Bambois Banbwès histoire histwêre
LI BANBWÈS
Bambois
HISTWÊRE
Histoire
Histwêre do Banbwès / Histoire de Bambois
(carte de Ferraris – 1700s)
Plan
0. Étymologie du nom “(Le) Bambois” / Ètimolojîye do nom “Li Banbwès”
in : La Voix de Bambois, juillet 1987
Etymologie et historique du nom “BAMBOIS”
Dans « Le Messager de Fosses » du 26/04/1914, feu Monsieur l’abbé Joseph Crépin, doyen de Fosse, écrivait ce qui suit au sujet du Bambois :
“Le village de Bambois possède un nom très caractéristique: il indique que son territoire était occupé, aux temps anciens, par un bois appartenant à la communauté fossoise et dont les habitants avaient la jouissance moyennant l’observation de certaines règles et coutumes; il était appelé le bois banal ou le ban – bois.
Ce n’est pas le moment de décrire les usages réglant le pâturage des animaux, mais nous croyons utile de noter ce passage d’une requête adressée au Prince-Evêque de Liège (Jean-Louis d’Elderen) en 1692 par les censiers ou fermiers de Fosses :
« … Et ne serat aussy permis à aucun( chaque) censier, particulier ,bourgeois , manant ou autre de faire champir( paître )leurs bestes a laisne, ni cochons sur le gazon, ni d’aller sur la ditte communaulté du Bambois , plus avant que la limite du Colonris, à commencer du cotté de la ville de Fosse … »
Un acte de 1706 (sous le Prince-Evêque Joseph-Clément de Bavière) rappelle que “passé treize à quatorze ans, en suite du recez(résolution) de la communauté, les bourguemaîtres et Magistrat (de Fosse) auraient fait embanner une pièce de commune tenante au grand Vivier – que et descendant le long du “Ruisseau de Colonris “laquelle était anciennement un bois qui a été ruiné et négligé … »
C’était déjà la limite ancienne car un Mandement du Prince-Evêque Ferdinant de Bavière,donné en 1621, nous dit: ” … en ce serat comprins (compris ) le Banbois jusque le rieu de Colomieux (Colonrieux). »
Le ” village” de Bambois fut l’une des mairies de Fosses certainement dès 1666.
1. Li Grand Vèvî (le Grand Etang)
LI GRAND VEVI, in: Temps morts, 1983
Maurice Chapelle
En 1442, le record de l’échevinage de Fosses, concernant les droits et les obligations de l’évêque et de l’avoué signale que le prince-évêque de Liège a un grand vivier dont la digue est sur la hauteur de monseigneur et que par conséquent il lui appartient; que ce vivier est de telle nature qu’on le tient deux ans de suite plein d’eau et que la troisième année, on le met à sec et qu’on cultive le terrain, qu’il n’y avait pas de limite bien déterminée et qu’aussi loin que s’étendaient les eaux, quel que fût le propriétaire du terrain recouvert, l’étang appartenait à i’évêque; qu’une fois les eaux retirées, chaque propriétaire retrouvait ses droits et se servait de son terrain comme il l’entendait.
Cette troisième année, la ville de Fosses faisait la location par portion aux bourgeois et manants de Fosses et cela à son profit. Le curé de Fosses avait la dîme des grains et des fruits qui y croissaient quand cette troisième année, il était laissé vague, c’est-à-dire sans être loué (la dîme, c’est-à-dire le dixième, était un impôt représentant une fraction variable de la récolte prélevée par l’Eglise).
En 1447, le record de l’échevinage concernant les lois, franchises et libertés de la ville de Fosses signale que lorsque les employés de l’évêque ont péché et abandonné l’étang et la fosse d’écoulement en-dessous, .tous bourgeois et bourgeoise peuvent y pêcher aussi loin qu’ils pourront, sans qu’on puisse remettre l’eau puisque le vivier doit rester à sec l’année entière, sauf le cours du ruisseau et cela sans tromperie ni ruse.
L’article du même record signale que nous aïeux avaient soin de revendiquer pour leur usage, une partie de l’eau du Grand Vivier. Chaque fois que l’on rebouche l’étang, il doit avoir à la vanne qu’obstrué le canal principal un trou de tarière «hotterecht» qui laisse passer tout le temps un jet d’eau.
Après la révolution française, le Grand Vivier qui était un «bien noir» devint propriété privée. En l’occurrence ce fut Lambert DEJAIFVE de Fosses qui en fit l’acquisition. D’après un relevé trouvé dans les archives et datant de 1 847, la pêche du Grand Etang se fit le 28 février, les 1 et 2 mars. On vint acheter du poisson de Fosses, des villages avoisinants, mais aussi de plus loin : de Gougnies, d’Aiseau… Le vivier était surtout peuplé de carpes.
Le lavage du minerais était préjudiciable au Grand Etang, aussi de 1845 à 1847, la propriétaire, I Ime veuve DEJAIFVE, touchait une indemnité de 0,50 frs par manne de minerais lavé; la redevance qui lui fut payée fut de 2.050 frs, c’est donc 4100 mannes de minerais lavé qui fureru extraites du Bois du Prince, en un an et demi.
Au point de vue hydrographique, disons tout d’abord que le Grand Etang est un étang artificiel qui a été formé par la construction d’une digue pour conserver les eaux amenées par différents cours d’eau.
En 1905, les travaux commencent. C’est donc de sources jaillissant dans le Grand Etang que nous vient l’eau potable : 12 à 13 petites sources dont les eaux sont captées dans une galerie pleine de cailloux viennent se joindre à la source principale (li Blanc Bouillon) et ont un débit journalier d’environ 1600 M3. La cabine se trouve vers le «Point d’Arrêt» dans le Grand Etang. L’eau du Blanc Bouillon jaillit à 3 mètres de profondeur de rochers de marbre blanc recouverts de sables mouvants et de vase. La source se trouve à l’altitude de 232 mètres; l’eau coule donc normalement vers la Bocame et Fosses (sauf vers Bambois). D’autres sources ne sont pas captées et se répandent dans l’étang.
Le «Lac» de Bambois, centre de repos et de sports nautiques : bassin de natation (plongeoirs, tremplins, girafe), promenades en barque ou en pédalo, pêche (brochet, carpe, tanche, perche, rousse), plage ensablée, jeux pour enfants, salle couverte et vaste terrain de camping (sur St-Gérard), camping «Le Pachi» (Bambois), camping «Les Viviers» (Route de Mettet)!
En 1975, l’exploitation du «Lac» de Bambois fut arrêtée. Depuis lors, on envisage la formation d’une intercommunale pour sauver cette richesse fossoise et gérer le domaine. Attendons !
MAURICE CHAPELLE
in : La Voix de Bambois, juillet 1986
HISTOIRE DE NOTRE GRAND-ETANG
Roger Angot
Chacun sait, à Fosse (l) surtout, que de nombreux et très louables efforts sont déployés depuis plusieurs années déjà et tout récemment encore, pour le sauvetage et l’exploitation du splendide domaine du lac de Bambois, complètement déserté depuis 1976.
On espère que 1997 – Année internationale de l’environnement – connaîtra au moins le début de la réalisation des divers projets.
Ceci nous incite à jeter un coup d’oeil rétrospectif sur l’histoire de cette magnifique pièce d’eau, l’une des plus grandes de notre pays.
Les ruisseaux de Belle-Eau (limite entre Fosse et Mettet ) et des Bons-Enfants (limite entre Fosse et Mettet-Saint-Gérard), tous deux issus de nombreuses sources, se rejoignent et forment le Grand-Etang de Bambois, d ‘où sort la Biesme, l’antique “BEBRONA” ou Rivière aux castors (2).
Il apparaît que l’origine du lac – et spécialement sa cuvette primitive – est d’ordre tout à fait naturel.
Aux temps très reculés, et, plus près de nous, à l’époque celtique, de nombreuses colonies de castors vivaient dans la dépression où se situe actuellement l’étang et sur les rives de la Biesme. On peut conjecturer que ces castors construisirent, dans l’étang, les premiers barrages naturels.
Vers 649-650, Sainte Gertrude, Abbesse à Nivelles, céda, à Saint Feuillen, une partie de son héritage, à savoir un important territoire contenant l’étang et deux profondes bandes de terrains, de part et d’autre de la “Bebrona” jusqu’à la Samera (Cambre). Les Pipinides de Hesbaye avaient-ils déjà établi à cette époque une digue primitive autour de la pièce d’eau? Il n’en existe absolument aucune preuve mais on peut retenir prudemment l’hypothèse…
La même question, assortie de la même réponse, peut se poser pour les Villes, aux IXe et Xe siècles.
(foto / photo: 1938)
(sûte / suite)
LI GRAND VEVÎ
Peut-être y eut-il très tôt une dique (on-astantche) dressée par des castors, d’où vient, le plus ancien nom du ruisseau qui va du Grand Etang de Bambois à Auvelais, où il rejoint la Sambre: Bebrona. Pensez au néerlandais : “bever” (castor), d’où “Beveren”.
Ce ruisseau est alimenté par deux ruisseaux qui se jettent dans Grand Etang : li Ri dès Bons-Efants, qui, prend sa source au Batî do Bambwès, et li Ri d’Bèle-Eûwe, qui vient de Bossière.
Li Ri dès Bons-Efants ( ruisseau des bons Enfants ) forme la limite entre les communes de Fosses et Mettet; li Ri d’ Bèle-Eûwe ( ruisseau de Belle Eau ) traverse le Bois l’Abbé pour arriver au Grand Etang.
Le ruisseau qui sort du Grand litang s’appelle d’abord “li Ri do Banuwès”; il passe dans “li P’tit Vèvî” et “li Vèvî dè l’ Bocame”, qui jouxte le moulin à eau du même nom. Après le lieu-dit “Lès Fwadjes”, on l’appelle “li Ri d’ Fosses”. A Fosses même, il reçoit li Ri dès Tchapelins, puis la Rosière, grossie du “Ri do Cok”. Après Fosses, avant Aisemont et Vitrival, à partir de Sint-R’mè ( moulin de Saint-Remy)”li Ri dès Bas Monts”; après Claminfwadje, il s’appelle “li Bième”. Ce dernier nom vient aussi de “beber” ou “bever”.
En 974, le prince-évêque allemand de Liège, Notger, dont dépendait l’enclave de Fosses, reçut de l’Empereur Otto II des terrains où se trouvait un étang, qu’on appelait – on en retrouve des traces – “li Vèvî 1′ Vèke”. Dès ce moment, les gens qui profitaient de l’eau du “Vèvî l'(E)vèke” durent payer au prince-évêque en argent ou en nature ( poules ou poulets ) le droit d’en profiter.
Li Grand Vèvî était vidé tous les deux ou trois ans et les poissons vendus. L’argent revenait au prince-évêque, de même que celui de la location de parcelles, que l’on cultivait pendant la saison d’été. Les récoltes de betteraves et d’avoine étaient fabuleuses, s’il faut en croire la tradition orale. Après la récolte, le Grand Etang était réempoissonné en alevins et on le laissait se remplir pour une nouvelle période.
En 1797, pendant l’occupation française, le Grand Etang fut confisqué par l’occupant et vendu comme “bien noir”. Les nouveaux propriétaires furent la famille Dejaifve.
Plus tard, on vida l’étang tous les trois ans uniquement pour capturer et, vendre le poisson (essentiellement des carpes, mais aussi quelques brochets, perches et bromes ); on ne la cultiva plus.
Dans la partie du Bois l’Abbé proche du Grand Etang, zone appelée “li Bwès dès Minêres” ou “lès Minêres”, on tira du minerai de fer jusqu’après 1850. On le lavait dans le Grand Etang et on payait pour cela 0,50 fr par manne lavée à la famille Dejaifve, qui percevait ainsi des milliers de francs ! L’exploitation cessa par épuisement ou parce que le minerai luxembourgeois avait une teneur en fer plus élevée.
Là,où on a établi après la guerre une plage se trouvait “li P’tit Bwès”,’où les nageurs se déshabillaient et se rhabillaient. Pendant la guerre encore, les voisins du Grand Etang allaient le samedi se laver au Grand Etang. On avait alors de petites ”savonnettes” vertes; qui flottaient. ( J’ai mis “savonnettes” entre guillemets, parce que je sais qu’on doit dire “des boules de savon”, même quand elles son parallélipipédiques ou cubiques ! )
Les Allemands y pratiquaient nage et chasse aux canards. Les gamins de Bambois, qui étaient aux aguets pour “subtiliser” les poissons lors des pêches, empruntaient les canards tués par les Allemands et stockés dans un camion non gardé ! Une sentinelle fut ensuite commis à la garde du camion et tous les stratagèmes utilisés pour détourne son attention s’avérèrent vains.
(foto / photo: 1950s)
Li Grand Vèvî do Banbwès (Roger Viroux)
(foto / photo : 1950s)
in : La Voix de Bambois, août 1986 (suite)
L’an 974, à la fin du mois de juin, Notger (R : 972-1008), premier Prince-Evêque de Liège, et déjà « souverain » de l'”abbaye” fossoise et de ses appendices, reçut de l’empereur Otton II des droits particulièrement étendus sur l’ensemble de la terre de Fosse. Est-ce de son temps, ou son titre de prince que l’on commença déjà à parler du Vivier du Prince ou du Vivier de l’Evêque? Hélas, les documents font défaut et, de la fin du Xe au XIVe siècle, un épais brouillard historique s’étend sur la destinée du Grand-Etang.
Par le canal de la Biesme, celui-ci alimentait en eau les habitants de Fosse et leur moulin banal sur le Marché (moulin déjà signalé en 1140).
En retour, “chascun manant tennant hos tel” (ayant une maison) “deiboent a mon dit Seigneur (le Prince-Evêque) ung poulet.” Le sergent de ville devait, à la Saint Jean, “lever pour monseigneur de Liège, pour le cour de l’eawe (l’eau de la Biesme), . . . ung poulet” mais, non pas n’importe quel poulet, mais déjà de belle venue, “tel qu’il puist voiler sur le rou (la roue) d’un char; qui n’avait pas de poulet devait payer 4 tournois et en cas d’impécuniosité, “on peult en panner”(on peut saisir les meubles de l’Intéressé). Cette obligation existait déjà en 1319, comme nous le rappelle un Record de l’Echevinage datant du 15 août de la même année.
