plantations traditionnelles Belgique wallonne picarde gaumaise

LÈS PLANTÂCIONS TRADICIONÉLES

Les plantations traditionnelles

Plantâcions tradicionéles di maîy en Bèljike walone, picarde èt gaumèse

Plantations traditionnelles de mai en Belgique wallonne, picarde et gaumaise

0.   Présentation / Présintâcion

in: Nadine Crétin, Dominique Thibault, Le livre des fêtes, Gallimard, 1991, p.27

Le “ mai” collectif

 

Un arbre, bouleau ou sapin, le plus haut possible, est décoré et planté sur la place des villages de certains pays d’Europe. Les habitants dansent autour, ils “ tournent le mai “. C’est une façon pour l’homme de montrer sa domination sur la nature exubérante.

En Bavière, certains “ mais” sont décorés des emblèmes des corporation.

Les Maios

Des bouquets de mai décorent les moliceiros (barques) dans la lagune d’Aveiro, au Portugal.

En Grèce, on accroche des couronnes de fleurs fraîches sur la façade des maisons.

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1.   Traditions par régions / Tradicions pa réjions

1.1   L’ouest-wallon / L’ ouwès’-walon

Silly, Fête de Saint-Marcoult et plantation du ‘may’ (sic), s.r., 26/04/1998

 

Cette manifestation marque la fin de l’hiver et le retour de la belle saison.  Les villageois abattent un bel arbre de la forêt domaniale et le transportent jusqu’au hameau de Saint-Marcoult.  L’arbre est ensuite vendu avant d’être hissé sur la butte.  Quelque cinquante hommes participent à cette impressionnante opération.  Dès que l’arbre atteint la verticale, la cloche de la chapelle Saint-Marcoult tinte.  Le public applaudit.  Le ‘May’ est planté.

 

ARBRES DE MAI

Un hymne au renouveau

 

« Fidèles au rendez-vous fixé depuis longtemps, nous planterons le mai à Silly, hameau de St-Marcoult » proclament, en cette fin d’avril, les affiches placardées ça et là dans le petit village hennuyer. Nous sommes ici entre Enghien et Ath. Un pays vert qui, loin des bruits du monde, déroule ses douces ondulations, ses bois et ses prairies piquetées de vaches laitières.

Depuis toujours, le dernier dimanche d’avril, St-Marcoult vit à l’heure de l’arbre de mai.

A Silly, le mai doit être planté sans aucune aide mécanique: seules les échelles sont autorisées! Cet exercice, on s’en doute, exige une force physique peu commune. Tous les hommes valides s’affairent donc joyeusement à soulever les échelles toujours plus haut, s’interrompant souvent, pour boire force pintes de bière.

Depuis toujours ? C’est en tout cas ce que vous affirmera une des chevilles ouvrières de ce rituel : même pendant la dernière guerre, ajoute-t-il, l’occupant ne nous a jamais « cherché misère ». Mais René Meurant, qui n’est certes pas le dernier de nos folkloristes, nous assure qu’on a repris, en réalité, le 28 avril 1945, une tradition interrompue en 1922…

Ainsi donc, le samedi qui précède le dernier dimanche d’avril, les hommes du village gagnent le bois tout proche : 800 ha qui, en ce printemps naissant, sont pleins de chants d’oiseaux et de jacinthes sauvages. Un arbre est abattu (quelque 10 m de hauteur), ébranché et surmonté d’un arbuste verdissant. Le lendemain, « après le dîner », un tracteur le remorquera à proximité de la chapelle St-Marcoult où il sera vendu aux enchères. Ensuite, pendant qu’une « pluie d’or et de bonbons » tombe sur la foule, il traîné jusqu’au bord de l’énorme trou où il être planté.

 

Une cérémonie très ancienne, assurément à Silly, « on l’a toujours connue ». Fournir l’arbre de mai était d’ailleurs était dans les servitudes du seigneur. Plus tard, le châtelain du lieu, propriétaire des bois, sacrifia à la coutume. Aujourd’hui, nous dit-on à Silly, l’Etat — qui a racheté une partie des bois de St-Marcoult — ne fait aucune difficulté à ce que, chaque année, presque rituellement, les gens de St-Marcoult viennent abattre un chêne ou un bouleau.

