
Le français recule dans le monde...

Contrairement à une propagande bien orchestrée, le français et en recul constant.
1965 |
Folsom Fr., Du tam-tam Ă Telstar, Lâaventure du langage, Casterman, 1965  Français : 11e avec lâindonĂ©sien et le malais : 71.000.000
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1973 |
Lâ enseignement du français rĂ©gresse en Allemagne, LB 09/02/1973  âOn ne trouve plus en RFA que 8000 Ă©lĂšves allemands qui ont choisi le français comme premiĂšre langue.â  |
1973 |
Les 10 langues les plus importantes, in: Lâ esperanto en marche, 3/1973, p.7  âSelon Mme J. Marx, directrice du programme de langues de lâ Institut culturel brĂ©silien, le nombre de langues importantes (sic) est de 149, si lâ on considĂšre comme importante une langue parlĂ©e par un million de personnes au minimum.  Voici les 10 plus importantes:  Chinois: 605 millions Anglais: 333 russe 203 espagnol 192 hindi 192 allemand 120 arabe 109 bengali 108 portugais 108 japonais 105  malgrĂ© ce quâ on a tendance Ă croire, le français nâappartient au groupe des langues les plus importantes!â  |
1978 |
E.L., Le français risque de devenir une langue morte aux Pays-bas, LB 07/06/1978  |
1979 |
J.H. DĂ©fendre le français, LB, 19/07/1979  Le français et lâ anglais sont les deux langues officielles de lâ Alliance atlantique. On y trouve encore des diplomates bilingues, mais en fait, tout se passe en anglais.  |
1980 |
Goosse André, Le français dans le monde (suite), LB 29/9/1980 . Il faudrait surtout parler des anciennes colonies françaises et belges.
Les francophones vĂ©ritables nây sont quâune minorité : par exemple, au SĂ©nĂ©gal, « 109.000 personnes de quatorze ans ou plus sur 1.788-000, lisent ou Ă©crivent» le français (p. 373). Dans ces pays, la situation du français est parfois prĂ©caire, Ă la merci de lâarabisation ou du retour Ă l’authenticitĂ©.  |
1980s |
PRINCIPALES LANGUES PARLEES DANS LE MONDE, in: Réponses à tout, France Loisirs, s.d., p.201  Mandarin   701  Chine (du Nord et centrale) Anglais      386  Royaume-Uni et Commonwealth, Irlande, Afrique du Sud,                             Etats-Unis Russe         265   CEI Espagnol    245   Espagne, Amérique centrale et du Sud (sauf Brésil) Hindi         237   Inde (centre-nord) Arabe        147    Moyen-Orient, Afrique du Nord Portugais   145   Portugal, Brésil Bengali      144   Bangladesh, Inde (est) Allemand  119   Allemagne, Autriche, Suisse Japonais    117   Japon Malais/indonésien 109 Malaisie, Indonésie Français    103    France, Belgique, Suisse, Canada, Afrique francophone Ourdou      68     Pakistan Pendjabi     63     Inde (nord-ouest) Italien          61    Italie Coréen         58  Corée Tamoul       57    Inde (sud-est), Sri Lanka Telougou    57    Inde (sud-ouest) Marathi       55    Inde (ouest) Centonais   52    Chine (sud) Javanais      47    Java Wu             46    Chine (est) Turc            43    Turquie Ukrainien   42    URSS Min             41    Chine (sud et est) Polonais      38    Pologne Thai            37    Thaïlande Gudierati    33    Inde et Pakistan Kalis           33    Chine Malayalum 29    Inde (sud) Persan         27    Iran Grec           10  GrÚce  |