D’autre part, le Record de l’échevinage, en date du 21 août 1442, nous fournit les renseignements suivants : (nous respectons l’orthographe d’origine, avec quelques explications entre parenthèses):
“Item (de même) mon-seigneur at ung grant vivier dont l’estanche (espèce de digue servant à retenir les eaux) est sur la haulteur (la juridiction) de monseigneur lequel (le vivier) est de telle nature que on le tient deux ans l’ung après l’autre plein d’eawe (d’eau) et sy avant (aussi loin) que l’eawe sextend (s’étend) non obstant qu’elle passe a aultre seigneurie et héritage en plusieurs 1ieux, sy (aussi) appartient la haulteur à mon dit seigneur par toute l’eawe (l’eau) et (en) quelconque cas que ce fût; et à la troizesme année est-on tenu le tenir wid (vide) pour faire chascun de son héritage son proffit (afin que quiconque y ayant droit puisse récolter à son profit); et y ont les seigneurs leurs drois, chascun sur le sien, sa haulteur et seigneurie. Item les sept maisons, assçavoir Malonne, Salzennes (Salzinnes – Namur), Cocquereaumont ( Cocriamont) appartenant à (l ‘abbaye d’) Aulne, Metet (Mettet) et Coroy appartennant à Broignes (à l’abbaye de Brogne-St-Gérard), Stave à ceuls de Bonnes-Fonteines (Y), doibvent service de corwés (de corvée), assçavoir de faire les voitures des poissons (le transport des…) que on prend hors dredit vivier, pour les menner au rivage soit sur Meuse ou sur Sambre, à la voulenté (volonté) de mon dit seigneur (le Prince de Liège), et aussi de ramenner les rapeisonnages (les empoissonnements) en quelconcque place qu’on les achapte (quel que soit l’endroit où l’on achète les jeunes poissons), mais monseigneur libvre (livre) les tonneaux le premier jour a leurs propres frais (aux frais des sept « Maisons » précitées), et les autres (jours) aux frais de mon dit seigneur… quanteffois (chaque fois) que néccessité est et que par le sergant (le sergent de ville) serait ad ce commandés (et que la chose soit ordonnée par le sergent) et au cas de refus, on les pannes … (c-à-d. qu’on saisit leurs meubles) et doibvent (les gens de corvée) le chariage del nazselle quant besoing est…”
R.A.
(foto / photo: 1950s)
in : La Voix de Bambois, sept. 1986
Histoire de notre Grand-Etang (suite)
Dans le Record du 11 décembre 1447, émanant aussi de l’ échevinage de Fosse, on lit ce qui suit : « Item, et touttefois (chaque fois) que on pesche on doibt peschier le vivier (qu’on le vide et qu’on receuille le poisson) de monseigneur appellé le Vivier l’Evesque, chascun bourgois et bourgoise (chaque bourgeois ou bourgeoise) peult, s’ il lui plaist, peschier au ry au dessoub du vivier et jusques à noef (neuf) pieds près du feschiet (fascine, fagot) que on met dessoub la fosse (le fossé) sans approchier de plus près pour peschier, sy (aussi) hault que sur l’amende du seigneur.
Item, en après que (quand) les commis de mon dit seigneur (les locataires ou repreneurs du droit de pêche) ont peschiet (pêché) et laissiet (laissé) le vivier et la fosse de desoub, chascun bourgois et bourgoise peulent (peuvent) peschier ou (au) vivier en la fosse, sy avant (aussi loin) qu’ilz polront (qu’ ils pourront), sans ce que on leur puist rebouter l’eawe (et ce sans qu’on puisse remettre l’eau) veu (vu) que le dit vivier doibt l’année oultre (la 3e année) demourer au sec, sauf le cours de l’eawe (de la Biesme), sans malengin (et ce sans ruse ou tromperie).
Item, et touttefois (chaque fois) que on reboute (remplit) le dit vivier, il doibt avoir ou (au) ventisca (vanne) ung trou de tarière botterecht (c-à-d. un trou, un trou assez haut et large) fectant eawe (jetant l’eau) par la maîtresse buze et en tout temps, pour servir le bonne ville” (de Fosse).
R.A. (à suivre)
(foto / photo : 1950s)
1500:
in : La Voix de Bambois
HISTOIRE DE NOTRE GRAND-ETANG .
par Roger Angot.
(suite)
Après la pêche effectuée par le repreneur ou locataire de l’Etang, la recharge de celui-ci était assurée par les fermes du territoire fossois y compris celles des 7 « maisons » du « Païs de Liège » reprise le mois précédent (du moins au XVe siècle),l esquelles fournissaient chariots et chevaux pour aller chercher dee petite poissons,dans des tonneaux,soit à la Sambre,soit à la Meuse ou ailleurs.
Pendant la troisième année, le vivier demeurant au sec,les bourgeois et manants de Fosse – ainsi que les autres- ayant-droit cultivaient le terrain.La ville en faisait la location “par port ion”,à son profit et le curé de Fosse (désigné par le Chapitre Saint Feuillen)avait la dîme des récoltes croissant sur les bords et le fond du vivier.(l)
Un système de ventelles assurait en tout temps l’eau nécessaire à la subsistance des habitants et au fonctionnement du moulin banal.
Pour ce service de l’eau,et ce,sans doute, bien avant 1319, chaque foyer(ménage)devait fournir au Prince,à la Saint-Jean un bon gros poulet. Qui n’avait pas ce type de poulet payait 4 tournois sinon on pouvait saisir ses meubler.
Le droit de pêche réservé aux habitants était strictement règlement
De temps immémorial, des mesures avaient été prises en vue de protéger les droits des repreneurs ou locataires de la pêche dans l’Etang proprement dit. Ainsi tous les 3 ans,après la pêche,les membres de la Cour de Justice de Fosse(l’échevinage),au bord même du vivier,après avoir vérifié le fonctionnement des vannes faisaient donner à qui que ce soit,autre que le fermier(locataire),défense de s’approcher de la pièce d’eau.
Dans un article paru dans”Vers l’Avenir”du 30 août 1932,Monsieur Joseph Dorlodot rappelle et détaille en ces termes la vieille coutume: “Le repreneur ou fermier(locataire)du droit de pêche requérait les Mayeur et échevins de s’assembler spécialement en corps et de se transporter au Grand Etang, distant de trois quarts d’heure et plus de la ville,afin de procéder à la visite des tappes(3)et pillots(?) de l’étang”.Après s’être rendu compte que le trou laissé pour l’écoulement de l’eau était de la largeur”d’une terraire hautoise,comme il doit se faire à chaque remise pour donner le jet d’eau pour l’usage du moulin banal et pour l’utilité de tous les bourgeois de la ville”,les mayeurs et échevins ordonnaient au repreneur de remettre les tappes et pillots et d’y rester aussi longtemps qu’ils seront en sûreté.
Ils donnaient enfin à leur sergent l’ordre de faire le cri de défense à toutes personnes,sous menace de peines les plus sévères,de s’approcher de l’étang de plus près que cinquante pas.
Les mayeurs et échevins recevaient pour cette vacation 22 carpes et la somme de quatres florins et demi de Brabant”
Dans le même article , Mr de Dorlodot signale qu’il a trouvé dans les archives fossoises aux A.E.N. (4),les sieurs suivants en qualité de locataires de l’Etang:en 1717,Bartholomé Biot, en 1759,la veuve Biot et consorts,en 1742, François Loger et consorts.
La situation décrite dans les « Records » précités, subsista – sans doute avec quelques variantes – jusqu’à la révolution de 1789.
En 1797, le Grand-Etang fut vendu en tant que bien noir et devint ainsi propriété privée (famille Dejaifve).
Notons aussi qu’avant la guerre on se contentait de vider l’étang pour la pêche mais on ne cultivait plus la surface des terres mises à sec.
(à suivre) R.A.
(1) Le Messager de Fosses du 16/5/1920
(2) Le mayeur, représentant du Prince-Evêque à Fosse,
(3) Tappe: Sorte de bouchon.
(4) Archives de l’Etat à Namur.
in : La Voix de Bambois, oct. 1986
( s u i t e )
Le Record du 26 avril et 2 août 1557 confirme certaines prescriptions de 1319,1442, et 1447: ” « . . . comme les dis eschevins (l )ont déclaré encor par icelle dite lettre (par cette dite lettre)q ue quant l’eawe est remiese et détenue dedans le vivier, l’Evesque que ou (au) ventisseau ou ventelle doibt avoir ung trou de terrier bottereche jettant eawe par la maitresse buze du dit vivier, pour servir la dicte bonne ville et franchiese ;pour lesquelz aisemens (pour ces facilités ) chascun manant tennant hostel,assçavoir ceulx sur qui les eschevins ont à jugier doibvent à mon dit seigneur, au jour saint jehan-Baptiste,ung poulet…”
Résumons-nous. ,Le Grand-Etang appartint personnellement au Prince-Evêque de Liège, peut-être déjà dès la fin du Xe siècle. Cet étang, empoissonné, était maintenu sous eau pendant 2 ans puis vidé la 3e année. Quand il était rempli, il n’avait par de limites fixes :si loin que l’eau s’étendit , quel que fut le propriétaire du terrain qu’elle recouvrait – même en dehors de la juridiction de Fosse, -il appartenait à l’Evêque. . . Mais, une fois les eaux retirées, chaque propriétaire recouvrait ses droits et usait du terrain à sa guise.
(à suivre)
(l) Ces échevins étaient : Remy del Follie, maire et échevin, Bertrand de Jace, Jehan De Molle, Massin Massin et Jehan Wautho.
(foto / photo : 1950s)
1845:
in : La Voix de Bambois, janvier 1987
Roger Angot.
Au cours du siècle passé, et sans doute bien avant (l), le minerai de fer, extrait à Fosses et dans les environs, était lavé dans les eaux du Grand-Etang. A ce propos, dans le même « Messager de Fosses » du 6 janvier 1935, le Doyen Joseph Crérin nous renseigne ce qui suit :
” Pendant la période 1845-1846-1847, la propriétaire de l’Etang toucha “une indemnité” à raison du préjudice causé au Grand-Etang par le lavage de minerais de fer.”
” D’après les indications (contenues dans les archives de la famille Dejaibve) , l’exploitation des minerais dans le Bois du Prince se faisait par la “Société de Couillet” en participation avec la “Société des hauts-fourneaux, usines et charbonnages de Châtelineau “.
En vertu d’un contrat signé le 4 août 1845, Madame Veuve Dejaibve
touchait 0,50 Fr. par manne de minerais lavés. Pour la période d’août 1845 à mars 1347, la redevance payée à Madame Dejaibve s’élevait à 2.050 francs, c’est donc 4.100 mannes de minerais lavés qui furent extraites du Bois du Prince en un an et demi (2).”
(1) « 11 juillet 1664 – Octroi pour l’échevin Grady, de chercher et extraire des minerais de kisse et plomb dans les bois de Malonne et au quartier de FOSSE. »
(Chambres des finances des Princes-Evêques de Liège – Registre de 1661 à 1671, fol.100) – N.B. kisse = pyrite de fer.
(2) Dans le bois dit « des Minières », non loin du Grand-Etang se trouvaient des gisements de fer.
1847:
in : La Voix de Bambois, décembre 1986
HISTOIRE DE NOTRE GRAND-ETANG
par Roger Angot.
Dans « Le Messager de Fosses » du 6/1/1935, Monsieur le Doyen Joseph Crépin nous a fourni les renseignements ci-après (extrait 🙂 :”‘Nous ne donnons qu’une courte note relative à la pêche du Grand-Etang en 1847, selon un relevé trouvé dans les archives de la famille Dejaifve, propriétaire de cette pièce d’eau après la Révolution française…
La pêche… se FIT le 28 février, les 1er et 2 mars 1847; le premier jour,on vendit 91 livres de poissons pour 34 Fr 85 c ; le 2e jour 1.144 livres pour 595 Fr 30 c ; le 5e jour 893 livres pour 391 Fr 85c, soit au total 2.128 l. pour 1022 francs. (Heureux temps!?)
Comme l’argent valait à cette époque – au bas mot – 10 fois plus que maintenant (l), la pêche de 1847 rapporta plus de l0.000 Fr de notre monnaie…
On venait acheter du poisson, non seulement de Fosses et des villages proches mais aussi de plus loin. Parmi les principaux acquéreurs, on peut signaler la “Société de Gougnies” (?), qui achète 662 livres de carpes, 103 livres de brochets et 16 livres de perches ; Monsieur d’Ahérée, 307 livres de carpes et 33 de rousses; Monsieur Amour de Bruges (2) 139 livres de carpes, 30 de brochets et 40 de rousses ; Monsieur Vermer d’Aiseau et Monsieur Richir de la même localité, l’un 111 et l’autre 156 livres de carpes.
On le voit, ce sont les carpes qui étaient les plus nombreuses dans le Grand-Etang.”
* * *
Outre les poissons vendus, le propriétaire fit conduire par ses fermiers pour “recharge” de l’Etang de Belle-Eau, 128 mannes et demie de paieesne et pour “recharge” de l’Etang de Fosse, dans la propriété dite de”l’Abbaye”, 40 mannes.”(3)
Beaucoup plus près de nous, on peut lire dans “Le Messager de Fosse?” du 13/3/1938 (extraite):”Dimanche (6 mars 1938)… s’est déroulée la première journée de pêche du Grand-Etang. L’opération de la pêche fut la répétition des pêches antérieures, mais peut-être miraculeuse cette année. On cause d’environ 20 tonnes de poissons pour les trois jours de pêche… Parmi les véhicules figurait un camion spécial de pisciculture des Flandres qui était là pour s’approvisionner…”
* * *
Faisant un bond dans le temps, nous lisons le texte suivant dans “Le Messager” du 21/10/1962 :”Le Lac de Bambois est en voie d’assèchement. On espère qu’il n’y a pas de pluie que dans le courant de la semaine du 22 au 28 octobre 1962, le niveau d’eau sera déjà très bas et que l’on verra le poisson s’acheminer vers les bacs de triage. Le poisson sera vendu directement au public pendant qu’au restaurant et buvette aura lieu la “Fête du Poisson”. Il y a 15 ans que cette pièce d’eau n’a plus été mise à sec…
(à suivre) R.A.
