Virelangues
VIRELANGUES
Virelangues
Plan
250 combinaîsons d’ sons po rîre one bouchîye…
1. Définition
1 Les virelangues sont des phrases à dire vite pour apprendre à prononcer certains sons ou à distinguer les mots. (in : EM 8/1976)
2 Un virelangue est un mot, un bout de phrase, une rimaille, voire un long texte que l’on doit répéter, éventuellement un nombre fixé de fois, sans s’empêtrer dans la prononciation.
On a surtout insisté sur ce que les virelangues seraient le remède populaire à bien des défauts de prononciation. A l’heure de l’audio-phonologie, il est peut-être bon de jeter un regard en arrière et d’examiner si un recueil de virelangues de Wallonie ne contribuerait pas, si peu que ce soit, à unir un passé, naïf peut-être, mais plus près de la nature, à un présent peut-être présomptueux, mais qui se veut chargé de promesses.
« En tout pays », dit Antonin Perbosc*, qui est le seul jusqu’ici en domaine francophone à les avoir étudiés d’un peu près avant que je n’aborde le sujet dans plusieurs de mes recueils de chansons, « il y a des gens qui ont la langue bien pendue, et il y a aussi des gens qui ânonnent, blèsent, bégayent, grasseyent, zézayent, clichent, graillent, nasillent, mâchent ou mangent les mots, fourchent, font des pataquès, des cuirs ou des velours, bref des gens qui ont les divers défauts de prononciation pour la désignation desquels les plus riches vocabulaires n’ont pas cependant toujours assez de vocables. »
Nos aïeux n’attachaient pas nécessairement la même importance à chacun de ces défauts, mais ils combattaient ceux qu’ils jugeaient les plus répréhensibles. Et pour ce faire, ils recouraient aux vire-langues.
Le mot est récent. Certains le disent canadien d’origine. Je n’en ai nullement la preuve, et le Glossaire du Parler français au Canada ne le contient pas. Et si je me reporte à mes notes, qui sont abondantes, le mot n’apparaît pas avant 1911, et ce dans le titre de Perbosc : Les Vire-Langue ou Strophologismes populaires. Il semble bien qu’il l’ait forgé à partir du languedocien: « en pays d’Oc, nous disons : la lengo i a virât ou, mieux encore : s’es virolengat », au sens du français, la langue lui a fourché. « Très précieux », ajoute-t-il, « ce joli verbe dont le français n’a pas l’équivalent. » II constate que la mésange est appelée miroulengo en provençal, mot qui pourrait bien être une déformation de * virolengo, que Mistral, cependant, n’a pas recueilli, « mais qui doit exister quelque part ». Car la mésange, a-t-on remarqué, a un défaut de langue : elle prononce [d] pour [z], [cl] pour [q], [t] pour [s] ou [tz]. Le miroulengo est donc l’oiseau qui fourche (…).
* Promenades traditionnistes. Les Virelangues ou Strophologismes populaires. « Bulletin archéologique, historique et artistique de la Société Archéologique de Tarn-et-Garonne » (Montauban), XXXDC, 1911, p. 155.
(in: Introduction, Pinon 1974, p.3)
Bibliographie
AS1934 |
Almanaque de Sougnies 1934, p. 24 |
AS1935 |
Almanaque de Sougnies 1935, p. 31 |
AS1937 |
Almanaque de Sougnies 1937, p.33 |
AS1938 |
Almanaque de Sougnies 1938, p.19 |
Defrêcheux 2006 |
Les enfantines Liégeoises, d’après Joseph Defrêcheux, in : La Wallonne, 4, 2006 |
E140 |
Charles Semertier, Vocabulaire des boulangers, pâtissiers, confiseurs, etc., in: BSLW, T.34, 1894, pp. 239-299 |
EM 1976 |
Èl Mouchon d’ Aunia, 08/1976 |
Fastré 1984 |
P(ierre) Fastré., Les virelangues, in : La Wallonne, août 1984, p.19 |
LD1990 |
Les virelangues, in : LD, 4, 1990, p.152 La série qui suit est extraite des « Almanaque de Sougnies » (= A.S.) |
Pinon 1974 |
Roger Pinon, Ton thé t’ a-t-il ôté ta toux ?, Petit recueil plaisant des virelangues de Wallonie (…), EMVW, 1974 |
Pinon 1987 |
Roger Pinon, Le Folklore poético-musical de la Basse-Semois, in : Terres d’Herbeumont à Orchimont, 13, 1987, p.3-14 |
Pinon 1988 |
Roger Pinon, Idem, 14, 1988, p.17-28 |
Remarques
CW = cente-walon (centre-wallon)
EW = ès’-walon (est-wallon)
OW = ouwès’-walon (ouest-wallon)
SW = sûd-walon (sud-wallon)
2. Analyse
Pinon 1974
2.1 Virelangues phonétiques
Opposition des sons [b] et [p]
On bèle plate banse du bèlès platès malès* wafes, one bèle plate male wafe sus.