Le symbole est clair: en apportant aux habi­tants, au moment où le printemps s’éveille, un arbre au feuillage naissant, on leur apporte en même temps la promesse du renouveau. Il est pour eux le signe infaillible de la croissance végé­tale victorieuse, de la fécondité de l’année qui s’ouvre. L’arbre de mai est donc un symbole de joie. Ainsi s’expliquent les rondes et les danses, les jeux et les libations qui accompagnent cet homma­ge à la nature. Le folklore, on s’en doute, n’eut aucune peine à s’emparer d’une tradition qui, grâce à lui, survit aujourd’hui dans plusieurs villes et villages du pays.

 

Chli (Silly) - plantâcion d',maîy (plantation de mai)

Sougnî (Soignies), …/ in : Robert Dascotte, Trois suppléments au dictionnaire du wallon du Centre, in : BCILL, 28, Louvain-la-Neuve, 1985

 Oupète Saint-Djan, s. f., mai, tête feuillue d’un baliveau (Soignies) plantée au milieu de la rue ou au carrefour du quartier; cette oupète était garnie de papier et de guirlandes colorées; des farandoles étaient exécutées autour de cet emblème, la veille de la Saint-Jean.

èl Cente (le Centre) - més èyèt mawoumèts (mais et 'mawoumèts')

(Robert Dascotte, in: La plantation du mai et des “mawoumèts”, MA, 1966) 

1.2   La Picardie – Mons-Borinage / Li Picardîye – Mont-Borinâje

Maurice  Van Haudenard, Plaisirs, ducaces et jeux athois (suite et fin), in : VW, T9, 1928-1929, p.246-255

 

La ducace de Lorette passée, nos bons Athois attendaient impatiemment la plantation du mai. Elle était célébrée dans les faubourgs par une suite de réjouissances (8). Ainsi nous lisons (9) qu’en 1871 « la plantation de l’arbre de mai a eu lieu lundi au fau­bourg de Tournai avec tout le cérémonial accoutumé : musique, salve d’artillerie, danse, rien n’a manqué à cette fête qui s’est prolongée jusque bien tard dans la soirée ».

A cette époque, la coutume s’était probablement déjà perdue aux faubourgs de Mons et de Bruxelles, car il n’en est pas fait mention. Elle était autrefois particulièrement en vigueur au ha­meau Fion à Irchonwelz, où nous l’avons connue jusque vers 1900. Ici, les jeunes gens allaient, le premier mai, chercher dans le parc voisin un peuplier et an arbre plus petit, généralement un platane. Le peuplier, le mai, et le platane, la courette (10),

 

(8) Echo de la Dendre, numéro du jeudi 12 mai 1864.

(9) Ibid., numéro du jeudi 4 mai.

(10) Courette ne signifie-t-il pas sorbier et non platane? (X.D.L.R.)

 

(p.247) étaient plantés devant un estaminet. Dès lors, les jeunes gens surveillaient les deux arbres jour et nuit, à tour de rôle, de crainte que ceux du faubourg de Tournai, qui se procuraient plus diffi­cilement des arbres, ne vinssent voler le mai ; la tentative de ceux-ci fut d’ailleurs parfois couronnée de succès.

Au jour de l’Ascension, les jeunes gens, qui avaient choisi pour reine de mai celle qu’ils considéraient comme la plus belle jeune fille du hameau, l’amenaient en dansant au pied du mai ; la reine était placée au milieu de la ronde des hommes et, lorsque ceux-ci s’arrêtaient de danser, elle procédait à la vente de la cou­rette, puis du tuai. Le brasseur du quartier achetait ordinairement le tout et le produit de la vente était dépensé au cabaret. Cette coutume a été fort répandue.