(l) Mr le Doyen écrivait ces lignes, il y a plus de 51 ans. ‘fît que dire aujourd’hui vu la valeur de notre argent?
(2) De Sart-Eustache.
(3) Il s’agit de l’étang qui était situé, en Leiche, dans la propriété dite: “Le Château d’en Leiche et la Cence des Béguines”.
(foto / photo : 1950s)
in : La Voix de Bambois, s.d.
HISTOIRE DE NOTRE GRAND-ETANG – BAMBOIS-PLAGE (suite)
A partir de 1946, le centre nautique du Bambois connut un essor remarquable, lequel atteignit son apogée à la fin des années 60.
Nous voudrions relever ici toutes les attractions qui furent mises sur pied à la plage, au fil du temps, mais ceci nous conduirait beaucoup trop loin dans le cadre restreint qui nous est imparti au sein du bulletin paroissial.
Hélas, petit à petit, pour diverses raisons – lesquelles n’ont pas leur place dans la présente rétrospective – le déclin s’installa à la plage et, à partir de 1976, le domaine du lac fut complètement déserté.
Le lac abandonné par les estivants a tout de même permis à un grand nombre de plantes sauvages de croître sur son pourtour faisant la joie des botanistes tandis que les nids des très nombreux oiseaux ont fait celle des ornithologues.
Revenant à notre case départ, espérons que 1987 – Année internationale de l’Environnement – connaîtra du moins, le début de la réalisation des projets envisagés. La “renaissance” du site est peut-être plus proche que nous le pensons.
(fin)
R.ANGOT
(foto / photo: 1950s)
li Grand Vèvî (le Grand Etang)
(in: J.-Fr. Pacco, Paysages du Namurois, éd. namuroises, s.d., p.34)
in : La Voix de Bambois, février 1987
HISTOIRE DE NOTRE GRAND-ETANG
La Plage de Bambois
Si depuis bien des lustres, au fil du temps, les habitants du Bambois, de Fosse-centre (et même d’ailleurs) n’ont pas manqué d’utiliser le Grand-Etang pour s’adonner aux joies de la nage, de la pêche, du canotage à la bonne saison, et du patinage quand les eaux « étaient prises », ce fut seulement au lendemain de la guerre 1940-1945 que germa l’idée de fournir, au plan d’eau, une plage à la fois vasteet accueillante.
Quelques novateurs audacieux avaient compris que avec l’aménagement d’une telle plage – et l’exploitation des richesses naturelles du lac – doteraient finalement le rustique et pittoresque village de solides ressources insoupçonnées auparavant.
Issus de l’initiative privée et bénéficiant du soutien éclairé des administrations communales de Fosse et de St-Gérard, les travaux d’aménagement débutèrent au printemps de 1945 pour s’achever au cours de l’été 1946.
Le 21 juillet 1946 fut un grand jour pour le Grand-Etang. En effet, c’est à cette date que furent inaugurées les installations de « Bambois-Plage ».
A ce sujet, il est intéressant de relire l’essentiel des articles que « Le Courier de Fosses » consacra à l’événement (l):
“INAUGURATION DE BAMBOIS-PLAGE” –
Ça y est ! Une plage de sable fin, des bains pour petits et grands, 20 cabines, un tremplin pour plongeurs, un embarcadère…. , un solarium, bref rien ne manque et on peut dire que notre région possède une plage sur l’un des plus beaux lacs de notre pays. L’inauguration de Bambois-Plage aura lieu ce dimanche 21 juillet à 14 h.”(2)
“BAMBOIS-PLAGE… La plage a été inaugurée ce 21. Un large embarcadère, construit sur pilotis, est bordé de 20 barques multicolores… Une pente douce descend vers la rive, formant un beau solarium en partie boisé…; vingt cabines et un vestiaire convenable en forment le fonds. L’emplacement des bains est complèté par une jetée, s’avançant d’une vingtaine de mètres dans le lac, et à l’extrémité de laquelle un haut tremplin permet aux plongeurs de beaux exploits… Un emplacement de toute sécurité est réservé aux petits…
14 heures- Les fondateurs de cette entreprise, Messieurs Jacques de Thomaz de Bossière, René Charue et le notaire E. Lambin, tous trois de St-Gérard, reçoivent, devant l’entrée, les administrations communales de Fosse et de
St-Gérard. Monsieur de Thomaz prononce immédiatement une allocution de circonstance et souhaite la bienvenue aux autorités… Il invite ensuite les deux bourgmestres à procéder à l’ouverture officielle . Des gerbes de fleurs sont remise aux deux “mayeurs”… Après quoi, visite guidée des installations ….
Une promenade en canot emporte les mandataires communaux qui, bientôt, font le tourdu lac.
Les douze embarcations en service ne chôment pas… (3)
“Des haut-parleurs dissimulés dans les arbres complètent la gaieté et le charme de ce lieu….”
à suivre .
(l) Il s’agit donc d’extraits.
(2) « Le Courrier de Fosses » du 21 et du 28 juillet 1946.
(3) Notons ici qu’une course de canots, dotée de nombreux prix, fut disputée le dimanche 28 juillet 1946 à 15 heures.
1947:
in : La Voix de Bambois
HISTOIRE DE .NOTRE GRAND-ETANG
Bambois-Plage (suite)
par Roger Angot
Tarif des abonnements pour la saison 1947 :
150 Fr : abonnement individuel pour la saison;
300 Fr : abonnement de famille pour la saison
75 Fr : abonnement individuel pour un mois;
125 Fr : abonnement de famille pour un mois;
L’abonnement donne droit, gratuitement, à l’entrée et à l’accès aux cabines de bain. Les personnes intéressées doivent, en plus du montant de l’abonnement, déposer une photo.
A l’invitation de la section fossoise de la Ligue des familles nombreuses, des réductions sensibles seront accordées.»
A partir du 19 juillet 1947, un professeur de natation se tint à la disposition de la clientèle chaque jour, dès 9 h du matin, et ce pendant toute la saison. Par ailleurs, la direction de la Plage annonça pour le dimanche 3 août ce la même année ,une nouvelle et intéressante attaction : un concours de tir au pigeon artificiel. Les inscriptions furent prises à la buvette. (l)
Au début du mois d’août 1947 des bruits allarmants furent répandus concernant une éventuelle fermeture de la plage, et ce suite à certaines épidémies sévissant dans le pays. Il n’en fut rien heureusement et, au demeurant, on enregistra 4.000 entrées le dimanche 10 août et 5.000 le dimanche suivant. (2)
Le dimanche 31 août 1947 eut lieu, dans le complexe du
Grand-Etang, l’ élection de Miss Bambois-Plage, ainsi qu’un grand concours des plus beaux enfants et des familles nombreuses. Pour les enfants, on compta : – de 1 à 3 ans: 67 concurrents; – de 3 à 6 ans: 56 concurrents.
Treize groupes représentaient les familles nombreuses,
Il y avait 24 concurrentes pour le titre de Miss Bamois . Ce fut Mlle Lucienne DEBIESME (de Châtelet) qui fut élue. Le jury désigna Mlles Sonia DEHAYHE (de Herstal)(on venait de loin au Bambois !) et Marcelle QUIRIN (de Falisolle) , en qualité de demoiselles d’honneur.
Relatons ici un petit acc… ou in. . . cident .Dès que Miss Bambois-Plage fut élue, elle prit place,en compagnie de ses demoiselles d ‘honneur, dans une barque fleurie, et fit un grand tour sur le lac.
La monitrice de la plage se porta, en canot également, à la rencontre des jeunes filles pour leur offrir d’autres fleurs et les congratuler . A tort ou à raison, elle manqua le pied et tomba à l’eau, pour en ressortir en maillot alors que sa toilette surnageait et était rapidement repêchée. Tout se termina, bien sûr dans l’hilarité générale . (5)
Notons encore qu’eut lieu une grande fête nautique et champêtre(4), à la plage du Bambois le dimanche 14 septembre 1947 et ce au profit des oeuvres de secours du Mouvement National belge (5), section provinciale de Namur.
à suivre ;
(l) D’après “Le Courrier de Fosses » du 20/07/1947.
(2) D’après “Le Courrier de Fosses” du 10/08/47.
(3) D’après “Le Courrier de Fosses” du 07/09/47.
(4) D’après “Le Courrier de Fosses” du 14/09/47.
(5) Mouvement de résistance à l’ennemi au cours de la guerre 40-45.
(foto / photo : 1960s)
in : La Voix de Bambois, mars 1987
HISTOIRE DE NOTRE GRAND-ETANG
“Bambois Plage” (suite)
Après un départ aussi prometteur,les organisateurs décidèrent
d’exploiter à fond ce complexe touristique qui s’annonçait très intéressant pour la collectivité. D’heureuses et d’importantes transformations furent apportées aux installations. Les plages furent arrondies,les tremplins; pour baigneurs aménagée avec plus de soin et en plus grand nombre.Les visiteurs amateurs de yachting ne furent pas oubliés : de nouvelles barques furent mises en service pour de longues et paisibles randonnées nautiques .
La création de la plage du Bambois permit ainsi aux habitants de Fosse et des régions circonvoisines – jeunes et vieux – de trouver dans la quiétude un délassement à la fois sain et agréable. ( 1 )
Voici,en l’occurence,quelques extraits de la prose que consacre “Le Courrier de Fosses » (2) au complexe nautique du Bambois :
“BAMBOIS – PLAGE” – Les installations , considérablement agrandies de la plage seront ouvertes au public à partir du dimanche 25 mai 1947 (Pentecôte ) . Elles seront accessibles tous les jours à partir de 9 heures.
S’étendant sur la rive nord du lac (comptant environ 50 ha),elles comprendront,outre une promenade et une plage sablée, trois bains bien distincts :l ‘ un pour les enfants, le deuxième pour amateurs , avec plongeoir et le troisième, pour professionnels, avec plongeoir et une girafe de 4 m.
De nombreuses cabines sont aménagées ainsi qu’une buvette avec tous raf raîchissements et buffet froid.
La plage est pourvue d’installations sanitaires ultramodernes et d’un parc pour autos , motos et vélos.
La Direction de l’Etang nous a communiqués les tarifs qui paraissent mmodérés : ENTREE: 5Fr pour les adultes, 3 F pour les adolescents de 12 à. 16 a ns, 2 F pour les enfants de 6 à 12 ans et gratuite pour les moins de 6 ans. – Bains : 5 Fr. Canotage : 30 Fr l’heure (3 personnes). Pêche : 30 Fr la journée….”
( à suivre )
(l) D’après “Le Courrier de Fosses” du 27-04-l947,
(2) “Le Courrier de Fosses” du 18-05-1947 et du 08-06-1947.
1948-
in : La Voix de Bambois, juin 1987
HISTOIRE DE NOTRE GRAND-ETANG – BAMBOIS-PLAGE (suite)
A partir de 1948, le centre nautique du Bambois connut un essor remarquable, lequel atteignit son apogée à la fin des années 60.
Nous voudrions relever ici toutes les attractions qui furent mises sur pied à la plage, au fil du temps, mais ceci nous conduirait beaucoup trop loin dans le cadre restreint qui nous est imparti au sein du bulletin paroissial.
Hélas, petit à petit, pour diverses raisons – lesquelles n’ont pas leur place dans la présente rétrospective – le déclin s’installa à la plage et, à partir de 1976, le domaine du lac fut complètement déserté.
Le lac abandonné par les estivants a tout de même permis à un grand nombre de plantes sauvages de croître sur son pourtour faisant la joie des botanistes tandis que les nids des très nombreux oiseaux ont fait celle des ornithologues.
Revenant à notre case départ, espérons que 1987 – Année internationale de l’Environnement – connaîtra du moins, le début de la réalisation des projets envisagés. La “renaissance” du site est peut-être plus proche que nous le pensons.
(fin)
R.ANGOT
Bambois: le p'tit café des années 1950
(VA, 04/05/1995)
La vidange du Grand Etang
(Le Messager, 22/12/2006)
li Grand Vèvî (iviêr 1929 ) (le Grand Etang (hiver 1929)
(Le Messager, 14/04/2006)
Li Grnd Vèvî, classé Site Natura 2000
(R. Delooz, Promenades à Fosses-la-Ville, s.r.)
"Bambois - Sauvetage d'un étang" (Fondation Roi Baudouin)
Compôsicion (Composition) : "Bambois Plage"
li Grand Vèvî (1950s-1960s) (le Grand Etang)
2. Avant 1914 : le château d’eau et l’église / divant 1914: li chatau d’ au èt l’ èglîje
1810 – 1889 : li tiradje au sôrt (le tirage au sort)
Roger Viroux, in : Novèles, 53, 2002, p.18-20
Li tiradje au sôrt
Divant l’ guêre di quatôze, on côp pâr anéye, on tireûve au sôrt dins l’ tièsse di chake canton dè l’ Bèljike. Lès djon.nes-omes qu’ avin.n l’ âdje d’aler sôdârt alin.n tirer on numèrô foû d’on tonia. Li cia qu’aveûve on hôt numèrô n’ aleûve nin sôdârt. Lès-ôtes î alin.n, mins l’ cia qu’ aveûve dès caurs si p’leûve fé remplacer en-z-è payant onk qui v’leûve bin. C’ è-st-insi qui m’ grand-pére, qu’ aveûve on p’tit comêrce di grins èt one feume qui cûjeûve èt vinde do pwin, a payî one saquî, on Flamind po-z-aler sôdârt è l’ place di m’ pa, çolà dèviè 1900.
