1982 |
Qui nâa pas son aĂ©roport rĂ©gional?, LB 27/08/1982
âLiĂšge et Anvers, par exemple, militent pour leur lignes rĂ©gionales, vers Londres ou vers Amsterdam. Partout, lâexploitation est dĂ©ficitaire et lâon ne peut pas dire que les passagers se bousculent. A trois-quart dâheure pour lâune, une demi-heure pour lâautre, de Bruxelles-national par la route, câest faire payer fort cher Ă la communautĂ© un peu de facilitĂ©s pour quelques-uns et un peu de prestige pour la ville et, peut-ĂȘtre, la (sous-)rĂ©gion.â
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1989 |
Michel Hubin, RĂȘve fracassĂ© Ă LiĂšge: il nây aura jamais de transport automatisĂ© urbain des ACEC, LS 11/05/1989
/ = le TAU/ (/ conçu par les ACEC et la BRUGEOISE & NIVELLES / âLes impasses budgĂ©taires de la rĂ©gionalisation ont achevĂ© de couler ce projet de vitrine technologique des industries wallonnes: il nây aura pas de TAU.â
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1990 |
L’empereur dâAth, le TGV…, LB 12/04/1990
Lundi et mardi, la SNCB et la SNCF avaient invitĂ© tout un groupe d’Ă©lus locaux du Hainaut, ainsi que des reprĂ©sentants du monde agricole et de mouvements de dĂ©fense de l’environnement Ă un voyage d’Ă©tude sur le tracĂ© du TGV atlantique jusqu’au Mans. Un voyage instructif Ă plus d’un titre, que nous relatons par ailleurs. Mais, ce qui ne manque pas de piquant, c’est que l’opposition libĂ©rale de ChiĂšvres, commune voisine-d’Ath, n’a pas ratĂ© l’occasion pour distribuer un petit texte signalant que ce bon M. Spitaels (bourgmestre d’Ath et prĂ©sident du PS) tente de faire dĂ©placer de 400 mĂštres l’Ă©ventuel tracĂ© du fameux train, justement vers les communes de ChiĂšvres et Brugelette, afin d’Ă©viter le passage sur « ses terres ».
… et sa « base » mayorale
Les libĂ©raux de ChiĂšvres visent, bien sĂ»r, « leurs » socialistes locaux au pouvoir, en demandant s’ils allaient « une fois de plus se plier au diktat de leur patron ». Le bourgmestre, Mme Jeanne AndrĂ©e, ne s’est pas laissĂ© conter fleurette sur cette question. Avec une belle sĂ©rĂ©nitĂ©, elle ne cache pas que, aprĂšs qu’elle eut protestĂ© contre l’attitude de son prĂ©sident de parti, on lui avait refusĂ© sa candidature au comitĂ© des femmes fĂ©dĂ©rales. Il y a bien eu machine arriĂšre des responsables socialistes aprĂšs coup, ce qui ne change rien Ă la haute valeur symbolique du geste. Et Mme AndrĂ©e de prĂ©ciser qu’elle s’opposera Ă la dĂ©marche de Guy Spitaels : « Si le TGV passe, c’est de la dictature. » Un propos largement relayĂ© par d’autres Ă©lus locaux qui ne se sont pas privĂ©s d’insister eux aussi sur ce que. nous appellerons, par pudeur, les dysfonctionnements du PS.
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1991 |
AndrĂ© Baudson sonde … pour la bonne cause, LB 22/10/1991
âLâexĂ©cutif rĂ©gional wallon a autorisĂ© M. Baudson Ă entamer une Ă©tude qui doit aboutir Ă lâallĂšgement du trafic dans lâagglomĂ©ration liĂ©geoise. … lâenquĂȘte a dĂ©butĂ© le 9 septembre et le sondage autoroutier (et autoritaire) en constitue lâun des Ă©lĂ©ments.â mĂ©thode: aux heures de pointe, sur les autoroutes menant Ă LiĂšge: des gendarmes motocyclistes arrĂȘtent une vingtaine de voitures et les dirigent vers une zone de parcage. StoppĂ©s, des âsondeursâ vous demandent notamment dâoĂč vous venez et oĂč vous allez. âSi vous rechignez un peu, on vous rĂ©pondra que lâopĂ©ration est commanditĂ©e par le ministĂšre des transports. Sans pouvoir ĂȘtre plus explicite…â âLes gendarmes ne vous âlibĂ©rerontâ quâau signal du âchef-sondeurâ.â
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1991 |
J.-Chr. Herminaire, LĂ©on, trente annĂ©es Ă Ă©cluser la Sambre et Ă regarder passer les bateaux, VA 27/05/1991  âLe ministre Baudson en est persuadĂ©: lâavenir de la Wallonie passe immanquablement par le transport fluvial, dâoĂč une politique volontariste en matiĂšre dâinvestissements. Pour lâheure, le commerce semble pourtant avoir dĂ©sertĂ© nos voies navigables.â âLa gestion du trafic sur la Sambre dĂ©pend de lâoffice de la navigation dont le siĂšge est … Ă LiĂšge. paradoxe qui dĂ©coule de la rĂ©gionalisation. En 1977, lâOffice, structure nationale créée avec le canal Albert, est divisĂ©. il subsiste sous ce nom en Wallonie et reçoit la gestion de certaines voies navigables: le canal Albert sur sa partie wallonne, le canal de lâOurthe et son prolongement direct: la Sambre. Le reste des cours dâeau wallons demeure gĂ©rĂ© par le dĂ©partement Voies hydrauliques du ministĂšre des Travaux publics. Tout ce qui est travaux et investissements sur lâensemble du rĂ©seau est Ă©galement Ă charge du ministĂšre.â
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1991 |
Jean-Claude Matgen, Inondations: la haute Meuse commence Ă respirer,n LB 8/01/1991 âLes ascenseurs de StrĂ©py et lâamĂ©nagement de nouveaux gabarits du canal Albert en aval de LiĂšge ont mangĂ© quelques milliards et il nâa pas Ă©tĂ© possible de rĂ©unir les 670 millions nĂ©cessaires Ă la rĂ©novation des barrages dâHastiĂšre et de Waulsort.â
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1991 |
Marc Vandermeir, TGV: une faute wallonne?, LB 13/06/1991
âOn croyait que le blocage viendrait du Nord, il est venu en fait des divisions du Sufd. Et particuliĂšrement de la FGTB.â
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1992 |
Baudouin Lénelle, Les ascenseurs de Strépy: travaux à moitié inutiles? , VA 25/11/1992
âOn nâachĂšverait quâun seul des 2 gigantesques ascenseurs pour bateaux.â
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1992 |