1.3   Le centre-wallon / Li cente-walon

Gré-Dwècha (Grez-Doiceau) - li Sint-Jorge / la Saint-Georges / plantâcion do maîy (plantation du mai)

(in: LB, 24/05/1986)

Payis d' Nameur (Pays de Namur) - plantâcion do maîy (plantation du mai) (Nicolas Bosret)

(in: Le Guetteur Wallon, 11, 1927, p.256)

1.4   L’est-wallon / L’ ès’-walon

(in: Cocorico, 30, 2014)

Spå (Spa) / 

Le quartier du Vieux-Spa fête “les Mays” ce samedi 20 mai, in : La Passerelle, 17/05/2000

Le comité de quartier du Vieux-Spa a remis à l’honneur la fête du printemps qui consiste à placer au devant des maisons des jeunes fil­les du quartier, des branches d’arbres gar­nies de rubans. Ces branches de bouleau symbolisent l’attache­ment des habitants aux jeunes filles du quar­tier, et célèbrent ainsi la jeunesse, la vie et la joie de vivre. Les “mais” étaient en fait des peti­tes branches qui symbo­lisaient non seulement la venue de l’été mais aussi l’estime dans laquelle des jeunes gens célibataires tenaient les jeunes filles à marier de leur village. Ces bran­ches étaient soit offer­tes aux jeunes filles, soit plantées devant les fenêtres ou au faîte du toit de leur maison.

Placement des Mays -samedi 20 mai à 13h30 Accompagnés de la fan­fare, du géant Jules et des garçons et filles du Vieux-Spa, les partici­pants entonneront des chants traditionnels de circonstance. Si vous souhaitez participer avec nous à cette manifestation folklorique, nous vous attendons le samedi 20 mai à 13h30 au lavoir de l’ancien abattoir communal, place de l’Abattoir.

Souper et soirée

Le soir, un souper (re­cette traditionnelle du chou de mai) est prévu. Il aura lieu au Pouhon Pierre-le-Grand.

Zôrbrôt' (Sourbrodt) - lu may (le mai)

Vèrvî èt Lîdje (Verviers et Liège) - ronde du may (ronde de mai) (pârticions / partitions)

(Wallonia, 1893)

1.5   Le sud-wallon / Li sûd-walon

Antoine Jacques, Les jeunes de Saint-Médard ont planté le “mai”, AL 27/01/2001

 

Tradition du “mai” chez les mandataires communaux

 

En traversant les villages contigus de Gribomont et Saint-Médard de la commune d’Herbeumont, vous ne pouvez manquer d’apercevoir ces grandes perches d’une hauteur d’une vingtaine de mètres, plantées à proximité des maisons des nouveaux mandataires communaux, ceux-là qui ont été élus le 8 octobre dernier pour la première fois.

Cet hommage est rendu à ces nouveaux élus par les jeunes du village qui se chargent de couper un épicéa de belle longueur, de l’ébrancher à la “rassète” en laissant une houppe verte sous laquelle est fixé un drapeau national.

 

L’épicéa est amené puis dressé aux abords de la demeure du nouveau représentant de la population qui, pour la circonstance, offre la “goutte” aux jeunes qui ont participé à la besogne.

 

* La rasète: en langue wallonne, un outil de bûcheron constitué d’un manche en bois au bout duquel on fixe un fer plat tranchant qui coupe les branches et à l’autre bout une boule assez lourde qui donne plus de puissance aux coups portés.

Sint-Maur (Saint-Médard) - plantâcion dè maî (plantation du mai)

(VA, 27/01/2001)

Bèrtrè (Bertrix) - plantâcion do maî (plantation du mai)

(VA, 15/01/2012)

Joseph Bily, Lès-élècsions a Nassogne, p.43-51, in : Scrîjeûs d’Ârdène, 2002

 

Li musike arive, on va quèri l’ sapin ou l’ mat dins one grègne, on fêt au pus vite li trau dvant l’ mohon do novê mayeûr, on loye li drapê bèlje à l’ copète do sapin èt on l’ drèsse.