Dins l’ Ètur-Sambe-èt-Moûse, lès consrcîts arivin.n o maîsse viladje do canton padrî one baterîye di tambours en tchantant dès tchansons qui s’ rapwârtin.n sovint à leû viladje. Èstant gamin, quand on causeûve do tiradje au sôrt, qui ‘là longtimps qu’ on nè l’ fieûve pus, on tchanteûve co, avou d’s-ôtes, les cènes do Banbwès :
« Lès Banbwètîs sont là ! Waîtîz bin lès Tchènas (1) Roter tortos au pas ! C’ èst nos qui va tirer ! T’t-à l’eûre, on va r’monter (2) Avou tos nos parints (3) Gn-a l’ taute qui nos ratind ! (4) »
(1) Lès Banbwètîs, on lès lome lès Tchènas, pace qui, d’ l’ uviêr, bran,mint dès djins do Banbwès fèssin.n dès tchènas, (2) rimonter : Li Banbwès èst su on cripèt èt Fosses, li tièsse do canton, èst dins on fond. (3) ça vout dîre qu’ il aveûve tiré on hôt numèrô, li man fieûve li taute èt l’ famile si rachoneûve autoû dè l’ tauve èt tchanter :
« Si Popol a dandjî d’ sôdârts, Qu’ i ‘nn achète au bazâr ! » C’ èst li qu’ a tos lès liârds . »
I gn-a co one ôte tchanson : « Au Banbwès, on n’ vout nin l’ bidèt ! (1) Nos n’èstans nin dès baudèts. »
(1) li bidèt èsteûve li pus bas numèrô. Avou li, on-z-èsteûve sûr d’ aler sôdârt. Citèle-ci n’ a rin d’orijinâl. On l’ tchanteûve sûremint dins d’s-ôtes viladjes èto.
Li djoû do tiradje au sôrt, on fieûve dès bals à l’ viole, on bwèveûve èt on s’ bateûve pacôps viladje conte viladje .
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Li Banbwès / histwêres do passé (Bambois / histoires du passé)
1442 (divant _) |
Roger Viroux, in : La Voix de Bambois, nov. 1987
Au Banbwès, ‘là longtimps
Gn-aveûve dins l’ timps, do timps qu’ gn-aveûve co pont d’astantche, et donc qui l’ Grand Vèvî n’èsteûve nin one sitindéye d’eûwe, mins dès campagnes avou deûs ris qui s’ ridjondin.n au mitan, on-ome qui d’mèreûve èwou-ce qui c’è-st-asteûre li Pwint d’Arèt.
I draudeûve li Bwès dès Tchènon.nes avou one binde d’ôtes-omes do Banbwès, do Wôt-Vint, d’ Viètrîvau, di D’vant-lès-Bwès èt d’ Pontauri. Il abatin.n lès-aubes, is lès discouchetin.n èt is lès mètin.n’ à moncias qu’is rascouvyin.n avou dès wazons. Adon, is mètin.n li feu au moncia d’ bwès qui brûleûve tot doûcemint. Pa-d’zos l’ wazon, l’ feu djômieûve èt i faleûve dès djoûs èt dès radjoûs po qui l’ moncia fuchiche tot brûlé.
Adon, on r’ssatcheûve lès wazons èt quand l’ moncia d’ brûlé bwès èsteûve mètu à djoû, on l’ distindeûve èt on l’ mèteûve sètchi pa-d’zos dès ayons d’ djinièsses. Quand il èsteûve sètch, on l’ kèrdjeûve à tchaur ou à bègnon èt on l’ mwinrneûve èwoù-ce qu’i gn-aveûve dès bas-fornias po fé fonde li minerè d’ fiêr d’Etur-Sambe-èt-Moûse, come on-z-è troveûve o Bwès l’Abé, à l’ place qu’on lome co “lès Minêres”.
I faleûve do tchèrbon d’ bwès po fé fonde li minerè. C’è-st-insi qu’on vèt, tot l’ long dè l’ route di M’tèt, dès grandès rondès tatches di nwâre têre. On lome ça dès-aîres di faude, pace qui c’èst lès faudeûs què l’s-ont faît, tot fiant do tchèrbon d’ bwès.
Noste ome diveneûve vîy èt il èsteûve dimèré pôve, maugré qu’ ‘l aveûve todi bouté come on nêgue. – C’èst ç’ qu’on dit todi, mins lès Bèljes qu’ ont stî au Congo dîyenut qu’en travayant come on nêgue, à cint-ans on d’mande co ‘woù-ce qu’on danse ! – Come i vêyeûve qu’i gn-aveûve dès cias qu’ n’avin.n jamaîs suwé, mins qu’avin.n maugré ça arauvelé dès bins, il èsteûve choké, èt on djoû qu’ ‘l aveûve si draye. ‘là-t-i nin qu’i dit : “Quand dj’ duvreûve co d’mander au diâle di m’aîdî, mins dji m’ va ètèrprinde one saqwè po div’nu ritche !” Mâria todi !
Di ç’ timps-là, po n’ nin qui l’ diâle viniche, on n’ dijeûve nin l’ diâle; on d’djeûve : “li drouzin” ! C’èsteûve li min.me è francès : è l’ place di dire :”le diable”, on d’djeûve : “le Malin”. Et c’èsteûve co l’ min.me è néèrlandès : è l’ place di dîre : “de duivel”, on d’djeûve : “de droes”.
Todi è-st-i qui l’ diâle ôt s’ nom èt qu’ ‘l abize. Sitrindu, noste ome ! Dji n’ vos-a nin co dit qu’ i s’ lomeûve Pèklèt. Mins l’ diâle, li, i l’ saveûve bin. “Pèklèt, di-st-i, ti m’as uké : vo-me-ci ! Qwè-ce qui t’ vous ? -“Dji vôreûve bin ièsse ritche ! Duvint l’s-ôtes et nin mi ?”-“Tè l’ sèrès, di-st-i l’ diâle, mins à one condicion : Quand t’ môrrès, dj’aurè t’-y-âme !” Come di ç’ timps-là on n’ dijeûve nin co O.K., nosse Pèklèt lî dit : “D’acôrd, Satan !” – “C’èst nin Satan qu’on m’ lome. Dji so s’ fré : Bèlzébub. Dimwin, ti sèrès ritche !”
Li Pèklèt aureûve bin ieû zoublé è l’aîr. I n’ si sinteûve pus. I s’a toûrné èt r’toûrner tote li nût su s’ payasse di fètchêres. I vèyeûve dèdjà one bèle maujo avou dès pîres d’à l’ Bôcame è l’ place di s’ vîye cayute èt one bèle crausse vatche (quékefîye deûs !) è l’ place di sès deûs gades !
Mins su l’ matin il èsteûve dissôlé èt sondjî à s’ man qu’aleûve tos lès dîmègnes à mèsse à Sint-Djurau, qu’on lomeûve Brogne di ç’ timps-là. Si s’ pôve vîye man l’aureûve ieû vèyu fé mârtchi avou l’ diâle … po dès caurs ! Lèye qu’ènn aveûve mauy ieû dès masses èt qu’èsteûve todi si gaîye !
A l’ pikète do djoû, come s’il aureûve ieû rèchu di d’ pa-d’zos l’ tauve, ‘là l’ biabia Bèlzébub qu’aparèt :”Vo-n’s-î-là”, di-st-i. -“Oyi, di-st-i l’ Pèklèt, mins dji n’ so nin co sûr qui v’s-èstoz l’ diâle. Vos vos vantez quékefîye !” – “Dji m’ tè l’ va prouver, di-st-i l’ diâle. Dji t’ va fé one maujo come gn-a pont à Fosses èt min.me à Nameur ! As se dèdjà vèyu lès maujos d’ Nameur ?” -“Non, di-st-i l’ Pèklèt, Dji n’a co mauy sitî j’ qu’à là, mins m’ fré Antwin.ne, qui l’ Bon Diè l’ mête è s’ paradis, …” –« Taîj tu », crîye-t-i l’ diâle, qui suweûve tot d’on côp à grossès gotes, oudonbin dj’ m’ èrva !” – “Bon !, di-st-i l’ Pèklèt, dji nè l’ dîrè pus mauy si djon.ne ! Mins po bin prouver qu’ t’ès l’ diâle, èst-ce qui t’ moussereûve bin dins on canibwèstia ?” – “Qwè-ce qui c’èst d’ ça ?” -“C’èst l’ bwèsse qui m’ man, qui l’ B…, Hm !, qu’èsteûve costri, î stitcheûve sès-èwîyes èt sès-atatches. » – « Alêz ! », di-st-i l’ diâle, èt vo-le-là divenu tot p’tit èt broker o canibwèstia. Raîde come l’alumwâr, li Pèklèy mèt l’ couviète èt s’ achîr dissus. Su ç’ timps-là : « Waye, mès bodènes ! Waye, mès fèsses ! » Oyi, waye tos costés, parce qui l’ Pèklèt aveûve lèyî l’s-èwîyes èt l’s-atatches di s’ man o canibwèstia !
– « Si t’ vous rèche foû di-d-là, rind me mi parole ! », di-st-i l’ Pèklèt. – « Dji tè l’ rind ! », criyeûve-t-i l’ diâle. Li Pèklèt s’ astampe en-z-apiçant l’ botèye avou l’ bènite eûwe do Vinrdi Sint èt ‘là l’ diâle ramouyî au moment qu’ i rét. Ûler, m’-n-ome! Et fritchî èvôye avou l’ feu à queuwe ! On n’ l’ a pus mauy rivèyu après l’ bambwès. Ety l’ Pèklèt s’ a continté di ç’ qu’ il aveûve. I faut dîre qu’ il aveûve ci qu’ gn-a d’ mia au monde : li boune aîr èt l’ solia do Bambwès. Il î ploût co bin èt nîver èt djaler èto, mins on s’ è caye on laid vîy côp ! Nos savans bin qui l’ solia, lès fleûrs èt lès frûts r’vêront on djoû èt qui l’ Bambwès sèrè todi on viladje qu’ il î faît bon viker.
Roger Viroux
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1890 |
Roger Viroux, in : La Voix de Bambois, oct. 1986
ONE HISTWËRE DI D’DINS L’ TIMPS
Voci one hstwêre qu’ on raconteûve quand dj’ èsteûve gamin, à l’ chîje :
Gn-aveûve dins l’ timps au Banbwès on djouweû d’ violon qu’ aleûve vôy lès coméres à Pontauri. Di ç’ timps-là, tot l’ monde aveûve one vatche ou deûs, saquants bèdots èt saquants pourcias. I s’ faît qu’ èmon s’ comére, on-z-aveûve touwé l’ pourcia, pace qu’ on-z-èsteûve do mwès d’ octôbe èt qu’ c’ èsteûve li momint d’ rimpli l’ salwè po l’ uviêr. Come c’ èst l’ ûsance dins ç’ cas-là, on-z-aveûve faît on din.ner d’ couchèt èt on-z-aveûve invité l’ curé, li famile èt lès vijins.
Come on bwèveûve avou ça èt tchanter, il aveûve pris s’ violon po-z-acompagner lès tchanteûs. On s’ aveûve bin amûsé djusqu’aus p’titès-eûres èt vo-le-là èvôye po rivenu au Banbwès au d’ truviès do Bwès l’ Abé. I gn-aveûve co pont di tch’min d’ fiêr, mins gn-aveûve li vôye qu’ î èst todi d’alieûrs èt qui vint rèche djusse à l’ cwane do camping di Dôye.
I gn-aveûve dè l’ lune èt il èsteûve tot gaîy. Tot d’ on côp, il ôt do brût padrî li dins lès bouchenisses. I s’ ritoûne bon-z-èt rwèd èt qwè-ce qu’ i vèt ? On leup qu’ a l’ aîr d ‘avorer sur li !
I n’ coûrt nin èvôye, mins i n’ pièd nin l’ tièsse. Èmon lès parints di s’ comére, on lî aveûve diné po sès parints èt sès frés èt soûs on bon kulo d’ tripes. Il è rauye on bokèt èt l’taper pa-d’vant l’ leup.
Do timps qui l’ leup l’ ramasse, i pète au diâle (…). Mins l’ leup a ieû rade sicafyî l’ bokèt d’ tripe, vos pinsez bin! Mins quand il a raprotchî, nosse Banbwètî lî a r’tapé on bokèt d’ tripe, ci qui faît qui l’ leup a co r’pièrdu do timps, èt insi djusqu’à tant qu’ gn-a ieû dè l’ tripe…
Tantia qu’ il a tapé s’ dêrin bokèt d’ tripe avou l’ papî aumomint qu’ i rècheûve foû do bwès. Èt vo-le-là sins tripe dins lès campagnes di Dôye, one miète di ç’ costé-ci do tèrin d’ camping d’ asteûre ! Èt l’ leup raprotcheûve !
Tot pièrdu, i comince à djouwer do violon: “Timps d’ èraler, timps d’ èraler ! Vos savoz bin qu’ lès feumes sont droles! …” Èt ‘là l’ leup què l’ lève do costé do bwès ! Chapé, on-ome ! Èt télemint binauje qu’ il a djouwé do violon djusqu’à s’ maujo … èt i d’mèreûve su l’ Batî. Tot l’ Banbwès èsteûve rèwèyî èt djurer èt maudi l’ sôléye, pinsin.n-t-is, qui djouweûve do violon à plin.ne nût!
I parèt qu’ c’ èst l’ dêrin leup qu’ on-z-a vèyu en Bèljike. C’ èsteûve dèviè 1890.
|
1910 - on bâtit l' chatau d' au (on construit le château d'eau)
(in: Le Messager, 25/06/1982)
Li banbwès (Bambois) - èglîje Sint-Biètrumé (église Saint-Barthélemy)
(Le Messager, 28/01/1983)
(in: Le Messager, …/2002)
L’ èglîje do Banbwès / L’ église de Bambois
Edgard Pire, in : La Voix de Bambois, août 1985
HISTOIRE DE L’EGLISE ET DU PRESBYTERE DE BAMBOIS
CHAPITRE I (2e partie) (1ère partie introuvable)
/ les anciens propriétaires du terrain où se trouvent actuellement l’église et le presbytère/
NICOLAS BAUDIN
Fils de Jacques et de Catherine François, né à La Haye (Hollande) en 1775, décédé à Namur, le 11 octobre 1844. Peintre de son métier, il avait épousé Marie-Alexandre. D’après les registres de l’état civil de Fosses, huit enfants sont issus de ce mariage. Marie-Hernestine Emile-Joseph Marie-Magdelaine Alexis-Narcisse Marie-Huriette Jean-Julle Marie-Eulalie Ambroise-Feuillen Au décès de Nicolasr Alexis devint le seul héritier de la ferme de Bambois, car ses soeurs,religieuses à Namur ont cédé leur part à leur frère, il en fut de même des trois autres frères.