(Chaineux ; versions analogues à Robertville, Malmedy, Jalhay, Beaufays, Verviers) |
manne; molles; gaufres dessus |
Sur le même patron, un autre virelangue sur la voyelle [è] :
Ine tchèrêye di bèlès vètès sètchès hètes, ine bèle vète sètche hète dissus.
(Liège, Malmedy, Waimes, Ans (chanté), Flémalle-Haute ; avec des adaptations à Piétrebais, Fleurus, Fosses-la-Ville: one tchèrète …. chètes, one bèle vète sètche chète à l’ copète) |
charretée; vertes; sèches; petits morceaux de bois
charrette; sommet |
Opposition des sons [pi] et [bl]
In plat plin d’ blé pilé.
(Montigny-sur-Sambre; forme abrégée : Mons) |
blé, froment; écrasé |
Opposition des sons [bl] et [br]
Blé brûlé. (Alleur) |
Blé (, froment) brûlé. |
Prononciation du son [fr]
Dès fréjes frèches, dès frèches fréjes.
(Charleroi, Namur, Mons) |
fraise; fraîches (NB adj pl + npl: frèchès …s) |
Prononciation du son [w]
Qwate plats d’ wafes.
(Ougrée ; à Malmedy et à Wanne : Qwate fis qwate… ) |
Quatre plats de gaufres. |
Prononciation du son [t]
Tês’-tu, ti, Toutou, t’ as twért ! Ti trimpes todi tès tayes tot-ètîres tot l’ timps !
(Liège) |
Tais-toi, …, tort! toujours; tartines; entier |
Tintin tind-i ? – Awè, Tintin tind.
(Villers-l’Evêque)
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tendre (aller à la tenderie); oui |
Kimint touma-t-i don, li pont Toumas, qwand i touma ? – I touma come i touma, èdon, Toumas !
(Liège, Bressoux) |
comment; tomba; donc; Thomas; quand; hein |
Autre version
Qwand li dj’vå da Toumas touma so l’ pont Toumas, touma-t-i avou Toumas ?
(Liège, variantes à Liège et à Verviers) |
quand; cheval; Thomas; tomba |
Autre
Toumas èsteût so l’ banc, èt l’ banc touma, èt Toumas touma.
(Verviers) |
Thomas était; tomba |
Autre encore, avec aussi l’oubli du motif du pont :
Quand Toumas touma, Kimint Toumas touma-t-i ? – Quand Toumas touma, I touma tot toûrnant.
(Ambly ; variantes à Beyne-Heusay, Grivegnée, Liège, Waimes, Malmedy, Bellevaux) |
|
Jeu de mot avec la Saint-Thomas
Quand Toumas touma, i touma treûs djoûs d’vant l’ Noyé.
(Ans) |
trois jours; Noël |
Autre jeu de mots, plus lettré, sur la Saint-Thomas d’Aquin (7 mars) :
Qwand Toumas touma so d’ Aquin, i s’ fît sôs tos lès deûs.
(Liège) |
firent saoul (= se saoulèrent) |
Les notations au « pont Toumas » sont des plus intéressantes : elles perpétuent le souvenir d’un pont jeté sur le bief de Saint-Denis, à Liège, à l’emplacement de la rue de la Régence. Selon des racontars historiques, un maître-maçon du nom de Thomas aurait mal construit ce pont en 1607, et celui-ci se serait écroulé. D’où le virelangue par transformation du type français initial, qui s’est conservé sous sa forme wallonne en dehors de la ville de Liège.
Prononciation du son [k]
N-a Colas qu’ èst co là qui louke ås colons.
