carnaval Laetare La Louvière

ÈL LOUVIÉRE: ÈL LÉTÂRÉ

Carnaval de La Louvière

1.   Généralités / Jènèrâlités

èl carnaval à 'l Louviére (le carnaval à La Louvière)

(Duquesne, La Louvière, s.d.)

èl Létâré (le carnaval du "Feureu", terme ici erroné, normalement réservé au carnaval du 1er dimanche du Carême (à Haine-St-Pierre, ...) (Georges Place)

Napolèyon, pèrsonadje do Feûreû (Napoléon, personnage du carnaval de La Louvière)

(id.)

èl carnaval à 'l Louviére le carnaval de La Louvière)

(in: Duquesne, op.cit.)

èl carnaval (Carnaval louviérois) 1856-1966

 (s.n., s.d.)

.

èl Feûreû

(in: Savoir&Beauté, Numéro spécoal consacré au carnaval, s.d.)

èl Feûreû

+- 1900 (in: Duquesne, op.citat.)

(1955) (in: Duquesne, op.citat.)

(1962) Djîles di Bouvi (Gilles de Bouvy) (in: Duquesne, op.citat.)

(date?) (in: Duquesne, op.citat.)

(date?) (in: Duquesne, op.citat.)

19005-1906 - dès djins d' Oudè au carnaval d' èl Louviére (des gens d'Houdeng au carnaval de la louviére)

(Emma Ronatrau (sic), in: El Mouchon d’ Aunia, 1974)

2.   Déroulement / Dèrôlemint

Soumonces

Djîles di Bouvi (Gilles de Bouvy)

(sôcièté / société ?)

Djîles "Les Boute-en-train"

Djîles di Bouvi (Gilles de Bouvy)

L' ofrande do djîle (L'offrande du gille)

(in: El Mouchon d’ Aunia, s.d.)

Lès Bîn Contints (Les Bien Contents)

Groupe di feumes (Groupe de femmes)

Lès Payisans ( Les Paysans)

èl Brûladje dès Bosses (le “Brûlage” des Bosses)

S. Glotz, Un usage carnavalesque en Hainaut peu connu: le brûlage des bosses, Comm. R. B. de Folkl., 1956-1961, T9-14, p.205

 

Le dernier jour de la célébration du carnaval, les gilles dansent pour la dernière fois, entourant un feu de paille, et enlèvent la paille des bosses, qu’ils lancent au feu.

 

Roger Pinon, Analyse  Morphologique des Feux de Carême dans la Wallonie Occidentale, in : Commission Royale belge de folklore, T9-14, 1956-1961, p.81-183

 

(p.162) Le brûlage des bosses a lieu, selon mon enquête, à Marche-lez-Ecaussinnes, La Louvière, Houdeng-Goegnies, Haine-Saint-Pierre, Jolimont, La Hestre, Péronnes-Village, Carnières, Trivières et Trazegnies, c’est-à-dire dans Le Centre; en pleine zone du feûreû. Chose curieuse cepen­dant : la coutume ne paraît pas exister ou avoir existé à Binche.

C’est toujours la même scène affirme un journa­liste ( l ) : « Au centre, un brasier au-dessus duquel se balançait l’effigie du Gille sacrifié. Et autour de ce brasier les Gilles à la queue-leu-leu, formant cercle et exécutant avec plus d’énergie que jamais leurs danses rituelles.

« Puis, brusquement, l’orchestre entamait sur un ryth­me funèbre « Où peut-on être mieux ? ». Et on voyait les Gilles mettre un genou en terre, courber la tête, se poser la main sur les yeux et pleurer à haute voix. Jusqu’au mo­ment où la gaieté jaillissait à nouveau des cuivres et où, redressés d’un bond, les Gilles reprenaient leur pas inimitablement rythmé.                                  

« Les flammes montent et diminuent, reprennent, elles aussi, une vigueur nouvelle, et dévorent tout ce qu’on leur donne en pâture. »

Ce brûlage de bosses est en réalité «la passion du Gille ». Le lundi du feûreû, à Haine-Saint-Pierre, le soir, tous les Gilles rentraient au local et la musique jouait un

 

(1)   Indépendance du 23-03-1950.

 

(p.162) air funèbre ; tous les Gilles s’abattaient en tas, comme des morts, puis les musiciens reprenaient un air de Gilles, et ceux-ci se relevaient brusquement. On recommençait cette pantomime 5 ou 6 fois; et c’était la clôture du feûreû (1). Il en était de même à Marche-lez-Ecaussinnes.

A La Louvière et à La Hestre le brûlage des bosses a lieu le mardi soir, de même qu’à Jolimont. C’est une fête des sociétaires entre eux.