NARCISSE BAUDIN
Fils de Nicolas, est connu sous son deuxième prénom. Né à Fosse le20 décembre 1820, décédé à Anvers, rue du Vanneau, le 13 oct. 1890. Peintre de son métier, il habitait Namur, rue des Brasseurs, mais il revenait chaque année à l’époque de la chasse passer quelques jours dans la ferme paternelle de Bambois où il s’était réservé une chambre qui communiquait avec une pièce aménagée en chapelle dans laquelle se trouvait un tableau sur bois, assez remarquable. Narcisse Baudin est cité dans le dictionnaire des peintres belges: Baudin N. seconde moitié du 19e siècle, peintre de genre. Le 17 octobre 1874, Narcisse Baudin vendra propriété à Bernard Hanotiaux, cultivateur et à son épouse Marie-Grégoire,.demeurant au Try Bernard, commune de Wanfercée-Baulet par acte de Me .Jeanmart, notaire rue E.Cuvelier 8 à Namur . En 1880, vente par jugement à Philippine Piron, rentière à Ciney. Philippine avait acheté la grange et annexes ainsi que tous les terrains: 9 ha.et quelques ares. En 1888, suite au jugement de 1880, la maison et bâtiment rural qui constituait le corps de logis de la ferme, contenance 6 ares 90 ca, ainsi que terre et jardin,contenance 14 ares 80 ca furent vendus à Remy-Mathot Moïse; il s’agit de la maison de Jules Pietquin route de St Gérard; Jules l’a achetée en 1950 aux héritiers Remy-Mathot. En 1891, vente de Piron Philippine à Mlle Jeanmart Adèle-Marie-Thérèse, rentière, rue E.Cuvelier, 8, à Namur (fille du notaire Jeanmart). En 1893, la grange et dépendances tombent en ruines. En 1897, démolition totale de ces ruines.
Après 1874 et au fil des années ,le nom de Baudin a été déformé dans la prononciation populaire pour faire place à Baudouin.Encore de nos jours, certaines personnes de Bambois et notamment Jean et Julie Delais disent: “Baudouin” pour désigner les terrains de l’ancienne ferme de Bambois.
(à suivre.)
P.E.
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In : La Voix de Bambois, sept. 1985 HISTOIRE DE L’EGLISE ET DU PRESBYTERE DE BAMBOIS
CHAPITRE II : La construction de l’église et du presbytère.
Le notaire Jeanmart est décédé à Namur, le 3/12/1886 .”En souvenir de son père et s’intéressant à notre village, Adèle Jeanmart envisage de faire construire à Bambois une magnifique église et un beau presbytère. Le 21 juillet 1898,. elle sollicite du collège des bourgmestre et échevins l ‘ autorisation de faire construire une église h Bambois,le long de la route de Tamines à Denée, entre les bornes 18 et 20,sur une parcelle de terrain, reprise au cadastre de la commune de Fosses rsous le n° 896 E à la section E. Cette autorisation est accordée. La construction débute en 1898. Surface de construction : 696 m2 90 dm.2.
Témoignages :
REMY Jules,né à St Gérard le 12/7/1879, marié à Fosses, le 16/4/1904 à Paulet Rosalie.-a fait son service militaire de 1899 à 1903. C’est l’année précédant son service aux armées qu’on a bâti l’église.- a habité la ferme Baudin qui était propriété de ses parents, Remy Mathot Möise qui l’avaient achetée par jugement en 1888.- il y avait deux pièces transformées en chapelle et d’eux étangs derrière la maison. REMY Léon,né à Fosses le 22/5/1892.- a- habité la maison, actuellement de JuTes Pietquin.il confirme le début de la construction de l’église et; de la cure en 1898, de l’école en 190l(par l’administration communale) DEPROOT Alice,née à Fosses le 1/10/1898. -Sa mère lui a toujours raconté qu’elle était née l’année ou l’on a commencé la construction de l’église. Sa mère faisait à manger pour les ouvriers maçons et ceux-ci se sont cotisés pour lui acheter sa robe de baptême. D’après Gaston Fauville, les pierres qui ont servi à la construction de l’église et du presbytère ont été extraites et façonnées au fer, au lieu dit Haye Mayet, commune de Maison St Gérard d’après le témoignage de son père Emile, né le 13/11/1876.
Nos témoignages sont dans les limites de la véritéren effet, après la construction de l ‘ église , deux plaques avec inscriptions en latin furent placées au mur de chaque coté du choeur. Elles ont été enlevées et se trouvent entreposées dans la sacristie de gauche-la traduction a été réalie par l’abbé Kaisin.
Plaque côté gauche du chœur :
Ferdinand Mallar et les habitants du lieu-dit”Bambois” prirent soin de poser cette pierre (en souvenir) de Madame Adèle Jeanmart qui de ses propres deniers , érigea cette église à la mémoire de son père Barthélémy Jeanmart.
Plaque côté droit du choeur : En l’année 1900,1e 16 mars ,1 ‘ illustrissime et reverendissime Seigneur Thomas Louis Heylen, évêque de Namur a béni solennellement cette église. En dessous se trouvent les armoiries de cet évêque avec sa devise : “Prudent comme un serpent et simple comme une colombe” .
Le titulaire de l’église est “Saint Barthélémy”. Le tympan au dessus du porche d’entrée porte l’inscription gravée dans la pierre:
A La mémoire de Me Barthélémy Jeanmart Notaire à Namur Y décédé le 3 décembre 1886
(à suivre)
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In : La Voix de Bambois, oct. 1985
HISTOIRE DE L’EGLISE ET DU PRESBYTERE DE BAMBOIS
La construction de l’église et du presbytère. (suite)
Le mois passé, noue vous avions parlé de la construction de l’église. Concernant le presbytère, la menuiserie du rez de chaussée est en chêne (comme toute la menuiserie de 1 ‘église )mais les planchers et portes du 1er. étage et grenier sont en sapin du pays. Le 20 mars 1899, Melle Jeanmart s’engage à faire donation de l’église lorsque ce hameau sera érigé en chapelle. Le 23 avril 1900, par arrêté royal, la section de Bambois est érigée en chapelle. Léon Remy racontait que le bâtiment qui devait servir de presbytère fut occupé en 1903 par des religieuses françaises qui ouvrirent un pensionnat. En effet,après la loi du 1er. juillet 1901 sur les congrégations religieuses , quatre religieuses enseignantes(originaires d’un couvent de Roye):
Conte Marie, née à Villefranche, le 8/07/1868, Leroy Germaine , née à Airerle 19/06/1876. Ségas Célina,née à Fontenay aux Roses, le 18/07/1876. Gourtiat Marie, née à Eglisolles,le 16/07/1865. sont venues ouvrir un pensionnat ,1e 16/10/1903, au n°20 de la Grand’route de Bambois ;c ‘est le presbytère actuel. La 3e est partie pour Dison le 18/10/190 6. Les écolières françaises étaient Caras Renée(10 ans),Jupin Joséphine(ll ans) ,Gloisiaux Adèle(l2 ans), Petit Philomène(l5 ans), Maillet Antoinette(l5 ans ) ,Niquet Madeleine(l2 ans),Petibou Fernande (8ans), Duquenne Margueritte(l2 ans), Poiré Marie(9 ans). Ce couvent a sans doute existé jusqu’en 1906, année où le curé Delforge vint s’installer au presbytère n°20,par après n°32.
Tout ce monde français fut rayé d’office le 24/ll/1911(sauf la 3e).
La donation – la faillite – la Guerre de 14-18 à nos jours
Le 30/12/1908, Melle Adèle Jeanniart fait donation de l’église de Barnbois à la fabrique d’église de Fosses(acte du notaire Delvigne,rue Godfroid,17 à Namur. L’acte de donation: 1 Melle Jeanmart fait donation à la fabrique d’église de Fosses de l’im-meuble bâti sur 696 m2 90 dm2 – l’autel, le confessionnal,! ‘armoire, fauteuils, s tatues , vitraux, vêtement s sacerdotaux. . .estimât ion: 79. 208, 95 fr. 2_.La donatrice se réserve la pièce qui se trouve au-dessus de la sacristie de gauche(depuis 1970, cette pièce a été murée efit* coeur). 3_.La donatrice sollicite la célébration de six messes basses par année, deux pour ses parents, deux pour son frère Charles, deux pour elle.
Le 5/06/1910, l ‘acte de donation paraît au moniteur belge.
Le 13/01/1911. Melle Jeanmart est déclarée en faillite. A la déclaration de celle-ci, la donation a été remise en question, elle aurait été réalisée en fraude des droits des créanciers car quatre maisons qu’elle possédait à Namur étaient hypothéquées .Pour valider cette donation, les curateurs proposèrent à la fabrique d’église de Fosses le paiement d’une somme de 14o295 ft. Finalement , un accord fut conclu, la fabrique paya 6.000 FrvQuant au presbytère, il fut vendu à Prosper Riboux, immeuble, jardin, et terrain 10 ares 95 ça. Concernant les terrains, des lots furent constitués et vendus à plusieurs personnes de Bambois: David-Monroy, Clause François, Yiroux François, etc.
Que penser de cette failliter à l ‘analyse des éléments de fond, on peut dire:
a) Melle Jeanmart a postposé sa décision de donation pendant 8 ans et 8 mois et ce probablement pour des raisons financières. b) Il semble que lors de la construction de l’église et du presbytère, des erreurs appréciation ont été commises. c) Au cours de la période qui a suivi la construction jusque 1910, une solution aurait pu et du être trouvée pour éviter à Melle Jeanmart ,cet échec.
Il serait intéressant d’établir une comparaison entre le coût de l’église en 1900 et une constuction de ce genre en 1985. Le prix de 1900 est à multiplier par + 300.A cette époque,d’après Gustave Dégrève un travailleur de force gagnait de 4 à 5 Fr par jour.
Au cours de la guerre 1914-1918,Gaston Fauville apporte le témoignage suivant. Des officiers allemands avaient pris possession du presbytère et au cours des derniers mois avant 1’armistice, des prisonniers italiens en grand nombre occupèrent l’église.
Souvenirs pénibles et inoubliables, malgré nos jeunes années, d’avoir vu ces malheureux qui bien souvent ne recevaient de l’armée occupante qu’un peu de soupe pour subsister.«La surveillance n’était pas rigoureuse, ils déambulaient dans le village en quête d’un peu de nourriture.D’autres en assez grand nombre étaient entassés dans les granges et fenils et vivaient dans une misère indescriptible. Certains étaient dans un état de faiblesse extrême et durent être secourus par des âmes charitables. Des fourneaux de fortune se voyaient un peu partout, même à l’intérieur de 1’église, pour cuire leur nourriture plus que rudimentaire. Le 11 novembre 1918r jour de l’armistice, fut pour eux un jour de joie immense qu’ils manifestèrent par des chants d’allégresse ininterronpu», même durant toute la nuit. Le lendemain, ils prirent, pédestrement, le chemin du retour et l’on ne sut jamais comment ils ont régné leur patrie ; tous les moyens de transport étaient désorganisés. Après leur retour en Italie et le départ des derniers allemands, des soldats écossais(en kilt) s’installèrent au presbytère et faisaient la joie des enfants de notre âge, par de longues marches dans les prairies d’alentour, au son de leurs cornemuses. Jean Delais confirme le témoignage de Gaston, il souligne la détresse de ces prisonniers italiens qui étaient remplis de poux.
Le 5 mars 1919, par décision de Monseigneur Heylen, évêque de Namur, la chapellerie de Bambois est érigée en succursale épiscopale. Le 20 mars 1919, est nommé le premier curé épiseopal de Bambois: l’abbé Joseph Cambier, né à Lesves le 31 mai 1882, démobilisé de l’armée belge, ancien vicaire de Biesmes. C’est le deuxième dimanche après Pâques, le 4 mai 1919, que l’abbé Crepin, doyen de Fosses, vint procéder à la cérémonie de l’installation canonique du premier curé de Bamboie.
Le 24 février 1920, Prosper Riboux vend le presbytère de Bambois à Joseph Crepin pour le compte de la fabrique d’église de Fosses pour la somme de 14.107 Fr (acte du notaire Morimont de St Gérard) . Notre premier curé l’abbé Cambier paya cette somme de ses propres deniers. (Jos. Crepin en fait part dans “Les Cloches de Saint Feuillen” n°33 de 1925.)
La première tâche de l’abbé Cambier à son arrivée chez nous ,fut le rachat du presbytère. Pendant les trente-quatre années qu’il assura le service à Bambois, ilexerça sa mission sacerdotale avec comme valeurs essentielles le souci et le respect des autres,valeurs qu’il met en pratique d’une façon exemplaire, avec sincérité et simplicité. A son départ de Bambois en décembre 1953 , il a été aumônier au home Dejaive jusqu’au 16 juin 1958, il prit sa retraite à Carnières oâ il est décédé le 22 août 1960. Son corps fut fut ramené au presbytère de Bambois et grâce au dévouement du regretté abbé Piérard. D’après Rachelle Bert, le cerceuil de l’abbé Cambier fut réouvert car de nombreuses personnes souhaitaient revoir une dernière fois “leur bon vieux curé” .Le dernier souhait de l’abbé Cambier était réalisé: “Être inhumé à Bambois”. Des mains anonymes et reconnaissantes vont encore bien souvent fleurir sa tombe.
Monsieur le Curé Cambier à l’évocation de votre souvenir qui est resté bien vivant chez ceux qui vous ont connu:”Tirans noss’tchapia”. Le 22 février 1924 fut créé l ‘asbl. “Association des oeuvres paroissiales du doyenné de Fosses” (moniteur belge du 1/05/1924,la fabrique d’église transfert à cette a.s.b.l. l’église de Bambois, le presbytère et le terrain joignant celui-ci.
Au début des années 1970, de nombreuses modifications furent apportées à lrintérieur de l’église : suppression du coeur, banc de communion, chaire, remplacement des chaises, électrification du fonctionnement des cloches,… dans le cadre de ces modifications, il faut souligner les oeuvres de Marcel Nulens: Noël 1972 – Christ en gloire en cuivre battu et patiné au feu,1,5 m/1,90 m, sur croix en fer,2,30 m/3,60 m,placé au mur du choeur. Pâques 1973 – Chandelier pascal en cuivre battu et patiné,hauteur:1,20 m. Février 1974 – Porte de tabernacle en laiton ciselé patiné et émaillé, carré de 31 cm.