Canal de Willebroeck: régionalisation difficile, LB 14/01/1992
âla rĂ©gionalisation des voies navigables a eu comme consĂ©quence parmi dâautres de scinder en trois la gestion du canal charlerroi-Bruxelles-Escaut.â
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1993 |
Les frontiĂšres belges, LB 24/07/1993 La Belgique est un Etat fĂ©dĂ©ral. Aujourd’hui, personne ne le conteste. C’est Ă©crit dans le premier article de notre Constitution. On pourrait croire que dans l’esprit de quelques-uns, la rĂ©forme des institutions ne s’est pas arrĂȘtĂ©e lĂ et que notre pays a fait place Ă une simple. assemblage de deux ou trois RĂ©gions. Ainsi, lorsque le voyageur, venant de Lille en direction de Courtrai, quitte la France, il ne dĂ©couvre, en pĂ©nĂ©trant sur le territoire de notre pays, aucun drapeau tricolore, aucun signe indiquant qu’il est entrĂ© en Belgique. La seule mention gĂ©opolitique qu’il peut apercevoir, est un panneau reprĂ©sentant ce brave lion des Flandres et la mention, unilingue: « Vlaanderen »! Loin de nous l’idĂ©e de gommer le balisage rĂ©gional. Nos nouvelles structures doivent se faire connaĂźtre Ă l’intĂ©rieur et Ă l’extĂ©rieur du pays. Mais il ne faudrait pas faire croire aux voyageurs que la Belgique s’est effacĂ©e. Notre Etat demeure la Belgique. Aux frontiĂšres, il faut le signaler. |
1993 |
Salon de lâAuto: stop aux excĂšs politiques!, LB 15/01/1993  /Stop aux querelles communautaires stĂ©riles/
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1995 |
Ministres planants, LB, 28/02/1995
En novembre dernier, 3 avions militaires avaient Ă©tĂ© nĂ©cessaires pour transporter, aux rĂ©unions de lâ UEO et de lâ Eurocorps Ă Noordwijk (Pays-bas), le ministre de la DĂ©fense nationale, celui des Affaires Ă©trangĂšres et le chef dâ Ă©tat-major gĂ©nĂ©ral. Le sĂ©nateur VLD Francis Vereiren posa la question au ministre Karel Pinxten sâ il Ă©tait bien exact quâ « le mĂȘme jour, les ministres-prĂ©sidents flamand et wallon ont utilisĂ©, chacun de leur cĂŽtĂ©, un appareil de la Force aĂ©rienne pour se rendre Ă la mĂȘme destination. » Lâ information nâ a pas paru dĂ©mentie par le ministre.
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1995 |
Tuiles, LB, 18/09/1995
Le dossier dit âdes bus wallonsâ Si la Cour europĂ©enne de Justice de Luxembourg suit lâ avocat gĂ©nĂ©ral, un dĂ©dit important devra probablement ĂȘtre versĂ© au constructeur flamand Van Hool. Lors de ce marchĂ© de 278 bus, passĂ© en 19923 et que lâ avocat gĂ©nĂ©ral considĂšre irrĂ©gulier, la sociĂ©tĂ© EMI dâ Aubange lâ avait emportĂ©. lĂ encore, Van cau pourrait ĂȘtre amenĂ© Ă dĂ©lier trĂšs largement les cordons de la bourse wallonne.
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1996 |
La SWRT risque la condamnation, AL 24/04/1996
EMI a remis une note Ă la SWRT, qui lui a fourni lâ occasion de sâ Ă©carter de son propre cahier des charges. La SWRT nâ ayant pas saisi les autres soumissionnaires de la possibilitĂ© de dĂ©roger aux donnĂ©es fixĂ©es par le cahier des charges, nâ a pas respectĂ© lâ Ă©galitĂ© de traitement de tous les offrants. Il y a infraction Ă la directive 90/531/CEE sur les procĂ©dures de passation de marchĂ©s dans le secteur des transports.
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1996 |
Les bus EMI … et les autres, LB 28/11/1996
La SociĂ©tĂ© rĂ©gionale wallonne du transport achĂštera prochainement quelque 300 nouveaux autobus. Le premier marchĂ© en 1993, attribuĂ© Ă EMI Aubange associĂ© Ă Renault, avait dĂ©clenchĂ© la colĂšre du fabricant flamand Van Hool. La Cour europĂ©enne de Justice lui a donnĂ© raison. Mais jusquâ Ă prĂ©sent, la RĂ©gion wallonne Ă©tait restĂ©e trĂšs discrĂšte sur le rapport qualitĂ©-prix des bus EMI-Renault. Dans sa rĂ©ponse Ă une question Ă©crite du dĂ©putĂ© libĂ©ral Serge Kubla, le ministre Michel Lebrun remarque que âcurieusement, le taux dâ accidents enregistrĂ© avec les vĂ©hicules EMI apparaĂźt assez nettement plus Ă©levĂ© que celui enregistrĂ© avec les autres types de vĂ©hicules.â par ailleurs, les autobus franco-wallons âaffichent une consommation supĂ©rieure Ă Â celle des autres vĂ©hicules du parc, tout en Ă©tant conforme aux chiffres annoncĂ©s par le fournisseur.â
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1998 |
Ph. L., La Wallonie menacĂ©e dâensablement, LB 28/11/1998
Lâenvasement est bel et bien susceptible de stopper la croissance de la navigation fluviale wallonne (20 pc depuis le dĂ©but 1997) et, Ă tout le moins de compromettre un potentiel de dĂ©veloppement considĂ©rable, puisque le tonnage actuellement transportĂ© pourrait purement et simplement doubler. Ainsi, lâĂ©cluse de Monceau est envasĂ©e, ne permettant plus le passage que de bateaux de 350 tonnes alors que les plus performants ont une capacitĂ© de 1350 tonnes. Le canal Bruxelles-Charleroi nâofre plus quâun tirant dâeau de 2 mĂštres, or voilĂ plus de 10 ans que le dragage se fait attendre alors que ce travail devrait ĂȘtre effectuĂ© tous les 3 ans. Au moment de la reprise des Forges de Clabecq par Duferco, la RĂ©gion wallonne sâĂ©tait engagĂ©e auprĂšs de Duferco Ă entretenir la section de Tubize … Le canal de CondĂ© est obstruĂ© et cela nĂ©cessite un dĂ©tour de 45 km.
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1999 |
Didier MalemprĂ©, Kubla pour la âSociĂ©tĂ© des AĂ©roports de Wallonieâ, VA 26/10/1999
Kubla veut fusionner Bierset et Gosselies. Kubla, ministre de lâĂ©conomie wallonne A Gosselies, personne nâavait Ă©tĂ© mis au courant contrairement Ă ce quâaffirme Kubla.
