

Hacout

 [L 15] 1067 (faux ça 1103) «Hacues»; 1235 (cop. 18^e s.) «Hacur»; 1265 (or.) «Hacurt». — Ne doit pas être moy. lat. curtis « ferme », car les nombreuses formes de 1067 à 1228 se terminent en -s ou -z, consonne qui devait être prononcée; nous laissons le nom sans glose dans BTD, 37, 1963, p. 27; B propose un composé avec anc. franc. * hûs « maison » qui apparaît, rarement, dans des topon.’ : FEW, 16, p. 274 a. Rappelons que, d’après la Vita Evermari, le brigand Hacco (identifié par H. Gré­goire avec le Hagen des Niebelungen), le meurtrier d’Evermar, avait son repaire sur la Meuse à Haccoletum ou Hacletum (= Hacco lectum, lit de Hacco]; de là, il épiait les passants et les bateliers pour les rançonner; les bollandistes notent que ce nom est introuvable sur la Meuse, mais que la Vita Gallica porte Haccourt : AA.SS. Mai, t. I, p. 125-128.

JH

HACCOURT

Hacout

(L 15), XII^e Hacues : Haghûs « la maison du bois » (grm hag-) (C). H. Hacourt (HM).

MB

Hacquegnies

Hakegni

 [A 17] 1126 (cop. fin 12^e s.) « Hachegniis ». — Germ. rom. Hakkiniacas « appartenant à Hakko » G.

JH

HACQUEGNIES

Hakegni

(A 17), XII^e Hachegniis : Hacciniacas « les terres des Haccon » ou « de Haccinius » (D) (Roland).

MB