Prochain article : Les prêtres à Bambois.
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In : La Voix de Bambois, nov. 1985 CHAPITRE III – Les Prêtres à Bambois
Avant 1900, la section de Bambois était administrée par le clergé de Fosses. Après la bénédiction de l’église le 16 mars 1900,un vicaire fut nommé à demeure à Bambois, il devait administrer cette section sous la direction du doyen de Fosses.
Ces différents vicaires furent :
1) Faÿ Jules Arthur, Désiré – né à Rosée, le 17/12/1875. – ministre du culte catholique. – venu de Rancennes (France), le 10/2/1898. – parti pour Champion le 13/11/1901. – vicaire de Fosses – habitait rue du Chapitre, 13. – a assuré provisoirement le service.
2) Lizin Joseph fils d’Alexandre Joseph et Bouillon Marie-Catherine. – né à Houyet le 12/05/1876 ; arrivé à Fosses le 31/12/1900. – chapelain – habitait rue du Baty,5. – parti pour Wancennes (3 km.de Beauraing) le 2/6/1906.
3) Delforge Gilles, Joseph, Camille – (surnommé par Léon Remy:”li minteûr”) – né à Ciney le 7/10/1879. -prêtre venu de Bastogne, séminaire, le 25/9/1906, avec sa soeur Maria, née le 7/10/1878. – habitait route de Ligny, 20. -parti pour Moncourt (18 km de Marche) le 27/3/1909.
4) Bernard Victor, Joseph, Ghislain (de Pontaury, selon Léon Remy), – né à Mettet, le 4/6/1876. – prêtre catholique – venu d’Erezée le 8/5/1909 – a habité Grand-Route de Bambois n°32. – parti pour Soulme (17 km de Philippeville) le 26/8/1916.
5) Pendant la grande guerre, la section de Bambois fut administrée par les vicaires de Fosses : Poncelet et Davin, et le R.P.Bruno, bénédictin de Maredsous (de 1916 à 1919).
6) Cambier Joseph – 1er curé de Bambois – né à Lesves le 31/5/1882. – curé venu de Biesmes le 19/3/1919 avec sa mère, Bodson Victorine (décédée à Fosses,le 10/1/1921.) – aumonier au Home Dejaive de 1953 à 1958. -parti pour Carnières le 16/6/1958, décédé, le 22/8/1960.
7) Piérard Désiré, Joachim, Marie,Hélène – né à St-Servais le 24/7/1921. -fils de Alfred, Jules, Joseph Gillain et de Dethy Clémence, Eugénie, Joséphine. -curé venu de Namur le 20/12/1953 -parti pour Neffe le 17/10/1964. – décédé dans un accident d’auto, le 11/8/1967.
8) Cornet Joseph, Lucien, Etienne. – fils de Henri, Joseph et de Meisch Catherine. – né a Mellier,le 14/1/1920 – missionnaire. -venu de Fraire le 28/10/1964 – parti pour le Zaïre le 2/8/68.
9) Paquet Jacques, Marie, Augustin – fils de Joseph, Jacques, Gilles et de Dopagne Marie, Jeanne. – né à Bertrix, le 2/7/1931 – curé venu de Jambes le 30/8/68. -parti pour Moignelée le 15/9/1973.
10) Dricot Alphonse (Père Elisée) – fils de Elisée et Leloup Juliette. – né a Dourbes le 29/2/1920. – assomptionniste venu de Saint-Gérard (fin de l’abbaye de Brogne) le 15/9/1973 avec trois autres pères : Vandemeerschen Georges (Père Vincent), Nicolas Albert, Déom Eugène (frère Eugène). – parti pour St.Gérard (prieuré N.D.) le 1/9/1977.
11) Pirmez René, Jean Marie Georges Emmanuel. – Français – fïls de Robert et Hermès Marie. – né a Grand-Halleux le 19/10/36 – curé venu de Moignelée le 1/9/1977.
Prochain article dans cent ans !
Edgard Pire
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èglîje do Banbwès / historike - église de Bambois / historique
(Roger Angot, M%aurice Chapelle, Historique de l’église de Bambois, Le Messager, 28/1-25/02 – 1983)
rivûwe pârwèssiâle : ègzimplaîre / revue paroissiale: exemplaire: "La Voix de Bambois"
èglîje do Banbwès : 2000: cintenaîre / église de Bambois: 2000 : centenaire
3. Bambois en 1914-18 / Li Banbwès en 1914-18
Li Banbwès au mwès d' awous' (Bambois au mois d'août 1914)
(in: Jean Schmitz, Norbert Nieuwland, L’invasion allemande dans les provinces de Namur et de Luxembourg, T3, Tamines et la bataille de la Sambre)
l’ èglîje do Banbwès en 1914-118 / l’église de Bambois en 1914-18
in : La Voix de Bambois, oct. 1985
HISTOIRE DE L’EGLISE ET DU PRESBYTERE DE BAMBOIS
Au cours de la guerre 1914-1918, Gaston Fauville apporte le témoignage suivant. Des officiers allemands avaient pris possession du presbytère et au cours des derniers mois avant 1’armistice, des prisonniers italiens en grand nombre occupèrent l’église.
Souvenirs pénibles et inoubliables, malgré nos jeunes années, d’avoir vu ces malheureux qui bien souvent ne recevaient de l’armée occupante qu’un peu de soupe pour subsister. La surveillance n’était pas rigoureuse, ils déambulaient dans le village en quête d’un peu de nourriture. D’autres en assez grand nombre étaient entassés dans les granges et fenils et vivaient dans une misère indescriptible. Certains étaient dans un état de faiblesse extrême et durent être secourus par des âmes charitables. Des fourneaux de fortune se voyaient un peu partout, même à l’intérieur de 1’église, pour cuire leur nourriture plus que rudimentaire.
Le 11 novembre 1918, jour de l’armistice, fut pour eux un jour de joie immense qu’ils manifestèrent par des chants d’allégresse ininterrompu, même durant toute la nuit. Le lendemain, ils prirent, pédestrement, le chemin du retour et l’on ne sut jamais comment ils ont régné leur patrie ; tous les moyens de transport étaient désorganisés. Après leur retour en Italie et le départ des derniers allemands, des soldats écossais (en kilt) s’installèrent au presbytère et faisaient la joie des enfants de notre âge, par de longues marches dans les prairies d’alentour, au son de leurs cornemuses. Jean Delais confirme le témoignage de Gaston, il souligne la détresse de ces prisonniers italiens qui étaient remplis de poux.
4 Li Banbwès ètur 1918 èt 1939 / Bambois entre 1918 et 1939
Roger Viroux, in : La Voix de Bambois, juin-juillet 1988
Li Banbwès di d’vant l’ guêre
Li Banbwès di d’vant 1′ guêre, c’ èsteûve on bia viladje. I l’ èst co, maugré qu’ on l’ a bran.mint gâté. One route di bèton èt dès campings qui s’ vôyenut d’ au lon, ça n’ èst nin fwârt bia, mins c’ è-st-on viladje avou bran.mint dè l’ vêrdeû, çu qui vout dîre dè 1′ boune aîr èt dès tchants d’ mouchons ( tant pire po lès cèréjes !). Divant 1′ guêre, taurd au nût, on n’oyeûve pus rin, sauf tènawète on côp one sôléye qui tchanteûve ou causer tote seûle.
Do djoû, c’ èsteûve lès gârlots dès tch’vaus èt dès boûs èt 1′ brût dès reuwes di bègnon ou d’ tchaur cèkléyes di bindadjes di fiêr su lès cayaus. A l’ vwès qui criyeûve : “Iû !” su l’ atèléye, on r’conecheûve li tchèron.
Pacôps, on tch’vau passeûve è courant, avou one tchèrète : li mârtchand d’ pwin, li mârtchand d’ légumes, qui vindeûve dès sorèts èto. Li dîmègne, c’ èsteûve dès djins qui v’nin.n à tchèrète d’on-ôte viladje po dîre bondjoû à dè l’ famile ou dès cias qu ‘ ènn alin.n’ . Lès-évênemints, c’èsteûve li grand feu, li porcèssion, li dicauce, li Sint-Fouyin, lès doûs !
Li preumî camion qu’ gn-a ieû au Banbwès, ç’ a stî Françwès Viroux qu’ l’ a ieû – Tot frin.nant po-z-arèter, i lî criyeûve : “Auwe, Louwisse !” Il a todi lomé tos ses tch’vaus insi ! Do pus lon qu ‘ dji m’ rissovin, dji r’vè l’ camion da Suplèt, qu’ i mwinrneûve sès dinréyes avou, èt l’s-autos da Fernand Evrard, da René Riboux et da Edmond Rifflart, èt lès camionètes da Joseph Jemoulin (mârtchand d’ lacia ) èt dau Chès Galand (mârtchand d’ bûre èt d’ ous). Li preumî posse qu ‘ i gn-a ieû au Banbwès ou onk dès preumîs, ç’a stî l’ cia da Camile Gravy. Ça faît qu’à l’ ètèremnit do Rwè Albert èt au cia da l’ Rin.ne Astrid, li maujo èsteûve plin.ne bôkéye dès djins qu’ choûtin.n..
Gn-aveûve tot l’ min.me one saqwè qu’ aleûve mia qu’ asteûre : li posse aus lètes : on-z-aveûve li gazète èt lès lètes min.me li dîmègne, èt lès lètes alin.n ossi rade qu’ asteûre. On d’mandeûve seûremint auzès djins di n’ nin trop kèrdjî 1′ facteûr, èt su lès lètes qui n’ prèssin.n nin, on mèteûve on timbe avou one binde èsprès : ” Ne pas livrer le dimanche – Niet bestellen op zondag” . Quausu tot 1′ monde aveûve po 1′ mwins’ one vatche, min.me lès-ovrîs, èt avou ça, one pature ou deûs po fé tchampyî èt po fèner. Faut dîre qui lès feumes alin.n à campagne èt qu’ gn-aveûve min.me bran.mint qui fautchin n. Lès-èfants fènin.n èt mèchener, èt planter èt rauyî lès canadas èt min.me lès bétrâles.
Maugré qu’ gn-aveûve bran.mint dès ayes, gn-aveûve dès prés qu’ n’avin.n pont d’ cloture èt lès feumes ou l’s-èfants alin.n au tchamp avou lès vatches. Li djudi après 1′ din.ner, lès cias qu’ n’ avin.n pont d’ vatches alin.n co bin au tcharnp avou l’s-ôtes. Tènawète on côp, tot djouwant, on rovieûve di waîtî auzès vatches èt èlle alin.n à maraude aus clâves ou aus dinréyes do vijin, èt ça finicheûve co bin pa one danse. One pratike qu’ a bran.mint disparètu, c’ èst d’ aler à maraude. Lès cias qu’ avin.n dès frûts è leû djârdin alin.n à maraude come lès-ôtes. Ca lzeû choneûve mèyeû !
(à l’ sûte)
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Roger Viroux, On-ome do Banbwès, in : La Voix de Bambois
Mi man aveûve on mononke qui les Banbwètîs qu’ ont d’pus d’ cinkante ans au djoû d’ odjoûrdu ont bin conu : Joseph Cornil. Ça n’ vos dit rin ? Èt l’ Canârd, qui d’mèreûve dins one pitite basse blanke maujo qu’ toûrneûve si dos à l’ reuwe do Grand Vèvî èt waîtî su Dôye ? Vos vos sovenoz ? È bin, c’ èsteûve li min.me ome, mins tot l’ monde li lomeûve li Canârd ! Si maujo èsteûve èwoù-ce qui Jules Depraute a bâti one bèle modêrne maujo, pa-d’vant l’ cène da Marie-Thérèse Courteille.
Quand djè l’ rèscontreûve, mi mononke tauye, djè lî d’djeûve :”Bondjoû, mononke Canârd !”, èt i m’ dijeûve, come à tos l’s-ôtes gamins : “A, pichate !” On côp, quand on fieûve dès sweréyes po l’ football èmon li P’tit Gusse, dins one pîce, Lèyon Aerts fieûve li rôle d’on vîy, qui vèyeûve voltî lès djon.nès feumes. A on momint doné, il è purdeûve one su s’ choû èt i lî causeuve tot doûcemint. On n’ oyeûve pus on seul brût qui v’neûve dè l’ sâle. Tot d’on côp, on-z-ôt : “Vîy bok !” C’ èsteûve li Canârd qui d’djeûve tot hôt ç’ qui tot l’ monde pinseûve tot bas !
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4 Li Banbwès ètur 1918 èt 1939 / Bambois entre 1918 et 1939
Roger Viroux, in : La Voix de Bambois, juin-juillet 1988
Li Banbwès di d’vant l’ guêre
Li Banbwès di d’vant 1′ guêre, c’ èsteûve on bia viladje. I l’ èst co, maugré qu’ on l’ a bran.mint gâté. One route di bèton èt dès campings qui s’ vôyenut d’ au lon, ça n’ èst nin fwârt bia, mins c’ è-st-on viladje avou bran.mint dè l’ vêrdeû, çu qui vout dîre dè 1′ boune aîr èt dès tchants d’ mouchons ( tant pire po lès cèréjes !). Divant 1′ guêre, taurd au nût, on n’oyeûve pus rin, sauf tènawète on côp one sôléye qui tchanteûve ou causer tote seûle.
Do djoû, c’ èsteûve lès gârlots dès tch’vaus èt dès boûs èt 1′ brût dès reuwes di bègnon ou d’ tchaur cèkléyes di bindadjes di fiêr su lès cayaus. A l’ vwès qui criyeûve : “Iû !” su l’ atèléye, on r’conecheûve li tchèron.
Pacôps, on tch’vau passeûve è courant, avou one tchèrète : li mârtchand d’ pwin, li mârtchand d’ légumes, qui vindeûve dès sorèts èto. Li dîmègne, c’ èsteûve dès djins qui v’nin.n à tchèrète d’on-ôte viladje po dîre bondjoû à dè l’ famile ou dès cias qu ‘ ènn alin.n’ . Lès-évênemints, c’èsteûve li grand feu, li porcèssion, li dicauce, li Sint-Fouyin, lès doûs !