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2000s |
M.-M. De Smet, /Tournai/ Un bouchon sur la dorsale fluviale, AL 11/04/2000s
A cause de lâabandon du projet de contournement par Kain, la liaison Ă grand gabarit vers la France, les Pays-Bas et lâAllemagne connaĂźtra toujours un rĂ©el bouchon et de longues files dâattente avant le passage alternatif de Tournai.
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2000 |
STREPY-THIEU / Fuite Ă lâascenseur, travaux retardĂ©s de quatre mois, LB 13/04/2000
Quelque 60.000 litres dâeau du nouveau canal du Centre se sont dĂ©versĂ©s par accident dans le sous-sol de lâascenseur Ă bateaux de StrĂ©py-Thieu. Lors des derniers tests, le bac dâencuvement, dans lequel doivent prendre les bateaux (sic), a fait un faux mouvement qui a entraĂźnĂ© la porte du bief, le conduit reliant le canal Ă lâascenseur. AussitĂŽt, lâau du canal a inondĂ© lâascenseur sur une hauteur de 6 m depuis son sous-sol et les matĂ©riels Ă©lectroniques qui se trouvaient dans cette partie ont Ă©tĂ© inondĂ©s. Les dĂ©gĂąts sâĂ©lĂšvent Ă plusieurs dizaines de millions de francs.
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2001 |
ASBL Vivre en Wallonie, Lettre de contact, Nov-DĂ©c 2001 (p.1) Faillite des gestionnaires, angoisse des travailleurs, services publics menacĂ©s ⊠« La couverture mĂ©diatique sabĂ©nienne sâest focalisĂ©e sur lâaspect « symbolique » de la compagnie aĂ©rienne créée voici Ÿ de siĂšcle. Le « symbole » Ă©tant purement et simplement belgicain (sic) au mĂȘme titre que la royautĂ© ou les Diables Rouges. Comme si cette marque patriotarde nimbait les victimes dâune aura tricolore sur fond musical de Brabançonne. Au point que, lorsque la sociĂ©tĂ© irlandaise « Ryan Air », installĂ©e sur lâaĂ©roport de Gosselies, affiche des rĂ©sultats largement positifs, il se trouve des gens pour crier Ă lâ« indĂ©cence » ? Faudrait-il, pour que le chauvinisme unitariste soit satisfait, quâune compagnie ayant fait choix de la Wallonie pour ses activitĂ©s europĂ©ennes soit en difficulté ? »
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2001 |
Nicole Burette, Routes et autoroutes : la Wallonie reçoit un bien mauvais bulletin, LB 09/03/2001
La RĂ©gion wallonne sĂ©vĂšrement Ă©pinglĂ©e pour la gestion de son rĂ©seau routier. La Cour des Comptes note que, « sur les 527 chantiers programmĂ©s de 1995 Ă 1998, seuls 158, soit 30 pc seulement, ont Ă©tĂ© mis en Ćuvre ». De plus, parmi ces rĂ©alisations, 27 pc dâentre elles nâont pas Ă©tĂ© entamĂ©es au cours de lâannĂ©e oĂč elles Ă©taient annoncĂ©es. La Cour note encore, dans son volet consacrĂ© aux ouvrages dâart que, alors quâil Ă©tait question dâassainir la situation en deux ans, leurs entretien et inspection nâont pas bĂ©nĂ©ficiĂ© de lâattention nĂ©cessaire, avec pour rĂ©sultat quâ« une centaine de ponts sont toujours aujourdâhui dans un Ă©tat inquiĂ©tant ».
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2001 |
Christophe De Caevel, (Michel Damar, président de la SNCB : ) 500 milliards, ça ne suffit pas !, VA 12/03/2001
Selon Michel Damar, socialiste, lâĂ©volution rĂ©gionaliste du rail (allusion Ă lâidĂ©e dâamener les sociĂ©tĂ©s rĂ©gionales de transport au CA de la SNCB) « entraĂźnerait inĂ©luctablement un phĂ©nomĂšne centrifuge qui affaiblira/it/ la SNCB dans la logique europĂ©enne. »
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2001 |
Christophe De Caevel, La Wallonie prépare la régionalisation du rail, AL 08/11/2001
Le ministre de la MobilitĂ© JosĂ© Daras (Ecolo) a dĂ©clarĂ© devant la commission de lâinfrastructure du parlement wallon : « Le gouvernement est fermement contre une rĂ©gionalisation de la SNCB mais cela pourrait revenir lors dâune prochaine nĂ©gociation communautaire. »
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2001 |
Charly Dodet, La misÚre du réseau routier wallon, AL 25/04/2001
La Cour des Comptes critique lâĂ©tat du rĂ©seau routier et autoroutier wallon.
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2001 |
Catherine Ernens, Eux se sont battus. Ils le disent., Ministres de tutelle / Un trio socialiste, VA 07/11/2001
Un trio socialiste sâest succĂ©dĂ© auprĂšs de la Sabena avant que le libĂ©ral Rik daems ne se prĂ©sente : Guy Coeme, Elio Di Rupo, Michel Daerden.