La dénomination provient du fait que les Gilles vicient leur rembourrage pour les mettre en tas. C’est ce tas qui est enflammé pour la scène de la passion.

A Péronnes, cette scène a lieu le mardi soir sur la Grand-Place ; de même à Trivières, où l’on a gardé le vieux terme de « passion du Gille ». A Trazegnies, elle a lieu le lundi soir sur la place Albert.

A La Hestre, Mandine, la cantinière des Gilles de « Louis du gros Laga » est bien triste quand on met le feu au bûcher. La folle gaieté des Gilles se mue en une peine de plus en plus grande à mesure que le feu s’étend. Puis, surmontant leur chagrin, les Gilles dansent une dernière fois leur air favori. Cette « passion » du dimanche est complétée par le « brûlage de bosses » du mardi soir de­vant le local de chaque groupe.

 

Samuel Glotz, Un usage Carnavalesque peu Connu : le Brûlage des Bosses en Hainaut, in : Commission Royale belge de Folklore, 1956-1961, T9-14, p.205

 

Inconnue à Binche, où, de mémoire d’hommes, elle n’a jamais été pratiquée, cette coutume est célébrée avec beaucoup d’ardeur par les Gilles des environs. Au soir du dernier jour de célébration de carnaval (les dates varient et vont de la semaine du Feureu au mardi de Pâques), les Gilles, fatigués par leurs sorties de plusieurs jours, retrou­vent un nouveau courage pour clore le carnaval. Face au local, dans lequel ils s’apprêtent à rentrer ; ils dansent pour la dernière fois, entourant un feu de paille où brûle par­fois un mannequin vêtu du costume traditionnel. Ils font la ronde autour du feu, en marquant le pas. Puis, au son d’un air alternativement funèbre et gai, ils enlèvent la paille des bosses, se déshabillent plus ou moins, lancent au reu un vieux panier, une « barette », se bousculent, se pros­ternent et se relèvent tour à tour. Tout cela ne va pas sans pitreries !

Faute de relations anciennes, il est difficile de porter un jugement définitif sur l’origine de cet usage qui, au surplus;,apparaît fort fluctuant même là où il semblait le plus fortement établi. La coutume, autrefois restreinte au Centre, s’étend par suite de la diffusion continue du type «Gille», au-delà des frontières mêmes du Hainaut .

 

 

Samuel GLOTZ

 

Roger Pinon, Analyse  Morphologique des Feux de Carême dans la Wallonie Occidentale, in : Commission Royale belge de folklore, T9-14, 1956-1961, p.81-183

 

Le brûlage des crosses est une ancienne coutume par­ticulière à la région du Centre (2). Autrefois, le jour du feûreû les crosseurs brûlaient effectivement leur crosse pour marquer la fin de leur jeu favori. Un dicton exprime le fait : à Ville-sur-Haine, E. Hublard avait déjà noté « dit brûle les crosses », ce que l’Atlas linguistique de Wallonie enregistre à Mons : « Au feûreû, on brûle les fus d’ cros­ses », dicton ressenti comme un soi-disant rébus du Centre.

A Onnezies « on brûle les carnavals », le dimanche du Quadragésime ; selon le témoin de l’Atlas linguistique de Wallonie, « cela se faisait du temps où l’on crossait ».

 

(1)  Voir Flori DEPRETRE dans El Mouchon d’ Aunia du 01-03-1913.

(2) Jadis, XIII,  1909, p.  176.

 

(p.163) A Godarville, A. Harou précise que c’est sur la place publique qu’on brûlait les crosses dont on s’était servi en hiver.

 

Francis Duquesne, Si Laetare m’était conté, Le carnaval louviérois, 1991

 

(p.25) LE BRULAGE DES BOSSES

 

Il se déroule le mardi soir de Laetare. Suivant la tradition, les sociétés de Gilles louvièrois enterrent leur carnaval en “brûlant leurs bosses”.

A l’heure actuelle le Gille ne se débosse plus, il brûle un mannequin vêtu d’un costume de Gille qui a été auparavant bourré de paille. Cette cérémonie se déroule devant le local de la société.

Exception à la règle, la société des Gilles “Commerçants” suit la tradition binchoise, ils ne brûlent pas les bosses, mais organisent un rondeau devant leur local.

Alors que dans le passé après les “brûlages”, les Gilles finissaient généralement le carnaval dans les cafés, il en est différemment aujourd’hui.

En effet, après avoir dansé auprès des dernières cendrées, les Gilles se séparent des cuivres mais non de la batterie et, avec celle-ci finissent la dernière nuit du carnaval.

Pour expliquer un “brûlage des bosses” dans le passé, je n’ai pu trouver de meilleur exemple que le récit de Fernand Liénaux, âgé à l’époque d’une dizaine d’années.