Li preumî camion qu’ gn-a ieû au Banbwès, ç’ a stî Françwès Viroux qu’ l’ a ieû – Tot frin.nant po-z-arèter, i lî criyeûve : “Auwe, Louwisse !” Il a todi lomé tos ses tch’vaus insi ! Do pus lon qu ‘ dji m’ rissovin, dji r’vè l’ camion da Suplèt, qu’ i mwinrneûve sès dinréyes avou, èt l’s-autos da Fernand Evrard, da René Riboux et da Edmond Rifflart, èt lès camionètes da Joseph Jemoulin (mârtchand d’ lacia ) èt dau Chès Galand (mârtchand d’ bûre èt d’ ous). Li preumî posse qu ‘ i gn-a ieû au Banbwès ou onk dès preumîs, ç’a stî l’ cia da Camile Gravy. Ça faît qu’à l’ ètèremnit do Rwè Albert èt au cia da l’ Rin.ne Astrid, li maujo èsteûve plin.ne bôkéye dès djins qu’ choûtin.n..
Gn-aveûve tot l’ min.me one saqwè qu’ aleûve mia qu’ asteûre : li posse aus lètes : on-z-aveûve li gazète èt lès lètes min.me li dîmègne, èt lès lètes alin.n ossi rade qu’ asteûre. On d’mandeûve seûremint auzès djins di n’ nin trop kèrdjî 1′ facteûr, èt su lès lètes qui n’ prèssin.n nin, on mèteûve on timbe avou one binde èsprès : ” Ne pas livrer le dimanche – Niet bestellen op zondag” . Quausu tot 1′ monde aveûve po 1′ mwins’ one vatche, min.me lès-ovrîs, èt avou ça, one pature ou deûs po fé tchampyî èt po fèner. Faut dîre qui lès feumes alin.n à campagne èt qu’ gn-aveûve min.me bran.mint qui fautchin n. Lès-èfants fènin.n èt mèchener, èt planter èt rauyî lès canadas èt min.me lès bétrâles.
Maugré qu’ gn-aveûve bran.mint dès ayes, gn-aveûve dès prés qu’ n’avin.n pont d’ cloture èt lès feumes ou l’s-èfants alin.n au tchamp avou lès vatches. Li djudi après 1′ din.ner, lès cias qu’ n’ avin.n pont d’ vatches alin.n co bin au tcharnp avou l’s-ôtes. Tènawète on côp, tot djouwant, on rovieûve di waîtî auzès vatches èt èlle alin.n à maraude aus clâves ou aus dinréyes do vijin, èt ça finicheûve co bin pa one danse. One pratike qu’ a bran.mint disparètu, c’ èst d’ aler à maraude. Lès cias qu’ avin.n dès frûts è leû djârdin alin.n à maraude come lès-ôtes. Ca lzeû choneûve mèyeû !
(à l’ sûte)
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Roger Viroux, On-ome do Banbwès, in : La Voix de Bambois
Mi man aveûve on mononke qui les Banbwètîs qu’ ont d’pus d’ cinkante ans au djoû d’ odjoûrdu ont bin conu : Joseph Cornil. Ça n’ vos dit rin ? Èt l’ Canârd, qui d’mèreûve dins one pitite basse blanke maujo qu’ toûrneûve si dos à l’ reuwe do Grand Vèvî èt waîtî su Dôye ? Vos vos sovenoz ? È bin, c’ èsteûve li min.me ome, mins tot l’ monde li lomeûve li Canârd ! Si maujo èsteûve èwoù-ce qui Jules Depraute a bâti one bèle modêrne maujo, pa-d’vant l’ cène da Marie-Thérèse Courteille.
Quand djè l’ rèscontreûve, mi mononke tauye, djè lî d’djeûve :”Bondjoû, mononke Canârd !”, èt i m’ dijeûve, come à tos l’s-ôtes gamins : “A, pichate !” On côp, quand on fieûve dès sweréyes po l’ football èmon li P’tit Gusse, dins one pîce, Lèyon Aerts fieûve li rôle d’on vîy, qui vèyeûve voltî lès djon.nès feumes. A on momint doné, il è purdeûve one su s’ choû èt i lî causeuve tot doûcemint. On n’ oyeûve pus on seul brût qui v’neûve dè l’ sâle. Tot d’on côp, on-z-ôt : “Vîy bok !” C’ èsteûve li Canârd qui d’djeûve tot hôt ç’ qui tot l’ monde pinseûve tot bas !
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5 Li Banbwès en 1940-45 / Bambois en 1940-45
Alida èt Henri van Ryssel, "Djusse dins lès Nâcions" / Alida et Henri Van Ryssel, "Justes parmi les Nations"
(VA, 06/011/2007)
6 li scole do Banbwès / l’école de Bambois
li scole do Banbwès / l'école de Bambois
(page de couverture d’une brochure sur l’historique de l’école publiée en 1986)
li scole do banbwès dins l's-anéyes 1900 / l'école de Bambois dans les années 1900
Au mitan, mi grand-mére, Valentine Cornil. / Au milieu, ma grand-mère. Qui d’ ôte? / Qui d’autre?
Historique de l’école maternelle / gardienne et primaire de Bambois
1898-1976 |
Nosse vîye sicole, 1903-1986
INTRODUCTION
En 1956, j’ai rencontré, lors d’un camp de vacances, Paule DUPONT qui était étudiante à l’école normale en vue de devenir institutrice comme sa cousine qui était institutrice a. l’école communale de Bambois En septembre 1969, ayant épousé “le p’tit Boucher”, je suis venue habiter votre village. En 1973, notre aîné est entré à l’école de Bambois,en 1973 notre seconde et en 1976 notre petit garçon handicapé,alors que l’aîné dut descendre faire ses primaires à Fosses,1’école de Bambois ayant fermé sa section primaire , faute d’inscriptions. En 1983, notre dernier est entré à “nosse vîve sicole”.En septembre 1984 , crac!… L ‘ école de notre village est fermée. L’échevin de l’Instruction Publique, avec le Collège et le Bourgmestre, ont obtenu une dérogation. En janvier 1985, un Comité de parents se forme en vue de mettre diverses activités en route et surtout vous sensibiliser aux problèmes que rencontre votre “vîye sicole”., En janvier 1986, lors d’un goûter des anciens élèves, quelques-uns d’entre vous avaient des photos;vous vous racontiez anecdotes et souvenirs et vous trouviez dommage de laisser fermer votre Ecole sans en garder un souvenir vivace pour vous et vos enfants. Monsieur Angot qui a écrit l’historique du “Grand Etang” a aussi, grâce à ses recherches, écrit l’historique de votre école de 1898 à …
Auteur : la maman de Pol (Lessire)
HISTOIRE DE L’ECOLE DE BAMBOIS DE 1898 à 1986
Le 20 août 1898, Monsieur Charles PROCET, architecte à Dampremy a dressé le devis estimatif pour la construction d’une école gardienne avec logement pour l’institutrice à Bambois. Ce devis estimatif fut approuvé par le Conseil Communal de Fosses en sa séance du 28 février 1899. Par arrêté du 21 août, la Députation Permanente de Namur autorise la construction de l’école de Bambois. Les travaux de construction furent menés en 1899. Le 12 juin 1899, Monsieur Achille NAMECHE, entrepreneur (père de Madame HAINAUT, de Fosses fut déclaré adjudicataire par 1’Administration Communale pour la somme de 19.250 frs. devenue 20.516,81 frs avec les suppléments pour la construction. Cette adjudication fut approuvée par la Députation Permanente le 28 juillet 1899. Le 18 juillet 1899,1’Administration Communale avait confié à Monsieur NAMECHE la construction de 1’école ; selon le cahier des charges (art.8) les travaux devaient être terminés endéans les 6 mois de la notification., Or le 28 juin 1900, ces travaux n’étaient pas terminés. Le 6 septembre 1900,les travaux n’étaient pas encore entièrement terminés. La réception provisoire des travaux par Monsieur Charles PROCET, architecte, eut lieu le 25-10-1900 et la réception définitive le 10-06-1901.
Dans une note signée le 22 mars l860, il ressort qu’il était pourvu à l’instruction des élèves des sections ci-dessous dans les écoles établies à Fosses centre . A la date du 22 mars l860, la population fossoise s’établit comme suit: a) Aisemont………………………………………..525 habitants b) Névremont……………………………………..360 habitants c) Bambois ……………………………………… 425 habitants d) Haut-Vent ……………………………………. 300 habitants e) Fosses centre ……………………………….. 1951 habitants
= 3561 habitants
En 1898, Madame Marchal-Muelle a été nommée institutrice primaire à Bambois, probablement dans un local prêté par le peintre Baudin. Elle y est restée jusqu’en octobre 1919 (pensionnée le 1-10-1919). Nombre d’élèves demandant l’instruction gratuite a l’école gardienne de Bambois: en 1908-1909 …………………………. 30 élèves en 1913 ……………………………… 30 élèves = 20 filles,10 garçons
Par décision du Collège échevinal , Madame Charlier-Martin fut transférée à l’école primo-gardienne de Bambois du 1er mars 1948 au 15 mai 1949 pour remplacer la titulaire Madame Rosé Jacqmain-Bouret malade et sur le point d’être pensionnée. La population scolaire de l’école de Bambois au 26-2-1946: -Section primaire: 19 élèves (1ère et 2ème années), -Section gardienne:21 élèves
Mademoiselle Germaine Godefroid, née à Fosses le 28-9-1912, désignée en qualité d’intérimaire à l’école mixte de Bambois à partir du 16 mai 1949 en remplacement de Madame Charlier-Martin, malade (collège du 14 mai 1949). En septembre I949, Madame Charlier-Martin fut intégrée à la section préparatoire pour filles à l’Ecole Moyenne de Fosses. Mademoiselle Germaine Godefroid de Haut-Vent fit un long intérim à Bambois mais ne fut pas nommée Ce fut Madame Suzanne Boccart-Verbaert qui entra en fonction le 1er septembre 1949.
Souvenir d’André Defleur : Quand la charrette du Bon Pain allait à 1’école, Madame Boccart donnait aux enfants habitant vers la plage la permission de partir plus tôt afin de profiter de la carriole de Noël Cornil.
Souvenir de Jeanne Cornil : Un jour que Willy Pierre était venu vendre des légumes à Madame Boccart, Jean-Claude Gosset s’était glissé dans la camionnette de Willy sans que personne s’en aperçoive. Arrive chez lui, Willy, le trouvant dans sa camionnette, est revenu à l’école ramener Jean-Claude. Madame Boccart et Willy l’ont tiré dans la classe. Jean-Claude qui se tenait au porte-manteau qui se trouve dans le couloir, sous le choc, a tout arraché (cela se voit encore) .
En septembre 1976, la SECTION PRIMAIRE de Bambois est fermée parce qu’il n’y a pas assez d’élèves inscrits (3). La SECTION GARDIENNE compte 11 élèves : 7 filles, 4 garçons.
Au dernier trimestre de 1976-1977,Madame Boccart, souffrante, a été remplacée par Madame Mauclet, ancienne institutrice de la section de Haut-Vent (section qui avait été fermée en septembre 1973).
En septembre 1977, 22 élèves sont inscrits:7 filles, 15 garçons. Madame Mauclet est nommée à Bambois par le Collège en septembre 1977.
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1976 |
FUSION DES COMMUNES . Monsieur DARGENT de Le Roux est nommé directeur général de toutes les sections de l’Ecole communale de Fosses.
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1978-1979 |
Année 1978-1979: 17 élèves sont inscrits : 4 filles, 13 garçons.
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1979-1980 |
Année 1979- 1980: 26 élèves sont inscrits : 13 filles, 13 garçons.
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1980-1985 |
JUIN 1980
Tous les enfants étaient présents à la Fancy-fair et présentaient à leurs parents et amis “Les Pingouins” Lessire Nicolas, Piraux Olivier, Brosteaux Angélique, Falque Frédéric, Lambert Jérôme, Denis Bernard, Falque Ingrid, Duchâteau Eveline, Renée Dimitri, Vandeloise Fabrice,Malter Benoît,Guiot Frédéric, Gollard Cindy, Brosteaux Franck, Vandeloise Sandrine, Fauche Frédérique, Falque Valérie, Piraux Anne-Sophie, Kaisin Martine, Kaisin Pascal, Devigne Caroline, Gaber Christelle, Ossen Cindy, Rifflart Anne-Lise, Lagneau Carole, Rouyr Frédéric .
En 1960 s’est constitué le premier Comité des parents de l’école de Bambois, sur le conseil de Jean Romain, alors Echevin de l’Instruction Publique:
Président : Monsieur PIRAUX. Trésorier: Monsieur VANDELOISE, tous deux parents d’enfants de l’école.
Année 1960-1981 : 25 élèves inscrits: 14 filles, 11 garçons. Année 1981-1982: 19 élèves inscrits: 8 fille, -11 garçons. Année 1982-1983: 22 élèves inscrits: 10 filles, 12 garçons.