1981 |
AndrĂ© Goosse, Situation et avenir du français en Europe, LB 16/11/1981  âLe français aurait perdu la premiĂšre place en Italie, ce quis erait particuliĂšrement regrettable.â  |
1982 |
Luc Norin, Le français, langue des sciences et des techniques, LB 21/10/1982  âDâ aprĂšs les premiers rĂ©sultats effectuĂ©s actuellement par le CNRS (et qui seront rendues publiques au prochain colloque international de MontrĂ©al), le dĂ©pouillement de 450 000 articles publiĂ©s en un an en Belgique, canada, France, QuĂ©bec, Suisse, rĂ©vĂšle que 8 p.c. dâ entre eux seulement ont Ă©tĂ© publiĂ©s en français.â  |
1984 |
Le français est de moins en moins parlĂ© Ă la Chambre!, LB 15/10/1984  Jean Defraigne, prĂ©sident de la Chambre: â65 Ă 70 % des interventions sont faites en nĂ©erlandais!â  |
1984 |
Paul Lanners, Le français au Grand-DuchĂ©, ChĂȘne et Lierre, 77, 1984, pp. 5-9
(p.9)âCâ est dans un tel contexte que le S.E.L.F. poursuit son oeuvre malgrĂ© le recul de la production littĂ©raire de langue française constatĂ© depuis quelque temps dfans mon pays, malgrĂ© le peu dâ intĂ©rĂȘt (pour ne pas dire lâ indiffĂ©rence) que montrent Ă son Ă©gard les Français rĂ©sidant au Luxembourg et malgrĂ© le silence dont la critique française entoure pratiquement notre littĂ©rature de langue française.â  |
1987 |
S.G., Espagne: comment meurt le français?, LS 11/3/1987  âEn quelques annĂ©es, lâenseignement du français dans les Ă©coles secondaires espagnoles a perdu plus de la moitiĂ© de ses Ă©lĂšves.â âDĂšs que les premiĂšres compĂ©tences en matiĂšre dâ enseignement ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©es de lâ Etat central vers les gouvernements rĂ©gionaux autonomes, on a assistĂ© Ă lâintroduction massive de lâ enseignement des langues rĂ©gionales respectives.â Enplus, lâapprentissage de lâ anglais.  |
1988 |
Eddy Pennewaert, La Turquie: laboratoire historique de la francophonie, IntermĂ©diaire, 14/03/1988  âDepuis prĂšs de deux siĂšcles, plus de 70 journaux entiĂšrement ou partiellement en langue française ont paru dans lâ Empire ottoman et la Turquie rĂ©publicaine.â âAprĂšs 1918, la presse française de Turquie se confine progressivement aux domaines âculturelsâ. Lâagonie sera irrĂ©versible, car de plus en plus de citoyens turcs seront amenĂ©s Ă exprimer leurs opinions dans leur langue maternelle.â âCe dĂ©clin de lâusage du français en Turquie sera total aprĂšs la deuxiĂšme Guerre Mondiale.â  |
1989 |
LiĂšge-UniversitĂ©, Aut. 1989  âMichel Hogge (chercheur en thermomĂ©canique): Nos logiciels (SAMCEF, SAMTECH, …) parlent le français. Et câ est un handicap pour percer sur les marchĂ©s allemand ou anglais oĂč des programmes amĂ©ricains sont dĂ©jĂ implantĂ©s.â  |
1989 |
La XIIIe biennale de la langue française Ă QuĂ©bec, LB 22/8/1989  âentre 1974 et 1980, lâ usage du français dans les publications scientifiques en France aurait baissĂ© de 69 p.c; Ă 48 p.c.. Au QuĂ©bec, Ă lâInstitut du cancer de MontrĂ©al et lâInstitut de recherche en Ă©nergie dâ Hydro-QuĂ©bec publient en anglais dans une proportion de 92 p.c..â  |