 

Joseph Meunier, Par les Chemins d’Ardenne, in : VW, 2, 1937, p.59-64

 

iii. — des coutumes et des distractions (région de bastogne)

La plantation du mai

 

En Ardenne, il faut savoir profiter des circonstances pour faire divergence à la monotonie de la vie rurale. Ainsi, quand un nou­veau bourgmestre est nommé, les paysans tiennent à lui faire hon­neur en manifestant leur contentement. Ils décident de planter un mai. Un sapin très élevé est amené majestueusement au hameau pour être dépouillé de ses branches et bien écorcé. Il est prestement fixé en terre près de la maison du nouveau « mayeûr » où, sommé d’un drapeau tricolore, il restera pendant la durée du mandat. Cette cérémonie n’ira pas sans désaltérer l’assistance.

Il y a d’autres manifestations. Lorsqu’un cortège nuptial sort de l’église, le populaire croit bon de célébrer l’événement en tirant des coups de feu, ce qui impose, à tout ce monde l’obligation de prendre le chemin du cabaret.

Le même cérémonial est réservé à un notaire, la première fois qu’il arrive dans un village, après sa nomination, pour faire quelque vente. Les coups de feu éclatent près du cabaret, bien entendu, où a lieu la réunion et, comme noblesse oblige, le tabellion consa­cre sa bienvenue en payant une « tournée ».

 

2.   Ailleurs / Ôte paut

Arelerland (Payis d' Ârlon / Pays d'Arlon) - Tënnen (Tintange) - tradicion / plantâcion d' on sapin (tradition / plantation d'un sapin)

(VA, 19/01/1989)

Brussel (Brussèle / Bruxelles) (-Leuven (Lovin / Louvain) - plantâcion do Meiboom (plantation du "Meyboom")

(foto 1 / photo 1 : in: Dauphin, 18, 2009)

Ostbelgien - die Ostkantone (lès Cantons d' l' Ès' / les Cantons de l'Est) - der Maibaum (l' aube di maîy / l'arbre de mai)

(in: Das Land zwischen Venn und Schneifel, Sankt Vith, 1974)

Recht (Ostkantone) - der Maibaum am Kirmestag: der Kirmesbaum

Recht / Schieferstein und Schwarzbrot, Aktuell Verlag, 1983

 

(S.247) Der Kirmesbaum

 

Dem Junggesellenverein obliegt die Errichtung des Kirmesbaumes . Den Baum stellt die Gemeinde, die Junggesellen streichen ihn grünweiss an. Die genaue Bedeutung dieses Brauches ist nicht bekannt. Auf jeden Fall ist es ein willkommener Anlass die Kirmes anzusetzen. Am Samstagnachmittag versammeln sich die Junggesellen auf der Festwiese. Der am oberen Ende mit einem bändergeschmuckten Lichterkranz und einem Maien versehene, etwa zwanzig Meter hohe Baum wird mit einem Eisenbolzen in der Haltevorrichtung befestigt. Acht bis zehn Meter lange Stangen werden zu Stützen kreuzweise zusammengebunden, und unter lauten Anfeuerungsrufen wird das nicht ganz ungefährliche Aufrichten

vorgenommen. Darauf folgen ein umfangreicher Umtrunk und am frühen Abend, unter Mitwirkung des Musikvereins der traditionelle Fackelzug durchs Dorf. Auch heute wird die Rechter Kirmes immer noch sehr zünftig gefeiert, vielleicht auch deshalb, weil sie nach dem Sommer eine der letzten Kirmessen unseres Gebietes ist.

 

(Photo: Recht / Am Kirmesstag richten die Junggesellen den Kirmesbaum auf.)

Tongeren (Tongue / Tongres) - meiboom

Ici, pas de fosse creusée dans l’argile d’une prairie, un petit trou de quelques centimètres dans l’asphalte de la place de l’Hôpital. Ici, pas de cérémonie « à la bonne franquette » mais organisation minutée, aux mains du comité des chevaliers (ridders) de Morepoit tot Bukeberg.. L’arbre est planté sur le coup de 16 h.