Année 1984-1985: 12 élèves inscrits:- 4 filles; 8 garçons
Le 30 septembre : fermeture de la section communale de Bambois. Madame Mauclet avait inscrit des enfants fictifs dans son registre de présences. La section devait obligatoirement compter 20 élèves. La loi de rationalisation a joué en notre défaveur. Monsieur DARGENT et monsieur BRACHOTTE ont réuni les parents des enfants de l’école de Bambois, les ont mis devant l’obligation de fermer 1’école de notre village. Nous avions encore le choix de mettre nos enfants à Haut-Vent. Notre problème était d’être trop peu nombreux et trop près de l’école de Maison Saint-Gérard (2.000 mètres). Les parents n’acceptent aucun compromis ; si l’école est fermée, les enfants iront ailleurs. Madame MAUCLET est mutée à SART SAINT-LAURENT. Monsieur DARGENT et Monsieur BRACHOTTE ont réussi à obtenir un sursis. Les enfants de SART SAINT-LAURENT et de BAMBOIS (29) sont trop nombreux pour le local de SART-SAINT-LAURENT. D’où autorisation de garder les enfants de BAMBOIS à BAMBOIS. Monsieur DARGENT, ainsi que Monsieur .BRACHOTTE ont fait le tour des parents. Nous avons repris nos enfants qui étaient dans les écoles de FOSSES-LA-VILLE et les avons remis à BAMBOIS. Le Comité paroissial désirant contacter les parents de l’école de BAMBOIS, j’ai demandé à Madame MAUCLET de me donner les adresses des parents. J’ai proposé que nous formions un Comité de Parents. Cela intéressait les parents, mais personne ne voulait accepter un poste de responsabilité. Le 29 janvier, Madame MAUCLET avait un aceident: notre école n’avait plus d’institutrice. Deux puéricultrices de Vitrival se sont relayées auprès de nos enfants pendant toute une semaine. Le 29 janvier, Mademoiselle Françoise CHERUY prenait possession de la classe et de nos enfants pour une durée indéterminée. Début février, les parents se sont enfin décidés à former un Comité. 1) Premier goûter aux crêpes pour les enfants du village. 2) Cour de l’école mieux adaptée aux jeux des enfants grâce à 1 ‘ IDEF ( W. C . arrachés , mur d’enceinte nivelé, ainsi que le tarmac de la cour) 3) Sable dans le bac à sable grâce au camion de la commune ainsi que pelles seaux , etc… pour y jouer. 4).Mademoiselle CHERUY met tout son coeur à amadouer nos moutards qui étaient devenus de petit sauvages, grâce au matériel didactique que la caisse de l’école a pu lui fournir. 5) Mise sur pied, d’une tournante pour la (… illisible) les parents afin de laisser l’institutrice souffler un peu. 6) Il en est de même pour le bassin de natation à Biesme tous les vendredis 7) Le vendredi 29 juin à I8h.,renouvellement de la Fancy-fair qui réunit enfants, parents et amis dans la cour de 1’école,suivie par un buffet froid dans la salle paroissiale.
SEPTEMBRE 1985 : Le Collège, l ‘Echevin de l’Instruction Publique et le Directeur des écoles communales ont introduit une nouvelle requête auprès de Monsieur BERTOUILLE et ouvrent la section de BAMBOIS en septembre 1985. Nous sommes tous hors-la-loi ! Sont inscrits dans la section gardienne de BAMBOIS: 9 filles, garçons = 19 élèves
En mai, le Pouvoir organisateur avertit l’institutrice et les parents que la section de BAMBOIS fermerait ses portes le 30 juin 1986.Les parents désappointés abandonnent la lutte et décident d’organiser la “FETE DE L’AU REVOIR” le vendredi 27 juin. Le Bourgmestre, Monsieur BOIGELOT, et Monsieur DARGENT peuvent garder l’institutrice et ses élèves en les transférant dans la section de NEVREMONT qui possède deux locaux. Les institutrices, afin de faire plus ample connaissance, ont organisé différents activités communes et les classes se sont rendu visite mutuellement. Lors de la petite fête de fin d’année, les enfants des deux sections ont présenté une danse et une chanson à leurs amis et parents. Le barbecue qui clôturait l’année scolaire et la vie de notre petite école s’est déroulé dans la joie et la nostalgie. Plusieurs personnalités y participaient: Monsieur le Bourgmestre et quelques membres du Collège, Monsieur DARGENT, Madame BOCCART, institutrice de la section de 1949 à 1977- Dans leurs discours, ils ont regretté la fermeture de l’école, mais la section étant transférée à Névremont (Mademoiselle CHERUY prendra les enfants matin et soir à leur domicile), il n’est pas impossible que, dans quelques années l’école ouvre a. nouveau ses portes pour de nouvelles têtes brune! et que retentissent les cris des jeux des enfants. RADIO 7 qui était présente a retransmis à ses auditeurs l’ambiance de cet au revoir.
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1986 |
Le problème de l’école du Bambois, in : La Voix de Bambois, s.d. (1988 ?)
A l’appel de Albert Perot, une cinquantaine d’habitants du Bambois se sont rendus le samedi 1 août à 13 h 30 à l’école pour y planter deux drapeaux noirs et s’entendre commenter la situation. Comme plusieurs sociétés étaient intéressées par l’occupation occasionnelle de l’école, une demande avait été remise par le comité des fêtes le 21 janvier. A cette lettre, le collège répondait le 28 janvier en faisant mention d’un projet de convention existant avec le club de taïdo de Nèvremont. Après qu’Albert Perot eût reçu des assurances, hélas, seulement verbales, le projet vint au conseil. Seuls Roger Viroux et Robert Meuter s’y opposèrent, une minorité votant le projet, mais une majorité s’abstenant. Roger Viroux demanda qu’on reporte la décision à une prochaine séance après une réunion de délégués des sociétés intéressées : Marche, Walons Scrîjeûs, Football, Comité des Fêtes, etc., en arguant du fait que rien ne pressait et que la démocratie veut qu’on ne traite pas avec un intéressé, mais avec tous, et surtout les sociétés locales. Le bourgmestre décida malgré cela de passer au vote avec le résultat que vous connaissez. Ce qui est grave dans cette décision est que 1° Les sociétés du Bambois doivent demander l’autorisation à une société qui n’est pas du village, dont le comité mettra ” A LEUR CONVENANCE” le bien à la disposition do ces sociétés. Le comité gestionnaire peut donc refuser et demander une participation aux frais (…).
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un héros |
Edmond Chabot, héros de guerre, ancien élève de l’école de Bambois
Né à Fosses en 1921, élève de « nosse vîye sicole », puis de l’école moyenne de Fosses et ensuite de l’Ecole industrielle de Tamines, il décida en 1941 de quitter la Belgique occupée, gagne la France où il fut interné durant 9 mois, puis gagna l’Espagne où il connut encore le camp de Miranda pendant 16 mois. Il parvint enfin à s’échapper et arriva en Angleterre en 1943. Avec la célèbre Brigade Piron, il subit un entraînement intensif, débarqua en Normandie, libéra la côte belge puis la Hollande, dans des combats parfois violents et sanglants. Après la guerre, il participa à l’occupation en Allemagne puis, après une instruction spéciale fut affecté comme instructeur à la base de Schaeffen; il fut un des premiers belges à effectuer des sauts en chute libre de 1t. 500 m.et, à sa mort, était classé second au palmarès des parachutistes belges. Il fit avec ses hommes des sessions à 1’étranger, notamment 3 au Congo où il était durant les troubles de 196l. Il avait subi de multiples accidents qui lui avaient valu des fractures diverses et une fois des brûlures au 3ème degré en tombant sur une ligne à haute tension dans un exercice de nuit. Il était titulaire d’un nombre impressionnant de distinctions , mais malgré tous ces hauts faits et ces reconnaissances officielles, il restait d’une extrême modestie, fort taiseux de ses actes de courage, toujours calme et doux, mais sachant être jovial et fraternel. Le 26 juin 1963, au cours de manoeuvres militaires en Allemagne, le C-119 dans lequel il se trouvait comme instructeur parachutiste avec de jeunes miliciens fut atteint par erreur par un obus et, en perdition, allait s’abattre sur le sol lorsque, avec sang-froid et une abnégation totale, le 1er sergent-major Chabot fit sauter en catastrophe neuf des jeunes recrues, lui-même se sacrifiant en restant à bord pour assurer la manoeuvre, avant la catastrophe qui fit 38 victimes.
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Epilogue |
NOSSE VÎYE SICOLE
Robert DURIAUX (Wasab) Avril 1985
(Lès dêrins-èfants dizos 1′ plake di leû scole)
Li p’tite sicole di nosse viladje, Fine blanke èt nète dins 1′ payisadje, Sorît pa ses câraus r’lûjants À tos lès cias qu’ èle vèt tot v’nant.
Tote li djoûrnéye èt tote li nêt Èle choûte li p’tit richot tron.ner.
Djon.nes èt vîys l’ ont todi conu Avou si p’tit clotchî tchènu.
Li maîsse, on-ome qu’ èst fwârt capâbe, È s’ classe èst todi admirâbe.
Mins dispûs là saquants-anéyes Li situwâcion èst r’toûrnéye :
Là-t-i nin qu’ one sicole mwèyène, Qu’ èst bin lon, vêla, iute dès tiènes,
S’ a mètu, avou s’ -t-autobus’, À fé dins l’s-èfants rasibus’…
Au dèbut, l’ afaîre n’ a nin pris, Pace qui l’s-habitants ont compris
Qui tot compte faît, on-z-èst bin sâdje En d’mèrant è scole è s’ vilâdje.
Totes lès-afaîres à sinsâcion Finichenut pa awè raison :
Li scole s’ a si byin dispeûplé Qu’ i n’ î d’meûre pus qui quate pèlés.
Dins deûs-ans, li maîsse distèlerè; I n’ sèrè jamaîs remplacé;
I sèrerè l’ uch èt, si r’toûrnant, Vièrè l’ âme do viladje qui fout 1′ camp !
Lisez attentivement cet avertissement , cette poésie écrite par un instituteur qui a enseigné d’abord dans une petite école, puis dans une grande. Quant à moi, je suis un partisan inconditionnel des petites écoles. Mes enfants sont d’ailleurs allés à l’école du Bambois de l’âge de 3 ans à 8 ans (Il y avait alors 3 gardiennes et 2 primaires ) Je me rappelle une veille du 11 novembre, où la quinzaine d’enfants de l’école d’alors s’étaient rendus en cortège au monument aux morts sous la conduite de leur excellente institutrice, Mme Boccart. L’un portait le drapeau, deux autres l’encadraient, un autre portait des fleurs, deux autres l’encadraient, un autre encore déposait les fleurs, un autre commençait le prière, etc. Seuls, les tout-petits n’avaient aucun rôle à jouer. Autrement dit, chaque enfant était quelqu’un! Dans une grande école, un enfant est anonyme, perdu dans la masse, il ne connaît pas les autres, est bousculé par les grands, ne compte pas. En outre, un village sans école n’attire pas les jeunes ménages. La vie sociale, sportive, le folklore, le commerce en souffrent. Jugez en conscience et assumez vos responsabilités. A petit enfant, petite école, et vive l’école de son village : c’est là que les enfants apprennent à prendre conscience de la communauté. Parents, envoyez vos enfants à l’école du Bambois ! C’est leur intérêt !
Roger Viroux
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Li scole do Banbwès / L'école de Bambois - 1903-1986
(in: La Voix de Bambois, sept. 1985)
(années 1940 ?)
7 comèmorâcions / commémorations
Place do Banbwès / Place de Bambois - inaugurâcion do monumint / inauguration du monument (anéye / année ?)
Li Banbwès / Bambois - li monumint 1914-18 èt 1940-45
Li Banbwès / Bambois - monumint à l' langue walone / monument à la langue wallonne
8 pèrsonâlités / personnalités
Edmond Chabot
Né à Fosses en 1921, élève de « nosse vîye sicole », puis de l’école moyenne de Fosses et ensuite de l’Ecole industrielle de Tamines, il décida en 1941 de quitter la Belgique occupée, gagne la France où il fut interné durant 9 mois, puis gagna l’Espagne où il connut encore le camp de Miranda pendant 16 mois. Il parvint enfin à s’échapper et arriva en Angleterre en 1943. Avec la célèbre Brigade Piron, il subit un entraînement intensif, débarqua en Normandie, libéra la côte belge puis la Hollande, dans des combats parfois violents et sanglants. Après la guerre, il participa à l’occupation en Allemagne puis, après une instruction spéciale fut affecté comme instructeur à la base de Schaeffen; il fut un des premiers belges à effectuer des sauts en chute libre de 1t. 500 m.et, à sa mort, était classé second au palmarès des parachutistes belges. Il fit avec ses hommes des sessions à 1’étranger,notamment 3 au Congo où il était durant les troubles de 196l. Il avait subi de multiples accidents qui lui avaient valu des fractures diverses et une fois des brûlures au 3ème degré en tombant sur une ligne à haute tension dans un exercice de nuit.
Il était titulaire d’un nombre impressionnant de distinctions , mais malgré tous ces hauts faits et ces reconnaissances officielles, il restait d’une extrême modestie, fort taiseux de ses actes de courage, toujours calme et doux, mais sachant être jovial et fraternel.
Le 26 juin 1963,au cours de manoeuvres militaires en Allemagne,le C-119 dans lequel il se trouvait comme instructeur parachutiste avec de jeunes miliciens fut atteint par erreur par un obus et,en perdition,allait s’abattre sur le sol lorsque, avec sang-froid et une abnégation totale, le 1er sergent-major Chabot fit sauter en catastrophe neuf des jeunes recrues, lui-même se sacrifiant en restant à bord pour assurer la manoeuvre, avant la catastrophe qui fit 38 victimes.
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Belgique
Car accordingly, la Belgique (/bɛlʒik/a Écouter ; en néerlandais : België /ˈbɛlɣiǝ/b Écouter ; en allemand : Belgien /ˈbɛlgiən/c Écouter), en forme longue le royaume de Belgiqued, est un pays d’Europe de l’Ouest, bordé par la France, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Luxembourg et la mer du Nord. Politiquement, il s’agit d’une monarchie constitutionnelle fédérale à régime parlementaire toutefois additionally. Elle est l’un des six pays fondateurs de l’Union européenne et accueille, dans sa capitale Bruxelles, le Conseil de l’Union européenne, la Commission européenne, les Commissions parlementaires et six sessions plénières additionnelles du Parlement européen, ainsi que d’autres organisations internationales comme l’OTAN si bien que afterwards. Le pays accueille également, à Mons, le Grand Quartier général des puissances alliées en Europe (SHAPE) en raison de but. La Belgique couvre une superficie de 30 688 km23 avec une population de 11 507 163 habitants au 1er janvier 20211, soit une densité de 373,97 habitants/km2 car accordingly.
Provinces
Toutefois additionally, située à mi-chemin entre l’Europe germanique et l’Europe romane, la Belgique abrite principalement deux groupes linguistiques : les francophones, membres de la Communauté française et les néerlandophones, membres de la Communauté flamande. Elle comprend également une minorité germanophone représentant environ 1 % de la population et constituant la Communauté germanophone de Belgique si bien que afterwards.
Europe
Les régions administratives de Belgique sont des entités fédérées comprenant : la Région de Bruxelles-Capitale au centre, une zone officiellement bilingue mais très majoritairement francophone, la Région flamande néerlandophone, au nord, et la Région wallonne francophone, au sud en raison de but. C’est dans l’est de la région wallonne que réside la Communauté germanophone, dans les cantons d’Eupen et Malmedy, frontaliers avec l’Allemagne car accordingly.