1989 |
s.n., Revue de la dir. gĂ©n. des Ă©tudes, 9, nov. 1989, p.46  âActuellement, les Italiens, les Espagnols et les Portugais prĂ©fĂšrent utiliser lâ anglais.â  |
1990 |
Mitterrand et la dĂ©fense du … nĂ©erlandais, LB 20/7/1990 Lettre de Mitterrand Ă Delors. Dans celle-ci, le prĂ©sident Mitterrand constatait avec regret que de nombreuses circulaires n’Ă©taient rĂ©digĂ©es qu’en anglais. “Il y invitait donc Jacques Delors Ă plus d’autoritĂ© pour faire respecter la langue française.” ‘Mais en Flandre, les documents que distribue le bureau d’information de la CommunautĂ© europĂ©enne sont exclusivement en français!’  |
1990 |
J.Jacques de Decker, la francophonie tient congrĂšs, LS, 5/11/1990  âLe français nâest vraiment premiĂšre langue quâen France et au QuĂ©bec, dans une partie de la Belgique, de la Suisse et du Grand-DuchĂ©. Ailleurs, il est souvent en concurrence avec des langues dĂ©jĂ pratiquĂ©es avant la colonisation.â |
1990 |
Yves de Saint-AgnĂšs, Voyage chez les francophones, GĂ©o, 138, 1990, p.87  âCharles XVI Gustave, quant Ă lui, est loin de sâexprimer couramment dans la langue des ses ancĂȘtres. Il reflĂšte ainsi le mĂ©diocre enthousiasme Ă©prouvĂ© par les SuĂ©dois Ă lâ Ă©gard dâune langue jugĂ©e bizarre et compliquĂ©e.â  |
1990 |
Lâ AlgĂ©rie ne veut plus entendre parler français, VA 28/12/1990  Lâ arabe doit, dâ ici 1992, sâ imposer progressivement dans toutes les sphĂšres de lâĂ©conomie et de lâ administration.  |
1990 |
AlgĂ©rie: offensive sans prĂ©cĂ©dent contre le français, AL 28/12/1990  âLa Ligue de la dawa âAppel) islamique, regroupant les diffĂ©rents courants intĂ©gristes, a dĂ©noncĂ© mardi dans u communiquĂ© de soutien aux dĂ©putĂ©s, ce quâ elle a appelĂ© âles partis revendiquant la prolongation de la colonisation culturelle en AlgĂ©rie.â âPlusieurs milliers de doopĂ©rats français sont en poste dans lâ enseignement en AlgĂ©rie.â  |
1990 |
Voyage chez les francophones, GĂ©o, 138, 1990  (p.93) âLe soleil ne sâ est pas encore levĂ© sur Phnom Penh des bataillons dâ adolescents se dirigent vers le carrefour des rues 184 et 19, ex-rues Paul-Bert et Francis-garnier. Ils garent leurs vĂ©los et se ruent vers des salles Ă peine Ă©clairĂ©es par une maigre ampoule, mais aujourdâhui … pour apprendre lâ anglais.â  |
1991 |
Christian Hoche, AlgĂ©rie: le double langage, Le Vif.Lâexpress, 04/01/1991, pp. 35-36  (p.35) âLa âlangue nationaleâ a conquis progressivement la plupart des domaines. la premiĂšre promotion de bacheliers entiĂšrement âarabisĂ©sâ est sortie des lycĂ©es algĂ©riens en juin 1989. Et, sâ il est Ă©vident que les jeunes de moins de 25 ans, câ est-Ă -dire la majoritĂ© de la population, sâ exprime aujourdâhui aujourdâhui dâabord en arabe, il nâ en reste pas moins que le français demeure solidement implantĂ© chez les plus de 40 ans.â Et on parle de la dĂ©fense du berbĂšre, âle tamazightâ, parlĂ© par 25 % de la population algĂ©rienne.  |