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2001 |
Philippe Lawson, Chassez le mal wallon, il revient au galop, LB 28/05/2001
CrĂ©ation dela SociĂ©tĂ© wallonne des aĂ©roports (Sowaer) par le ministre Kubla, aprĂšs des mois de manĆuvres politiciennes. La dĂ©marche est louable, « si ce nâest que trĂšs vite le mal wallon de crĂ©er des structures pour caser des gens est revenu au galop. » Au poste de prĂ©sident de la Sowaer, on retrouvera le chef de cabinet de Serge Kubla (PRL), Luc Vuylsteke, qui nâdst autre que lâancien chef de cabinet de Michel Lebrun (PSC), « ex-Monsieur aĂ©roports wallons ». Sa gestion dĂ©sastreuse du dossier des aĂ©roports, lors de son ministĂšre, est difficilement contestable. » (Salaire annuel de Luc Vuylsteke : aux alentours de 6 millions de francs par an) (Celui du vice-prĂ©sident : 4 millions par an) « Alâheure oĂč la Wallonie est Ă la recherche de ballons dâoxygĂšne financiers pour venir en aide Ă des secteurs dâacitivtĂ©s come la sidĂ©rurgie (Cockerill Sambre), les pneumatiques (Continental), il y a lieu de se poser des questions sur lâutilisation eficiente des deniers publics. Alors que la nouvelle culture politique prĂ©voyait un changement radical de cap avec les structures plĂ©thoriques de lâancienne majoritĂ©, il apparaĂźt aujourdâhui que le mal wallon a la vie dure et quâune fois chassĂ©, il revient au galop. »
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2001 |
Paul Nizet, Des navetteurs sans voix, A 15/05/2001
LâA.C.T.P., lâAssociation des clients des transpots publics, qui compte plusieus centaines de membres, souligne par la voix de son vice-prĂ©sident, Claude Rolland : « Nous avons Ă©tĂ© bernĂ©s. La rĂ©gion wallonne a acceptĂ© le plan pour le TGV et ses nouvelles voies sur lesquelles aucun autre train ne peut rouler. Les Flamands ont fait preuve de bien plus dâintelligence (sic). Ils ont modernisĂ© les rails sur lesquels roulaient dĂ©jĂ les trains IC. »
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2001 |
P. Hx., Le dernier vol, in : La Province, 08/11/2001
Elio Di Rupo se fĂąche tout rouge. le prĂ©sident du parti socialiste nâapprĂ©cie pas, mais alors pas du tout, de figurer dans notre galerie des fossoyeurs de la Sabena.Â
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2001 |
RYANAIR / Polémique, AL 29/11/2001
Billets gratuits avec lâargent wallon La rĂ©gion (actionnaire principal avec Sambre-Invest) Ă©ponge le dĂ©ficit et finance ainsi, au moins indirectement, les actions de promotion / de BSCA (Brussels South Charleroi Airport)/. (âŠ) MĂȘme lâaĂ©roport de Bierset (75 % public) sponsorise lâĂ©quipe de football du Standard de LiĂšge. (âŠ) le dĂ©putĂ© PSC AndrĂ© Antoine attaque bille en tĂȘte Promocy, la sociĂ©tĂ© de promotion créée conjointement par le Brussels South Charleroi Airport (BSCA) et la compagnie Ryanair. Les statuts de cette « joint venture » lui permettent effectivement de combler « la diffĂ©rence entre un tarif promotionnel et un tarif ordinaire pour dĂ©velopper le trafic et lâutilisation de BSCA ». Bref de subsidier les billets au rabais voire gratuits proposĂ©s par Ryanair. |
2002 |
Caroline De Gruyter, Een wonderlift of een total loss, NRC 01/09/2002
De enorme scheepslift van StrĂ©py-Thieu symboliseert de Waals-Vlaamse tegenstellingen (sic). Het nut van het âachtste wereledwonderâ is twijfelachtig. Of dit zal helpen om het internationale containertransport â al was het maar van Calais of Suinkerken naar het Duitse Ruhrgebied â over water te stimuleren en over land terug te dringen, is de vraag. Veel deskundigen spreken liever over een waterhoofd. (…) De definitieve kostprijs, zoân 650 miljoen euro, ligt vijf keer hoger dan geraamd. (…) Een studie van drie economen noemde het project âin alle realistische hypothesen volstrekt onrendabelâ. De drie maakten brandhout van de prognoses over een ânieuwe economische asâ tussen Duinkerken en het Ruhrgebied: de haven van Antwerpen ie er ook nog, schreven zij, dus de noodzaak voor een nieuwe Belgische doorgang ontging hun. van de industrišâle bedrijvigheid van de Borinage was niets over, en het Centrumkanaal was allang geen drukke waterweg meer. Daarbij, Ăls containerschepen vanuit Frankrijk via StrĂ©py naar Duitsland wilden, dan moest de Franse staat eerst kanalen uitdiepen en verbreden, en bruggen verhogen. Toch ging het licht op groen. Waalse ministers spraken van een âmorele plichtâ, alleen al vanwege de onteigeningen en de verwachtingen die waren gewekt. De hele regio leed eronder, want voor nieuwe wegen of bruggen bleef weinig geld over. Erger nog: geen enkel bouwschema werd gehaald.
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2002 |
Ph. Lawson, Nuisances aĂ©roportuaires â La Wallonie, territoire de lâanarchie ?, LB 23/11/2002
De petits aĂ©rodromes et « ulmodromes » se sont multipliĂ©s aux quatres coins de la Wallonie (17 contre 4 en Flandre). La FARAUW, FĂ©dĂ©ration des Associations de riverains dâaĂ©rodromes et dâ »ulmodromes » dĂ©nonce lâanarchie qui rĂšgne dans le secteur. A Liernu, Maillen, Temploux et Ă Baisy-Thy,les dossiers de permis dâexploiter sont non conformes Ă la rĂ©alitĂ© mais les promoteurs reçoivent nĂ©anmoins le quitus dâexploiter.
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2002 |
Ph. Law., Aéroports / Des avantages financiers aussi à Bruxelles-national, LB 13/12/2002
La BSCA (Brussels South Charleroi Airport) perd environ 2 millions dâeuros par an. Entretemps, la Commission europĂ©enne a annoncĂ© lâouverture dâune enquĂȘte sur dâĂ©ventuelles aides dâEtat, en lâoccurrence la RĂ©gion wallonne chĂšre au ministre rĂ©gional Kubla, dont aurait bĂ©nĂ©ficiĂ© Ryanair, une compagnie low-cost.
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2003 |
Lawson Philippe, Ryanair crie trop tĂŽt victoire, LB 30/09/2003
La Commission europĂ©enne dĂ©ment tout arrangement avec la compagnie âlow costâ. Selon lâavis publiĂ© au Journal officiel des ComunautĂ©s europĂ©ennes, les conditions offertes par la rĂ©gion wallonne Ă la compagnie sont illĂ©gales au vu de la rĂ©glementation europĂ©enne. Il ressort que Ryanair a hĂ©ritĂ© de taxes aĂ©roportuaires plus quâavantageuses . GrĂące Ă une dĂ©rogation, Ryanair jouit dâune rĂ©duction de plus de 50pc sur les taxes dâatterrissage. La rĂ©gion wallonne sâest mĂȘme engagĂ©e Ă indemniser Ryanair en cas de pertes pour la compagnie rĂ©sultant dâune modification dâheures dâouverture de lâaĂ©roport ou des taxes aĂ©roportuaires .
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2003 |
Transport aérien / Virgin Express répond à Ryanair, LB 04/11/2003
Comme presque chaque compagnie aĂ©rienne, Virgin Express estime que les subventions donnĂ©es Ă Ryanair ne sont pas en ligne avec les rĂšgles europĂ©ennes. Virgin Express estime que lâaĂ©roport de Charleroi, financĂ© par le gouvernement wallon, ne fait quâaggraver lâinfraction en offrant les mĂȘmes conditions Ă dâautres compagnies aĂ©riennes partant de Gosselies. Ainsi rĂ©agissait V.E. face Ă la proposition de la direction de la BSCA de commencer ses activitĂ©s au dĂ©part de cet aĂ©roport.