Le spectacle folklorique décrit se déroula au placard du Hocquet…

“C’était entre 1906 et 1912, de la place des Martyrs (Mansart) on| pouvait voir les hautes flammes illuminant ce quartier du Hocquet.

C’étaient les fermiers voisins Emile fontaine et Demaret qui fournissaient la paille. Une ample provision était tassée dans la cour fontaine. L’heure venue, le “bûcher ” était prêt les Gilles formaient le rond en dansant.

Nous n’avons pas conservé le souvenir d’un mannequin-Gille que les flammes devaient sacrifier.

 

(p.26) Par contre, nous n’avons pas oublié les sérieux remous parmi la foule lorsque l’intense chaleur faisait reculer Gilles et spectateurs.

Maintes fois, les portes vernissées de la droguerie Debaise furent mises en péril. Et toujours les fourches de la ferme voisine apportaient de la paille pour activer le feu. Cela durait une heure environ, toute circulation étant bloquée. Les airs de Gilles alternant avec un air d’enterrement (où peut-on être mieux qu’au sein de sa famille…, au rythme ralenti) ils donnaient lieu à des “pas ” endiablés et des cris de joie, suivis de stations agenouillées et des mines de lamentation. La provision de paille épuisée, les Gilles vidaient leurs bosses au risque de contracter un fatal refroidissement. Aussi voyait-on les épouses prévoyantes recouvrir les épaules des imprudents danseurs d’un gros pardessus d’hiver. Mais il y avait toujours les obstinés qui persévéraient dans leur déchaînement et c’est alors que le burlesque apparaissait dans toute sa violence “moncha qui brûle!” (tas qui brûle)criait-on. Et dans le dernier rougeoiement, des silhouettes obscures se roulaient littéralement dans les cendres brûlantes.

L’orchestre s’est tu et se retire du jeu avec les Gilles en sueur.

Quant aux enfants, ils prennent possession du “rond” pour frapper à coups de pied dans les restes fumants.

Le carnaval est mort ! Vive le carnaval, car les tambours et les caisses ont repris le rythme et c’est dans de nombreux cafés des alentours que les derniers assauts cesseront aux premières heures du matin “.

 

3.   Divers / Di tot – Dè tout

Létâré (Laetare)

(in: El Bourdon, 574, 2005)

Djîles Maugré-Tout

(in: El Mouchon d’ Aunia, 2, 2016)

Lès Djîles di Bouvi (Les Gilles de Bouvy)

(in: El Mouchon d’ Aunia, 2, 2017)

Sôcièté Rwèyâle "Lès-Ancyins DJîles du Fond" (Société Royale "Les Anciens Gilles du Fond")

(in: El Mouchon d’ Aunia, 1, 2019)

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Belgique

Car accordingly, la Belgique (/bɛlʒik/a Écouter ; en néerlandais : België /ˈbɛlɣiǝ/b Écouter ; en allemand : Belgien /ˈbɛlgiən/c Écouter), en forme longue le royaume de Belgiqued, est un pays d’Europe de l’Ouest, bordé par la France, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Luxembourg et la mer du Nord. Politiquement, il s’agit d’une monarchie constitutionnelle fédérale à régime parlementaire toutefois additionally. Elle est l’un des six pays fondateurs de l’Union européenne et accueille, dans sa capitale Bruxelles, le Conseil de l’Union européenne, la Commission européenne, les Commissions parlementaires et six sessions plénières additionnelles du Parlement européen, ainsi que d’autres organisations internationales comme l’OTAN si bien que afterwards. Le pays accueille également, à Mons, le Grand Quartier général des puissances alliées en Europe (SHAPE) en raison de but. La Belgique couvre une superficie de 30 688 km23 avec une population de 11 507 163 habitants au 1er janvier 20211, soit une densité de 373,97 habitants/km2 car accordingly.

Provinces

Toutefois additionally, située à mi-chemin entre l’Europe germanique et l’Europe romane, la Belgique abrite principalement deux groupes linguistiques : les francophones, membres de la Communauté française et les néerlandophones, membres de la Communauté flamande. Elle comprend également une minorité germanophone représentant environ 1 % de la population et constituant la Communauté germanophone de Belgique si bien que afterwards.

Europe

Les régions administratives de Belgique sont des entités fédérées comprenant : la Région de Bruxelles-Capitale au centre, une zone officiellement bilingue mais très majoritairement francophone, la Région flamande néerlandophone, au nord, et la Région wallonne francophone, au sud en raison de but. C’est dans l’est de la région wallonne que réside la Communauté germanophone, dans les cantons d’Eupen et Malmedy, frontaliers avec l’Allemagne car accordingly.

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