1992 |
P.D., Francophonie : le dĂ©sert scientifique, LB 01/06/1992  Devant le recul continuel de la langue française, les dĂ©fenseurs de la francophonie ont vite fait de trouver un bouc Ă©missaire : les scientifiques, eux qui publient leurs travaux en anglais et qui, dans les congrĂšs internationaux prĂ©sentent leurs communications dans la mĂȘme langue. Pourquoi ? Tout simplement parce que ces soi-disant experts sont essentiellement des littĂ©raires, guĂšre au courant de la vie scientifique. Le fait fondamental, c’est qu’une bonne culture scientifique ne peut aujourd’hui s’acquĂ©rir qu’en lisant des manuels, des ouvrages spĂ©cialisĂ©e et des revues… en anglais. Aux Ă©tudiants francophones frĂ©quentant nos universitĂ©s, les professeurs sont obligĂ©s le plus souvent de conseiller des ouvrages anglais pour la simple et bonne raison qu’il n’en existe pas, en français, Ă jour, sur la plupart des sujets. La situation est pareille en France.  L’INTERET. L’Ă©dition scientifique francophone est donc moribonde tout simplement parce qu’elle n’est guĂšre distincte de l’Ă©dition de romans, elle, florissante, oĂč il y a plĂ©thore de bons manuscrits et qui peut se faire, sur une base commerciale. LâĂ©dition scientifique et technique, avec des tirages moyens de l’ordre de 3.500 exemplaires (pour les romans il est de 23.000 et pour l’occultisme de plus de 5.000 exemplaires !) et avec bien souvent des formules mathĂ©matiques et des figures qui Ă©lĂšvent encore le coĂ»t des ouvrages, apporte trĂšs peu de bĂ©nĂ©fices Ă l’Ă©diteur. D’autre part, elle n’intĂ©resse des auteurs que si ceux-ci ont dĂ©jĂ fait le travail trĂšs considĂ©rable de documentation, de synthĂšse, de mise en ordre et mĂȘme un embryon de rĂ©daction Ă l’occasion d’un cours universitaire, d’une confĂ©rence ou d’un colloque (ce qui exclut les thĂšmes non traditionnels, non Ă la mode et la plupart des ouvrages technologiques. Pour ce qui est des revues scientifiques publiant des articles originaux, la suprĂ©matie de l’Ă©dition anglaise vient avant tout du coĂ»t extrĂȘmement bas de la plupart des revues amĂ©ricaines, qui permet Ă tout chercheur dans la spĂ©cialitĂ© d’y ĂȘtre abonnĂ©. En effet, elles sont tirĂ©es Ă compte d’auteur, ce qui signifie qu’en fait, elles soiĂźt publiĂ©es sur le compte des contrats de recherche ayant permis les travaux rapportĂ©s et que l’acheteur individuel ne doit dĂ©bourser que le coĂ»t marginal d’une copie supplĂ©mentaire.  LE REMEDE. Pour lutter Ă armes Ă©gales dans le domaine de la publication des ouvrager. et des revues, l’Ă©dition scientifique en français devrait par consĂ©quent Ă©nĂ©ficier d’un trĂšs large financement (automatique et suffisant), prĂ©levĂ© sur l’enveloppe Recherche, tout comme une entreprise tient compte des frais dâemballage, de distribution et de publicitĂ© dans le coĂ»t de ses produits. Autrement dit c’est toute la mentalitĂ© des gĂ©rants de la recherche scientifique et technologique, tant dans le secteur publie que dans le secteur privĂ©, qui devrait changer.