(Liège, Ougrée) |
(il) y a; regarde; pigeons |
Autres
I n-a Colas qu’ èst là qui louke li solo qu’ èst là qui lût.
(Seraing, Stockay-Saint-Georges)
|
il y a; soleil; luit |
C’ èst l’ Colas qu’ èst là qui louke lu leune qu’ èst là qui lût.
(Verviers, Liège) |
lune |
Combinaison des deux premières notations
I n-a Colas qu’ èst là qui louke â colon qu’ èst là qui vole â solo qu’ èst là qui lût.
(Flémalle-Haute, Ivoz-Ramet, Marchin, Horion-Hozémont, Seraing, Ougrée; avec un allongement à Boncelles; forme abrégée à Ampsin et Bévercé) |
|
Dislocation de ce virelangue
N-a l’ solo qu’ èst co là qui lût co !
(Liège) |
(il) y a; soleil |
Li solo qu’ èst là qui lût ; li colon qu’ èst là qui vole !
(Villers-l’Evêque) |
|
Autre
Y-a l’ Colas qu’ èst là qui louke èt qui n’ veût nouk.
(Verviers, La Gleize, Souverain-Wandre) |
voit personne |
Utilisation en moquerie
Colas qu’ èst là qui louke qu’ a dès colikes. Là co qu’ i ratake à ploûre !
(Liège)
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encore; recommence; pleuvoir |
Quén-ake èst-ce ? – N-a qu’ in-ake.
(Villers-l’Evêque)
|
quel acte; un |
Frîz bîn chî coups l’ toûr dou co dou clokî dou Fayi sans babyî ?
(La Louvière ; notations voisines dans tout le Centre et à Courcelles ; du clokî d’ l’ Abî à Binche ; du clokî d’Andèrlues en cette commune ; du cloki d’ Guilinguî à Ghislenghien ; autres variantes à Houdeng-Aimeries, Anderlues, Nivelles, Baulers, Herrent)
|
feriez(-vous) bin six fois; du coq; clocher; Fays (lieu-dit); bégayer |
Quate côps quate claus, quate clawetîs sins bèguyi.
(Annevoie, Bioul, Warnant ; sans la fin : Arsimont)
|
fois; clous; cloutiers; bégayer |
On clawetî qui clawe quate cints côps sins bèguyi, c’ è-st-on clawetî qui clawe voltî.
(Annevoie, Bioul, Warnant) |
clouer volontiers > qui clawe voltî: qui aime clouer |
Variante
In clawetî qui clawe quate claus.
(Montigny-sur-Sambre) |
|
Variante à Malmedy.
Autres
Qwate clawetîs clawèt qwate clâs.
(Villers-aux-Tours ; Verviers ; allongement à Malmedy : … tos lès qwate qwate clâs d’ qwate lîves.) |
quatre; clouent
livres (poids) |
Variantes à Bévercé, Waimes et Malmedy.
Plus intéressante est la version
Divins (i)ne fôdje, i n-a qwate clawetîs ; chake clawetî clawe qwate clâs.
(Jemeppe-sur-Meuse, Seraing ; Lantin) |
dans; forge; il y a quatre cloutiers;cloue |
Combinaison du type de Villers et de la seconde partie du type de Jemeppe
Qwate clawetîs clawèt qwate clâs, Chake clawetî clawe qwate clâs.
(Lincé-Sprimont ; avec inversion de clâs et clawetîs, et suppression du verbe : Beaufays (où c’est une scie chantée), Ampsin, Ambly) |
|
Avec divers allongements : Ramet, Liège.
Des cloutiers dans une forge et d’autres dans une autre : Liège, Ougrée.
Six clous et non quatre : Liège.
Version linguistiquement intéressante à
Divins ‘ne fôdje i n-a qwate clawetîs, qwate claweteûs, qwate clawetâs : chake clawetî clawe si clâ.
(Flémalle-Haute) |
dans; forge; cloutiers; leurs marteau de cloutier; établi de cloutier; clou |
Version analogue à Hamoir, sans les claweteûs.
Transformation du type de Montigny-sur-Sambre en virelangue à devinette
On clawetî clawe qwate clâs. Kibin d’ clâs qwate clawetîs clawèt-is po leû qwate ?