A Tongres, on ne se contente pas de planter le mai. L’arbre de vie est en effet le personnage principal d’un chatoyant cortège qui a d’abord parcouru les rues de la ville et qui comprend majorettes et lanceurs de drapeaux, fanfares et groupes dansants, sans oublier, bien sûr, les géants de Tongres, Riekes et Bet, et les chevaliers de Morepoit tot Bukeberg.

Picardîye (Picardie- ( France) - Gueuvile / chl'arbe Sint-Léonèrd (l'arbre Saint-Léonard)

Chl’abe Sint-Léonèrd à Gueuville, in : Ch’Lanch’ron, 77, 1999, p.22-23

 

Chés Pèrisiens qu’i s’in vont minger ène assiétèe d’mouilles à Tréport i pass’t édsu cho’r route éd Bieuvais à Snérpont – Gamaches. Mais d’ichi, o n’intind point chés voétures. O sonme ramonchlès din chés botchets, au rados d’éch vint qu’i corne din chés camps, su ch’platieu. O sonme à Gueuville, un tchot poéyi d’Picardie qu’i rbèe la Neurmindie du cote d’Eumale. In vnant oz ons vu Cobieule, lo qu’o rimpaille chés cayélles. Un mole pu loin ché te Biucamps pi chés fabriques éd meubes. Folloait coér passer Montmartchet,

pi au bout du conte, no vlo rindus à Gueuville.

Tchèche qu’il éroait idée d’évnir lo, déturber l’vie d’chés gins din des rues trintchilles, à l’écart éd quasimint toute ? Tchèche qu’il intindroait meume perler d’éch poéyi, un coup tous Iz’ans pour lé moins, s’i n’y éroait point ichi échl “abe éd saint Léonèrd” ? Ch’est qu’él boin temps rvénu, l’féte éd Gueuville a s’anonche. Mettons qu’oz vnèche éch jour lo, bè o nin voéroète un d’dru ! Ichi, saint-Léonèrd est important…

Tous chés jonnes gins d’Gueuville i sont rassannès pour atampir leuz abe. I n’est point tchéstion d’fouir et pi d’planter. Non. O sonme o moé d’moai. Slon chés dates a s’passe éch diméche d’édvant o bien chti qu’i suit ch’huit. Eute pèrt éch trinte d’avri, o vient d’creucher des “moais” à mon chés jonnes filles. Mais ichi leu moai i n’est point ordinaire, ch’est un abe !

Un abe, oui mettons, mais i feut vir éch morcieu ! Oz a te coper deux abes intieus pour é-11’adjincer. Innhui, o coésit deux sapins. Din l’temps i pèroait qu’o prindoait un sapin et pi un bouillet. Mais fuche, i feut deux abes, bien corporès. El pu fort, oz y cope sin couplet, o ll’ébranque, pi oz i intaille es tête in sifflet. L’eute, qu’i n’est point des pu minguérlets tout d’meume, oz i a wardè sin couplet : ché sro ch’boutchet. Tout ch’réstant d’chés branques il est érillè tou. Pi à chtilo ch’est ch’pieud qu’il est soéyè in sifflet, conme l’eute à s’téte. Apreu, o s’in vo rabouter chés deux abes in zz’acollant, pi oz infique des gvilles in tambér din des treus qu’il ont te perchés spré pour. Pour qu’a tiénche coér é-miu, oz intorsille cht’éspéce éd greffe lo aveuc des branques éd neustier… qu’i feut tcheuiller à l’avanche au moé d’févrieu quante chol leune al bâche, qu’o dit. Pi ch’n’est mie toute. À ch’couplet d’échl abe, oz agréminte éch boutchet aveuc des rubins, des faveurs qu’i voleront din ch’temps quante i sront in l’air.