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2004 |
AĂ©roports rĂ©gionaux / Nouveau coup dans lâaile de Ryanair, LB 31/03/2004
Quoique estampillĂ© comme aĂ©roport de jour, le site de Gosselies acceuille des vols de nuit qui les empĂȘchent notamment de dormir. Dans son dĂ©cret sur les sites rĂ©gionaux, la rĂ©gion wallonne a interdit les vols entre 22h et 7h du matin Ă Charleroi. Mais elle autorise des vols dâexception entre 22h et 23h et entre 6h et 7h. Or, le tribunal civil de Charleroi a dĂ©cidĂ© que tout vol sur le site entre 22h et 7h sera frappĂ© dâue astreinte de 10.000 âŹ, sauf en cas dâexception dĂ»ment motivĂ©e (vols humaniatires, etc.). Elle sera conjointement Ă charge de la BSCA et de la RĂ©gion wallonne. « La RĂ©gion wallonne a Ă©tĂ© condamnĂ©e par oĂč elle a pĂ©chĂ©. Elle Ă©dicte des textes et les foule aux pieds », dit lâavocat liĂ©geois Me Alain Lebrun, conseil des riverains.
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2004 |
Claude H., Autoroute, DH 28/06/2004
TrĂšs bien la rĂ©fection de lâentrĂ©e de la chicane sur le circuit de Spa-Francorchamps, mais le MET ne ferait-il pas mieux de sâoccuper aussi de notre trĂšs moche et impraticable autoroute de Wallonie ?
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2004 |
Ph. Law., Parlement wallon / Branle-bas de combat chez les élus, LB 01/04/2004
Pour Ă©viter lâastreinte, les Ă©lus de la majoritĂ© ont dĂ©posĂ© une modification du dĂ©cret permettant aux avions dâatterrir et de dĂ©coller jusque 23 h au lieu de 22 et Ă partir de 6.30 du matin au lieu de 7. Les riverains sont mĂ©contents. « Il nây a rien qui justifie lâurgence. Le parlement nâest pas lĂ pour remettre en cause les dĂ©cisions judiciaires. On peut mĂȘme parler de violation du droit Ă u procĂšs Ă©quitable », analyse lâavocat liĂ©geois Me Jean-Pierre Jacques.
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2004 |
Phi. Le., Une impréparation ruineuse pour la région, LB 20/04/2004
Incapable de gĂ©rer ses aĂ©roports, la rĂ©gion wallonne a commis de lourdes erreurs Ă LiĂšge-Bierset, disent les riverains. Ainsi, les ministres successifs, Ă la suite de la loi de rĂ©gionalisation du 8 aoĂ»t 1988, avant 1996, dĂ©nient toute volontĂ© dâouvrir de nuit. Alors que le contrat passĂ© avec TNT, le 26 fĂ©vrier 1996, prĂ©voit une activitĂ© nocturne… LâincompĂ©tence wallonne en matiĂšre aĂ©roportuaire permettra Ă la compagnie privĂ©e de dicter ses conditions, suivant Me Misson, invitĂ© Ă plaider devant la cour dâappel de LiĂšge, au nom de nombre de quelque 750 riverains du âLiĂšge Airportâ.
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2004 |
Paul Piret, Relations internationales / Et vive la coopĂ©ration franco-wallonne …, LB 11/05/2004
En matiĂšre de transport, avec lâachĂšvement de lâaxe autoroutier Rotterdam-Marseille (en clair, le problĂšme de la sortie Sud de Charleroi, qui est un Ă©chec du gouvernement wallon) (…).
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2004 |
RĂ©gion wallonne / Vigilance pour le Thalys wallon, alerte pour lâEurocap Rail, LB 27/10/2004
Le taux dâoccupation est de 45 pc, alors quâil devrait atteindre 90 pc pour atteindre lâĂ©quilibre. En 2004, les recettes du Thalys wallon devraient sâĂ©lever Ă 4,4 millions dâeuros pour des charges âdifficilement compressibles â de 8,7 millions.
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2004 |
Ryanair / La Région wallonne est en retard, LB 27/04/2004
Elle nâa pas encore envoyĂ© Ă la Commission le calcul et le montant des aides Ă rĂ©cupĂ©rer. Or le dĂ©lai a expirĂ© depuis le 13 avril et lâEurope nâattendra longtemps.
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2004 |
Thiry Paul (FlĂ©malle), Le plein emploi en Wallonie… Facile?, LS 15/07/2004  Cela fait six ans que les riveÂrains de Bierset voient leur somÂmeil gravement perturbĂ© par le bruit des avions qui atterrissent et dĂ©collent pendant la nuit Ă Bierset, avec tous les effets nĂ©fasÂtes – bien connus – du manque de sommeil sur leur santĂ©. Ils ont gagnĂ© (effrontĂ©ment?) tous les recours et procĂšs qu’ils ont menĂ©s pour tenter de remĂ©Âdier Ă cette situation – que, en 1999 dĂ©jĂ , les experts commanÂditĂ©s par la RĂ©gion wallonne quaÂlifiaient de « dramatique et alarÂmante» – jusqu’Ă ce que, ce 29 juin 2004, la cour d’appel de LiĂšge dĂ©crĂšte que la RĂ©gion walÂlonne, la SAB, TNT et CAL n’ont commis aucune faute et ne sont en rien responsables d’un quelÂconque prĂ©judice infligĂ© aux riverains… Pas mĂȘme du moindre trouble de voisinage. Voici donc les auteurs d’une pollution acoustique sans prĂ©cĂ©Âdent dans la rĂ©gion (au point qu’elle a conquit, jusqu’Ă ce jour, Ă l’expulsion de centaines de faÂmilles, cela aux frais du contriÂbuable) parfaitement dĂ©douaÂnĂ©s! Il ne faut pas rĂ©flĂ©chir bien longtemps pour rĂ©aliser que ce droit de polluer, judiciairement reconnu, constitue le meilleur des incitants pour les entreprises 1 rejetĂ©es par les pays plus sou- 1 cieux que le nĂŽtre de leur enviÂronnement. Depuis ce 29 juin 2004, les portes de la Wallonie sont donc largement ouvertes Ă toutes les entreprises polluantes qui savent dĂ©sormais que l’on peut, chez nous, dĂ©truire impunĂ©ment la santĂ© de milliers de personnes et que, d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, tout y est permis.      Bienvenue donc au bruit (de prĂ©fĂ©rence la nuit), bienvenue Ă toutes les formes de pollutions chimiques, olfactives et autres, bienvenue aux dĂ©chets toxiques ou non dont personne ne veut… La Wallonie – terre d’accueil vous ouvre les bras pour que, au prix de la santĂ© des Wallons, vous y soyez source d’innombraÂbles emplois: Ă croire que touÂtes les autres voies de relance Ă©conomique et de crĂ©ation d’emÂploi dĂ©passent sa capacitĂ© d’imaÂgination ! A moins qu’il ne faille chercher ailleurs l’explication? Bienvenue en Wallonie: la pollution y est bĂ©nie!!!