(Ougrée) |
combien; ils; “pour leur quatre” = eux quatre |
Transformation en virelangue énumératif
On clawetî qui clawéve on clâ ; Deûs clawetîs qui clawît deûs clâs ; Treûs clawetîs qui clawît treûs clâs ; Qwate clawetîs qui clawît qwate clâs.
(Flémalle-Grande ; jusqu’à dix à Seraing ; jusqu’à ce que l’on trébuche à Hatrival) |
clouait clouaient |
Makes-tu là qu’ tu loukes, ou loukes-tu là qu’ tu makes ?
(Spa ; Lincé-Sprimont, Waimes ; en inversant loukes et makes : Liège, Verviers, Waimes, Malmedy ; avec bouhes à la fin au lieu de loukes : Dolhain-Limbourg ; autre à Waimes et Malmedy avec bouhes et loukes)
|
frappes; là où; regardes
frapper fort, cogner |
Louke wice qui ti bouhes, èt n’ bouhe nin wice qui ti loukes.
(Liège, Waremme ; variantes à Lantin et à Liège) |
où; cognes |
Le virelangue s’adresse parfois aussi à un bigle.
Kini èt Kina djowèt-st-à l’ kine: Kine ! di-st-i Kini. Qu’ i n-a-t-i ? di-st-i Kina. – I n-a qui Kini dit qu’ i n-a kine, èt qu’ i n’ a nin kine, èt c’ èst Kina qu’ a kine !
(Liège) |
jouent; loto cri lancé par un joueur quand il a 5 numéros sur une ligne; qu’y a-t-il?; dit(-il) (il y a que =) le fait est que; il y a ‘kine’ (cf ci-dessus) |
Rwéte èl cat qui s’ caufe !
(Ath) |
regarde; chat; chauffe |
N-a qu’ mi qu’ magne, n’ a qu’ ti qu’ beût.
(Liège)
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(il) n’y a; moi; mange; bois (en wallon, à part la 3e p. du pl., ce qui vient après un pronom personnel + ‘qui’ est à la 3e personne du sg: c’ èst mi qu’ s‘ amûse; c’ èst nos qu’ s’ amûse; c’ èst zèls qui s’ amûsenut (CW)) (Phrase souvent citée comme exemple de l’énergie et de la concision de la langue wallonne.) |
Prononciation du son [sk]
Èst-ce queu s’ cat a co scô s’ cu ? (Mons) |
cat : chat avwar scô : avoir des démangeaisons |
Variante
Qui-ce qu’ a scô s’ cu ? (Charleroi) |
|
Prononciation du son [gr]
On grand gros gris drap d’min. (Flémalle-Haute)
|
drap d’ mwin : essuie-main |
Forme de: One aune deu grand greus gris drap. (Waimes) |
aune : aune ; deu = di : de ; greus : gris |
Variantes à Malmedy et Ondenval (Waimes).
Dîrîz bîn trwas coups sans babyî : « Matante, no gros grand gris co cante » ? Cantera-t-i toudi, no gros grand gris co gris ?
(Le Centre ; Mons) |
drîîz : diriez(-vous) babyî : balbutier no : notre ; co : coq ; cante : chante toudi : toujours |
Prononciation du son [kr]
Li crak do crik fét craker l’ rok. (Namur)
|
crak : crac (onom.) crik : cric ; levier rol : roc |
Ine poye qu’ èst so l’ teût Qui croke dès crous peûs : Croke, poye, peûs crous ! (Liège ; Trooz, Lincé-Sprimont) |
poye : poule so : sur ; li teût : toit croke : croque ; peûs : pois crou : humide |
A souvent été noté comme comptine.
Opposition des sons [gr] et [kr]
On gros crâs gris tchèt qu’a ‘ne grosse crâsse grîse quawe. (Flémalle-Haute) |
crâs : gras quawe : queue |
Opposition des sons [gr] et [br]
In bia gros cras bras blanc. (Charleroi) |
cras : gras bras : bras |
Se dit aussi en namurois; moins le cras à Obaix.
Variante en liégeois (brès’) et à Namur (brès)(bras).