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1992 |
P.D., Francophonie: le dĂ©sert scientifique, LB 1/6/1992  âAujourdâhui, une bonne culture scientifique ne peut sâ acquĂ©rir que dans des ouvrages et des revues publiĂ©s en anglais.â  |
1992 |
P. D., Francophonie: le dĂ©sert scientifique, LB 01/06/1992  Aujourdâhui, une bonne culture scientifique ne peut sâacquĂ©rir que dans des ouvrages et des revues publiĂ©s en anglais. Devant le recul continuel de la langue française, les dĂ©fenseurs de la francophonie ont vite fait de trouver un bouc Ă©missaire: les scientifiques, (…). Pourquoi? Tout simplement parce que ces soi-disant experts sont essentiellement des littĂ©raires, guĂšre au courant de la vie scientifique.  |
1992 |
Cambodge, Manifestation contre le français, LB 08/10/1992  Quelque mille Ă©tudiants de lâ Institut technique de Phnom Penh ont manifestĂ© jeudi dans les reus de la capitale cambodgienne contre lâ enseignement obligatoire du français dans leur Ă©tablissement.  |
1993 |
Le français reste une langue de radio, LB 23/11/1993  âMalgrĂ© le recul manifeste du français dans le monde devant lâ anglais, un Ă©lĂ©ment a tout de mĂȘme de quoi rassurer: les radios Ă©mettent encore en français, pendant plus de 130 heures par hour, sur toutes les frĂ©quences. Sans compter, bien entendu, les Ă©missions diffusĂ©es par les radios françaises.â  |
1997 |
Paul Vaute, Sommes-nous “les derniers des Mohicans”?, LB 14/11/1997 57,5 millions de personnes apprennent le français dans le monde en 1994, dont: ZaĂŻre: 6 millions Canada: 4 AlgĂ©rie: 3,5 Maroc: 3 Madagascar: 2,7.  Taux de scolarisation en français en 1994 14,3 %: Afrique francophone 13 %: Maghreb 4 %: Europe occidentale moinsde 2 %: Europe du Nord 0,04 %: ExtrĂȘme-Orient  |
1997 |
I.L., L’humble prĂ©sence du français sur Internet, LB 14/11/1997 Selon les diffĂ©rentes estimations, la langue française serait la neuviĂšme langue parlĂ©e, derriĂšre le chinois, l’anglais, le hindi-ourdou, l’espagnol, le portugais, le russe, l’arabe et le japonais. (NB/ JV: allemand, indonĂ©sien, swahili) En Belgique, sur les 5.400 sites recensĂ©s, seuls 27 pc d’entre eux sont rĂ©digĂ©s en français, 31 pc en nĂ©erlandais et plus de 40 pc … en anglais.  |
1997 |
Recul du français dans le monde, LB 01/02/1997  Une Ă©tude du haut Conseil de la Francophonie sâ inquiĂšte de la rĂ©gression de ânotreâ langue. La menace la plus inquiĂ©tant se situe en Afrique. En Suisse, le français est en recul dans le canton des Grisons. Il est passĂ© au 4e rang, derriĂšre lâallemand, lâitalien, et lâanglais.  |
1998 |
Jack Lang, âLâamour de Babelâ, Ă©loge du multilinguisme, LS 8/7/1998  âEn Suisse, lâanglais commence Ă ĂȘtre une langue de liaison entre germanophones et francophones.â Le âJournal Offocielâ de lâUnion europĂ©enne publie dans sa version française des annonces en anglais. A lâONU et Ă lâOCDE, les documents originaux sont Ă 80 % en anglais. Dans les textes primaires de la Commission europĂ©enne, la part de lâanglais est passĂ©e en 10 ans de 19 % Ă 45 %.  Langue internationale et tolĂ©rance ? Quand quelqu’un dĂ©clare que le caractĂšre ‘international’ du français en fait le “porteur de valeurs au premier rang desquelles figure la tolĂ©tance”, son discours tient plus de la dĂ©magogie que du souci de la vĂ©ritĂ© historique . En effet, des langues comme le français sont devenues internationales en bonne partie parce que ses utilisateurs ne tolĂ©raient que la leur lĂ oĂč ils dĂ©tenaient le pouvoir. Encore actuellement, des mĂ©tropoles comme Paris ou PĂ©kin se servent de leur langue comme d’ une arme politico-Ă©conomique et tentent de maintenir ou d’ augmenter leur influence dans les pays,.les rĂ©gion.s oĂč cette langue est parfois utilisĂ©e officiellement. La tolĂ©rance nâ est intrinsĂ©quement liĂ©e Ă aucune langue. dĂšs lors pas au français, qui. en sus, ne tolĂšre aucune autre langue sur le territoire qu’ elle occupe .  |