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2004 |
AndrĂ© Verbeke, Saint-Hubert / AĂ©rodrome â HubâAir sâenvole vers les cieux flamands, AL 22/06/2004
LâĂ©cole HubâAir, qui fonctionne Ă lâaĂ©rodrome de Saint-Hubert, et dont le dirigeant, François Brocard, est un habitant de cette bourgade, va sâinstaller dans le Limbourg. grĂące Ă ses partenariats internationaux, HubâAir est devenu un acteur incontournable dans la formation aĂ©ronautique. François Brocard, lui-mĂȘme pilote de lâair, nâa jamais trouvĂ© dâĂ©coute pour dĂ©velopper le site de Saint-Hubert. Les rĂ©unions avec des responsables politiques de la Province, de la RĂ©gion, de la commune, se sont succĂ©dĂ© et rien nâa bougĂ©. En Flandre, Ă Saint-Trond, par contre, tout sâest passĂ© trĂšs vite. Avec lâappui de la province du Limbourg, un industriel lui a proposĂ© 12 millions dâ⏠pour dĂ©mĂ©nager. Ce dernier a dĂ©jĂ prĂ©vu de crĂ©er 175 emplois pour dĂ©velopper de la haute technologie. « Tout a Ă©tĂ© emballĂ© en trois mois ! Ce sont des projets que nous aurions trĂšs bien pu dĂ©velopper Ă Saint-Hubert ! Mais la RĂ©gion wallonne nây a jamais cru. La vocation du site restera celle du planeurâŠÂ »
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2005 |
E.Lk., SNCB / Pour sauvegarder les petites gares, VA 06/01/2005
La SNCB a annoncé la fermeture de 23 gares en Wallonie.
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2005 |
Le projet vignette de Daerden dérape, LB 14/09/2005
Europe : gare Ă la discrimination car selon les rĂšgles europĂ©ennes, cette vignette irait Ă lâencontre des rĂšgles qui prohibent toute discrimination entre ressortissants nationaux (voire rĂ©gionaux) et europĂ©ens.
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2005 |
Note salée pour Charleroi Airport, DH 06/01/2005
Lâadministration fiscale rĂ©clame au BSCA plusieurs millions dâeuros. A la suite de la condamnation par la Commission europĂ©enne de certains points de lâaccord commercial passĂ© entre la rĂ©gion wallonne, Ryanair et BSCA, le fisc a estimĂ© que lâaĂ©roport de Charleroi avait accordĂ© des avantages anormaux et bĂ©nĂ©voles Ă Ryanair. Au lieu des 1,6 million dâeuros pour lâannĂ©e 2001, le fisc âcaroloâ risque donc de rĂ©vlamer ⊠4,4 millions dâeuros pour lâannĂ©e 20002 notamment. BSCA et le ministre wallon Antoine estiment, quant Ă eux, que « lâadministration fiscale a une interprĂ©tation erronĂ©e des conclusions de la Commission europĂ©enne.
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2005 |
Ryanair condamnée à Charleroi, LB 22/03/2005
La compagnie aérienne est épinglée pour non-respect des lois sociales belges.
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2006 |
Cdt Waldo Cerdan, Cdt Thierry Lemmens, Joël Gans, Le pillage de la Sabena, LB 05/03/2006
« Swissair aurait puisĂ© 740 millions dâeuros dans sa filiale », affirme aujourdâhui la curatelle. LâEtat belge va dĂ©poser plainte Ă ZĂŒrich contre Swissair, mais toutes les responsabilitĂ©s individuelles seront-elles Ă©tablies ? Ainsi, quid celle de Philippe Suinen (alors vice-prĂ©dicent du CA), du ministre de tutelle Rik Daems ? De tels transferts entre sociĂ©tĂ©s, apparemment illicites, sont-ils possibles sans des complicitĂ©s plus actives ? EspĂ©rons que notre pays offrira Ă sa Justice les moyens dâenquĂȘter jusquâau bout sur ces faits gravissimes. »
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2006 |
Franca Rossi, StrĂ©py victime dâune erreur de calcul, LB 11/08/2006
Les 226 poulies de lâascenseur de StrĂ©py-Thieu doivent ĂȘtre rĂ©parĂ©es. Les travaux coĂ»teront 5,7 millions dâeuros au pouvoir public.
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2006 |
Marc Vandermeir, Saint-Hubert / Duel dâailes dans le ciel wallon, LB 29/4/2006                                    ÂÂLes exigences financiĂšres de la Sowaer menaceraient l’existence des activitĂ©s sur l’aĂ©rodrome de St-Hubert  Dont celles pourtant reconnues par l’Adeps au profit des jeunes.  Certains parlent de “Francorchamps bis”.
Ce week-end dĂ©butent au paisible aĂ©rodrome de Saint-Hubert les chamÂpionnats de Belgique de vol Ă voile. L’ambiance, d’haÂbitude trĂšs bon enfant, risque d’ĂȘtre morose, car ces championÂnats pourraient bien ĂȘtre les derniers, selon ce que nous expliÂquent diverses sources. Et les piÂlotes de planeurs – comme d’aviÂons de tourisme – ĂȘtre obligĂ©s d’Ă©migrer pour s’adonner Ă leur passion. Sans oublier tous les jeunes qui effectuent des stages de vol Ă voile dans un des clubs de l’aĂ©rodrome. Plusieurs de ces clubs, dont le Centre national de vol Ă voile (CNW), sont reconnus par l’Adeps. Mais sont menacĂ©s par des exigences financiĂšres impoÂsĂ©es par une sociĂ©tĂ© 100 pc publiÂque wallonne, la SociĂ©tĂ© walÂlonne des aĂ©roports rĂ©gionaux wallons (Sowaer). Ceci via une filiale, elle aussi publique, de la Sowaer, la SociĂ©tĂ© de gestion de l’aĂ©rodrome de Saint-Hubert. D’oĂč, selon nos informations, bien des coups de gueule et le blocage des nĂ©gociations.