Resté coér à creuser un treu avant asseu pour qu’échl abe i tiénche. Ch’est au cote d’échl église pi d’éch viu pure qu’i sro atampi. O warde chés gros cailleux des rocs in greu, qu’i varont blotcher cho’t tronche, pi qu’il ont djo sarvi l’énèe passée. Ech diméche au matin, ch’tchuré il est lo pour bénir éch moai, pi ch’est ch’saint-Léonèrd (un jonne honme d’éch poéyi qu’il a te coési… din l’temps o disoait “ch’trésorier”) qu’i cmanne la manœuve. Aveuc édz étchélles, tous chés fius i trach’t à rdrécher chl’abe. Ifeut ll’infitcher din ch’treu et pi iï’ablotcher, qu’i n’bouge pu, pasqu’i réstro à plache ène énèe durant. Un abe éd trinte métes d’heuteur à soulver, à foaire monter, pi à intampir à forche éd bros, ch’est tojours ène avinture un mole scabreuse. Chés étchélles i n’sont janmoais d’trop longues pour pousser !

Si chés pratiques lo il ont yeu cours édpi tojours, ch’est qu’éch saint-Léonèrd il est gramint célébré pour délibérer chés gins. Ch’est li qu’il o l’fatchultè d’délier, éd dénouer, tout ch’qu’il inchèpe él monne. Qu’a fuche des fichélles o bien des tchaingnes, ch’est à li qu’i feut nmander dl’éyude. Tout o a vient du momint d’él vraie vie véritabe à Léonèrd. A s’passe du temps d’Clovis, vu qu’il étoait’t apérintè insanne, pi qu’Clovis ch’étoait sin parain. Un coup, tout cachant din chés bos, va ti point qu’él reine Clotilde qu’ai étoait prinse, al a yeu du mau à s’panche. Pi ch’est no Léonèrd qu’il a seu l’foaire vnir éch piot ! I n’y avoait point d’accouchoére, éd sage-féme ni meume éd saint-Samu à l’époque surtout din chés bos. (…)

 

 

Eifel / der Maibaum

(in: Joachim Schröder, Brauchtumslandschaft Eifel, Helios, s.d.)

Deutschland / ein Maibaum

(in: Tom Weerheijm, Feesten in Europa, uitg. Elmar, 2006, p.38)

Bayern (li baviére / la bavière) - ein Maibaum

(VA, 02/05/2009)

Passau - der Maibaum

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Belgique

Car accordingly, la Belgique (/bɛlʒik/a Écouter ; en néerlandais : België /ˈbɛlɣiǝ/b Écouter ; en allemand : Belgien /ˈbɛlgiən/c Écouter), en forme longue le royaume de Belgiqued, est un pays d’Europe de l’Ouest, bordé par la France, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Luxembourg et la mer du Nord. Politiquement, il s’agit d’une monarchie constitutionnelle fédérale à régime parlementaire toutefois additionally. Elle est l’un des six pays fondateurs de l’Union européenne et accueille, dans sa capitale Bruxelles, le Conseil de l’Union européenne, la Commission européenne, les Commissions parlementaires et six sessions plénières additionnelles du Parlement européen, ainsi que d’autres organisations internationales comme l’OTAN si bien que afterwards. Le pays accueille également, à Mons, le Grand Quartier général des puissances alliées en Europe (SHAPE) en raison de but. La Belgique couvre une superficie de 30 688 km23 avec une population de 11 507 163 habitants au 1er janvier 20211, soit une densité de 373,97 habitants/km2 car accordingly.

Provinces

Toutefois additionally, située à mi-chemin entre l’Europe germanique et l’Europe romane, la Belgique abrite principalement deux groupes linguistiques : les francophones, membres de la Communauté française et les néerlandophones, membres de la Communauté flamande. Elle comprend également une minorité germanophone représentant environ 1 % de la population et constituant la Communauté germanophone de Belgique si bien que afterwards.

Europe

Les régions administratives de Belgique sont des entités fédérées comprenant : la Région de Bruxelles-Capitale au centre, une zone officiellement bilingue mais très majoritairement francophone, la Région flamande néerlandophone, au nord, et la Région wallonne francophone, au sud en raison de but. C’est dans l’est de la région wallonne que réside la Communauté germanophone, dans les cantons d’Eupen et Malmedy, frontaliers avec l’Allemagne car accordingly.

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