Opposition des sons [kr] et [tr]
Ine trûte cûte, ine trûte crowe. (Liège ; en picard athois aussi)
|
trûte : truite ; cût : cuit crowe : crue |
On gros gris coterê croté. (Malmedy; analogues à Waimes, Faymonville, Bellevaux)
|
cotrê : jupon |
A Malmedy, on dit aussi : On gros gris tricoté cotrê d’ Tîche. |
Tîche : Allemande.
|
Avec analogues à Bévercé et Bellevaux.
Prononciation du son [s]
Si sî cint swèssante-sî sots cinsîs sucît so sî cint swèssante-sî sâcissons sins sâce, ci sèreût vrêmint sî cint swèssante-sî sots cinsîs. (Les Awirs) |
666 ; cinsî : fermier ; sucît : suçaient ; so : sur ; sâce : sauce |
C’est la wallonisation d’un virelangue en français : J’ai vu six sots suçant six cent six saucisses, six en sauce et six cents sans sauce.
Prononciation du son [ch]
On tchèt chwarchi. (Annevoie, Bioul, Warnant) |
tchèt : chat chwarchi : écorché. |
Prononciation du son [tch]
Ène loke roudje, ène roudje loke.
La Louvière, Monceau-sur-Sambre, et Marbais-en-Brabant ; souvent sans article dans le Centre ; avec cote au lieu de loke : Braine-l’Alleud. |
roudje : rouge ; loke : loque |
Quate atatches à tchèke satch, A tchèke satch quate atatches. Dohan-sur-Semois ; — en français à Horenville, en supprimant la traduction de atatches (— épingles), ce qui donne un virelangue à opposition [ch] – [k] ; — variante à Ethe (Gaume): Quate bitiès das quate satch, èt quate das tchake.
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tchèke : caque ; satch : sac
bitiè ; double décalitre ; das : dans ; tchake : chaque |
Prononciation du son [dj]
Qué kî qu’ dj’ ans.
(Florenville / Gaume)
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kî : cuillère. dj’ ans : nous avons |
Virelangues Virelangues
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Arlon (Arel en arlonais1 et en allemandn 1) est une ville francophone de Belgique située en Wallonie. Il s’agit du chef-lieu de la province belge de Luxembourg, elle est également chef-lieu de son arrondissement administratif. L’ancienneté de la ville remonte à la période gallo-romaine. La langue luxembourgeoise y a longtemps été traditionnelle2,3. La ville est aujourd’hui un grand centre administratif et commercial dans la région. C’est l’agglomération la plus peuplée du Pays d’Arlon. Le secteur tertiaire, notamment l’enseignement, y développe ses activités (faculté universitaire et enseignement secondaire). Arlon (Arel en arlonais1 et en allemandn 1) est une ville francophone de Belgique située en Wallonie. Il s’agit du chef-lieu de la province belge de Luxembourg, elle est également chef-lieu de son arrondissement administratif. L’ancienneté de la ville remonte à la période gallo-romaine. La langue luxembourgeoise y a longtemps été traditionnelle2,3. La ville est aujourd’hui un grand centre administratif et commercial dans la région. C’est l’agglomération la plus peuplée du Pays d’Arlon. Le secteur tertiaire, notamment l’enseignement, y développe ses activités (faculté universitaire et enseignement secondaire). Arlon (Arel en arlonais1 et en allemandn 1) est une ville francophone de Belgique située en Wallonie. Il s’agit du chef-lieu de la province belge de Luxembourg, elle est également chef-lieu de son arrondissement administratif. L’ancienneté de la ville remonte à la période gallo-romaine. La langue luxembourgeoise y a longtemps été traditionnelle2,3. La ville est aujourd’hui un grand centre administratif et commercial dans la région. C’est l’agglomération la plus peuplée du Pays d’Arlon. Le secteur tertiaire, notamment l’enseignement, y développe ses activités (faculté universitaire et enseignement secondaire). Arlon (Arel en arlonais1 et en allemandn 1) est une ville francophone de Belgique située en Wallonie. Il s’agit du chef-lieu de la province belge de Luxembourg, elle est également chef-lieu de son arrondissement administratif. L’ancienneté de la ville remonte à la période gallo-romaine. La langue luxembourgeoise y a longtemps été traditionnelle2,3. La ville est aujourd’hui un grand centre administratif et commercial dans la région. C’est l’agglomération la plus peuplée du Pays d’Arlon. Le secteur tertiaire, notamment l’enseignement, y développe ses activités (faculté universitaire et enseignement secondaire).