Taxes doublĂ©es La Sowaer a augmentĂ© deÂpuis le premier janvier toutes les taxes de hangar et d’atterris-sage de 100 pc en moyenne ! Pour les planeurs, les motopla-neurs et les avions de tourisme. Les taxes d’atterrissage pour planeur sont une coquetterie wallonne: Saint-Hubert est le seul aĂ©rodrome du monde oĂč existe une telle taxe. Jusqu’Ă l’annĂ©e derniĂšre, les clubs memÂbres des fĂ©dĂ©rations reconnues par l’Adeps, bĂ©nĂ©ficiaient d’une remise de 50 pc. De plus, la SoÂwaer mĂ©lange, dans sa nouvelle tarification, les frais fixes (le “hangarage” des avions) aux frais variables (le nombre d’atÂterrissages). “Jusqu’Ă l’annĂ©e derniĂšre, le total nous coĂ»tait de 450 Ă 800 euros par an et par avion, selon l’utilisation de la machine”, nous explique-t-on au CNW. “Maintenant, nous seÂrons au minimum entre 1000 et 1500 euros. Car la Sowaer imÂpose une taxe “tout en un” qui oblige Ă un abonnement d’atterÂrissage, mĂȘme si trĂšs peu d’usage en est fait puisque le vol Ă voile est par nature un sport tout Ă fait tributaire de la mĂ©tĂ©o et saisonnier. On nous dit que cette taxe d’atterrissage nous perÂmet d’atterrir Ă Cerfontaine et Ă Spa. C’est grotesque puisque CerÂfontaine est fermĂ© suite aux erÂreurs de gestion de la Sowaer et que Spa est interdit aux plaÂneurs!” Le discours est le mĂȘme Ă l’AĂ©ro-club des Ardennes, autre gros utilisateur de l’aĂ©rodrome (comme aussi les clubs de vol Ă voile de l’UCL, de l’ULB, des “Faucheurs de marguerites”, etc). “Vouloir diminuer l’imporÂtant coĂ»t de facturation de chaÂque vol individuellement par un forfait est en soi une assez bonne idĂ©e”, nous y dit-on. “Mais l’anaÂlyse du rĂ©sultat est Ă©difiante. La comparaison pour les machines qui effectuent un petit nombre de vols par an (moins de 50 atterÂrissages) et pour lesquelles on payait Ă la piĂšce, avec les biplaÂces d’Ă©calage ou de vulgarisation (de 100 Ă 300 atterrissages par an) pour lesquels on prenait un abonnement pour six mois, dĂ©Âbouche sur un rĂ©sultat catastroÂphique. Les premiers voient leurs coĂ»ts annuels multipliĂ©s par 2,5 et plus; les second par 2. Or, ce sont les monoplaces qui sont susceptibles d’ĂȘtre mis Ă disÂposition de la jeunesse. Il est reÂgrettable qu’une distinction n’ait pas Ă©tĂ© prĂ©vue pour ces maÂchines : ce type de planeur ne peut que faire de 30 Ă 50 vols par an car ce sont des monoplaÂces qui ne volent que par les meilleures conditions mĂ©tĂ©o afin de ne pas devoir payer un grand nombre de tickets de remorÂquage.” A l’unisson face Ă la Sowaer, les clubs y vont de propositions alternatives. Sans pour l’insÂtant ĂȘtre entendus. Des propriĂ©Âtaires de planeurs et d’avions ont dĂ©jĂ Ă©migrĂ© vers d’autres deux. Et, confrontĂ©s Ă des prix intenables, les stagiaires se font rares. Quant aux clubs, pluÂsieurs nous ont dit avoir tout juste pu Ă©quilibrer leurs compÂtes pour 2005. “Mais nous couleÂrons cette annĂ©e Ă cause de la Sowaer.” Le cabinet du ministre de tutelle, AndrĂ© Antoine, nous indique que “les sociĂ©tĂ©s de gesÂtion ont toute libertĂ© commerÂciale et (que) le gouvernement n’intervient pas, mĂȘme s’il y a bien eu un contact informel enÂtre les reprĂ©sentants de clubs et le cabinet”. Lequel souligne aussi “qu’une rĂ©flexion globale est en cours sur les aĂ©rodromes et aĂ©roports”. “Autant Charleroi et Bierset sont des vecteurs Ă©coÂnomiques, autant pour les aĂ©roÂdromes de plaisance, le politiÂque doit se poser la question de savoir s’il faut y injecter de l’arÂgent public, mĂȘme s’il n’y a bien sĂ»r aucune volontĂ© de couler quoi que ce soit.” Alain Belot, administrateur dĂ©lĂ©guĂ© de la filiale de gestion de Saint-Hubert, rĂ©plique: “IIy a plus d’un an que nous avions prĂ©venu. Notre structure n’a pas Notre structure n’a pas vocation Ă faire des bĂ©nĂ©fices mais ne peut se permettre des pertes. Les anciens tarifs Ă©taient particuliĂšrement bas et nous les avons adaptĂ©s Ă la fois pour l’Ă©quilibre financier et par rapÂport Ă ce qui se pratique ailleurs. Ainsi ne sommes-nous pas plus chers qu’Ă Temploux (aĂ©roport privĂ©, NdlR). Ce n’est pas dissuasif. La RĂ©gion part du principe que le budget, de 100000⏠par an, est dĂ©jĂ assez consĂ©quent et nous sommes prĂȘts Ă des investissements sur le site. Avant, le Met assumait les pertes. Le point de vue rĂ©gioÂnal a changĂ©. Et nous soutenons des initiatives comme les chamÂpionnats car elles sont susceptiÂbles de faire se dĂ©velopper des acÂtivitĂ©s. Je sais que c’est un peu problĂ©matique et je savais par avance que ce ne serait pas popuÂlaire. Mais, y compris au sein du comitĂ© de rĂ©gulation des aĂ©roÂports, on nous a dit que ce que nous faisions Ă©tait ce qu’il fallait faire.”
Marc Vandermeir  Une sociĂ©tĂ© de gestion La Sowaer a Ă©tĂ© créée le Ier juillet 2001, avec la RĂ©gion wallonne pour seul actionnaire. Elle a sous sa tutelle les aĂ©roports de Bierset, Charleroi, Spa, St-Hubert et Cerfontaine (ce dernier est fermĂ© et en liquidation). A l’image de la SociĂ©tĂ© de promotion du circuit de Spa-Francorchamps, la Sowaer est une sociĂ©tĂ© aux mandats clairement politiques et apparentĂ©s. Nul ne le conteste, mĂȘme pas la RĂ©gion. Et personne n’y dispose de compĂ©tences pointues en matiĂšre d’aviation. Chaque grand parti (PS, CDH et MR) y a casĂ© des reprĂ©sentants. La Sowaer est au cĆur de l’enquĂȘte menĂ©e Ă Charleroi sur les avantages dont a profitĂ© la compagnie Ryanair, que cette derniĂšre a dĂ» rembourser sur dĂ©cision de la Commission europĂ©enne. La Sowaer est venue chapeauter tous les organes de gestion spĂ©cifiques Ă chaque aĂ©roport Dans le cas de St-Hubert elle a créé une filiale Ă lOOpc, pour la gestion de cet aĂ©rodrome. Filiale qui occupe une personne Ă temps plein, dans un vaste bureau dans le cadre champĂȘtre de St-Hubert La Sowaer a aussi investi 12 millions d’euros Ă Cerfontaine. En pure perte: elle avait… oubliĂ© (!) de demander l’accrĂ©ditation Ă l’Administration de l’aĂ©ronautique! (M.VDM.)  « La clĂ© des airs » Et du dĂ©sastre Une explication Ă la pression financiĂšre provient du complexe “La clĂ© des airs”, gouffre Ă millions pour la Sowaer. En 1996, le ministre Lebrun dĂ©cide – conÂtre l’avis de tous les utilisateurs – de faire Ă©riger un bĂątiment d’accueil Ă l’aĂ©roÂdrome. C’est Barnum : hĂŽtel, restaurant, bar caÂfĂ©tĂ©ria, salles de rĂ©unions, chambres pour staÂgiaires, etc. CoĂ»t estimĂ© : 2 millions d’euros. CoĂ»t rĂ©el en 2000 lorsque Serge Kubla, succeĂšsseur de Lebrun, est bien obligĂ© d’inaugurer cette folie : 4 millions d’euros ! Le bĂątiment n’est toujours pas rĂ©ceptionnĂ© tant les vices sont Ă©norÂmes. Les fuites truffent les toitures, les fenĂȘtres ne protĂšgent ni de l’eau, ni de l’air, les poutres en bĂ©ton sont mal conçues, la chaufferie est – sans raison – Ă 50 mĂštres du bĂątiment, des diÂzaines de milliers d’euros partent en chauffage alors mĂȘme que, en hiver, une partie du bĂątiÂment ne peut ĂȘtre chauffĂ©e. Mais il faut bien faire payer quelqu’un. Donc les utilisateurs de l’aĂ©rodrome.
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2007 |
La liaison Cerexhe-Beaufays intĂ©resse l’UE, LB 02/08/2007
LA COMMISSION EUROÂPĂENNE a adressĂ© le 25 juillet une demande d’explications au gouvernement wallon Ă propos de la liaison autoroutiĂšre Cerexhe-Heuseux-Beaufays (A605). Elle s’interroge sur l’absence d’appel d’offres quand le projet a Ă©tĂ© confiĂ© Ă la SociĂ©tĂ© de financeÂment complĂ©mentaire des inÂfrastructures (Sofico). Ce tronÂçon est l’un des chaĂźnons manÂquants du rĂ©seau routier wallon. Il doit prĂ©venir un engorgement de la liaison autoroutiĂšre E25-E40 via le tunnel de Cointe et permettre le bouclage du ring de LiĂšge sur le cĂŽtĂ© est II sera d’une longueur de 12 km et reÂliera l’autoroute E40 Ă hauteur de Cerexhe-Heuseux et la E25 Ă hauteur de Beaufays. Les travaux devraient durer deux ans et commencer en 2009. Au mois d’avril, le gouvernement wallon s’est mis d’accord sur le financement du projet (quelque 400 millions d’euros) et l’a confiĂ© Ă la Sofico, une sociĂ©tĂ© para-puÂblique dĂ©pendant de la RĂ©gion wallonne. Dans leur opposition Ă ce grand chantier, les riverains ont reçu l’appui des dĂ©putĂ©s Ă©cologistes qui ont avancĂ© rĂ©cemment un arÂgument contestant l’attribution de ce projet Ă la Sofico. Le gouÂvernement n’a pas procĂ©dĂ© Ă un appel d’offres. Or, selon Ecolo, la prĂ©sence d’un partenaire privĂ© dans le capital de la Sofico, en l’occurrence Dexia, impose une telle procĂ©dure. La question a reÂbondi auprĂšs des instances euroÂpĂ©ennes par le biais du dĂ©putĂ© europĂ©en Pierre Jonckheer. La Direction gĂ©nĂ©rale marchĂ© intĂ©Ârieur et services a demandĂ© des explications sur l’absence de mise en concurrence. Elle attend une rĂ©ponse pour le 15 septemÂbre. (Belga)                                    Â
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2007 |
La Wallonie vue l’une aire d’autoroute, AL 26/07/2007 Famille Hallet, de ThimĂ©on
AprĂšs un sĂ©jour Ă l’Ă©tranger, il tous est toujours trĂšs difficile de se rĂ©acclimater Ă la Wallonie ! En effet ce dimanche vers 18 h nous nous trouvions nombreux dans ce cas et nous avions tout loisir de converser de voiture Ă voiture vu les perpĂ©tuels ralentisseÂments de l’autoroute «Daerdenne» (souvent bien bouchonnĂ©e !) Tous nos compatriotes faisaient l’Ă©loge des autoroutes et de leurs aires de stationnement AILLEURS qu’en Belgique ainsi que du billard sur lequel nous avions Ă©voluĂ© en sĂ©curitĂ© plutĂŽt que sur cette ardoise perpĂ©tuellement ondulĂ©e dĂšs le passage de la douane luxembourgeoise… DĂ©cidant de nous arrĂȘter Ă Wanlin pour ne pas la citer, nous avons pris quelques photos Ă©diÂfiantes que l’on n’a mĂȘme pas dĂ» chercher car elles se trouvaient devant nos pieds : de plus, le service Ă©tait insuffisant et dĂ©bordĂ©, la nourriture limite fraĂźcheur, les toilettes dĂ©goĂ»tanÂtes et payantes (contrairement aux autres pays oĂč elles sont gratuites et nettoyĂ©es toutes les 2 heures !) : bref les conversations entre rapatriĂ©s allaient bon train. Que dire des soit-disant panÂneaux touristiques d’un vert bouse de vache dont on dĂ©tourne le regard pour ne pas gerber ! Oui comme me signalait une rencontre d’un soir, la Wallonie a bien 20 ans de retard, sans parler de ses chancres industriels ! Ă bon entendeur, rĂ©veillez-vous s’il est encore TEMPS!
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2007 |
Lawson Philippe, Pas de RER à Bruxelles avant ⊠2016, LB 20/03/2007
» Attendu pour 2011, le projet ne sera pas opĂ©rationnel avant 2016. » Infrabel dĂ©nonce l’attitude de Bruxelles qui tarde Ă lui dĂ©livrer les permis. » Le diabolo qui doit garantir un meilleur accĂšs Ă l’aĂ©roport national est aussi en retard. (âŠ) Il faut dire que la RĂ©gion bruxelloise n’est pas la seule concernĂ©e par le projet RER. La Flandre et la RĂ©gion wallonne seÂront aussi traversĂ©es par les trains du RER. Les autoritĂ©s rĂ©Âgionales de ces deux entitĂ©s font leur possible pour dĂ©livrer, dans des dĂ©lais raisonnables, les perÂmis demandĂ©s par Infrabel. Seuls les recours introduits par certains riverains ralentissent le projet.
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Marché des bus "wallons": appel d'offres truqué par le mini-ministre BauDson (LB, 13/02/1997)