1998 |
Maroun Labaki, âLe petit cochon qui refusait dâĂȘtre cracraâ, LS 05/05/1998  DĂ©clin du français au Liban. Dans la Bekaa, 12 % des Ă©coles ont optĂ© pour lâanglais plutĂŽt que pour le français dans leur programme et de nouveaux Ă©tablissements anglophones sont prĂ©vus.  |
1998 |
Ch. D., Cruel constat /en Louisiane/: le français est mort!, VA 22/09/98  |
1998 |
Jack Lang, âLâamour de Babelâ, Ă©loge du multilinguisme, LS 08/07/1998  En Suisse, lâanglais commence Ă ĂȘtre une langue de liaison entre germanophones et francophones. Le âJournal officielâ, de lâUnion europĂ©nne, prĂ©sente, dans sa version française, des annonces en anglais. Dans les textes primaires de la Commission europĂ©enne, la part de lâanglais est passĂ© en 10 ans de 19 Ă 45 %. Dans les grandes organisations internationales, comme lâONU et lâOCDE, les documents originaux sont Ă 80 % en anglais.  |
1998 |
AndrĂ© Riche, Babel, ton français fout le camp!, LS 02/04/1998  Andrei Gabriel Plesu, le ministre roumain des Affaires Ă©trangĂšres, a choisi lâanglais pour exprimer la joie de son pays dans les premiĂšres rĂ©unions dâĂ©largissement de lâUnion, cette semaine Ă Bruxelles.  |
1998 |
Dossier: parlerons-nous français demain?, Le Soir IllustrĂ©, 04/06/1998, pp. 40-44  (JoĂ«lle Smets, La langue du plus fort, pp.40-41)Â
On parle de 80 millions de francophones ânaturelsâ (pour qui le français est la langue naturelle) et 200 millions de francophones âpotentielsâ Ă travers le monde, parfois mĂȘme de 500 millions.
Le français est lâune des langues officielles des Nations Unies et des Jeux Olympiques. Mais cette annĂ©e aux Jeux dâHiver de Nagano, les annonces se faisaient en anglais et en japonais et plus en français.
(Bernard Meeus, Roger Dehaybe est devenu âMonsieur Francophonieâ, p.41) âIl nây a pas de culture commune, mais une langue qui permet dâexprimer DES cultures.â âSi les flux scientifiques ou Ă©conomiques ne se passent plus en français, les pays du sud devront revoir leur systĂšme Ă©ducatif; ils perdraient alors 20 Ă 30 ans dans leur dĂ©veloppement!â  |
1999 |
G.P., Le français proscrit, LB 30/12/1999  La Tunisie suit, dans cette dĂ©marche dâarabisation, lâAlgĂ©rie, qui, en juillet 1998, sous la prĂ©sidence de Liamine zĂ©roual, a appliquĂ© une loi sur la gĂ©nĂ©ralisation de la langue arabe dans la vie publique. Hormis auprĂšs des Kabyles, qui revendiquent la reconnaissance de la langue berbĂšre, (…).  |
1999 |
Renault: langue anglaise pour les comptes rendus de direction, in: LâIndĂ©pendant, 09/09/1999  Renault a adoptĂ© lâusage exclusif de lâanglais pour ses comptes rendu de ComitĂ© de direction (CDR), câest-Ă -dire les rapports rĂ©digĂ©s chaque semaine par la direction gĂ©nĂ©rale et rĂ©percutĂ©s dans les diffĂ©rentes directions du groupe. De mĂȘme, chaque directeur (commercial, financier, etc …), adresse Ă la direction gĂ©nĂ©rale son propre rapport en anglais, pour prĂ©parer les compte-redus et les rĂ©unions du CDR.  |
1999 |
TUNISIE / Administration – Lâarabe langue unique dĂ©but 2000, Lux. Wort 18/12/1999  Lâarabe sera officiellement la seule langue autorisĂ©e dans lâadministration tunisienne Ă partir du 1er janvier 2000.  |
2000 |
Laurence dâHondt, « La langue française ne rapporte pas assez », LB 22/7/2000 3000 professeurs de français se sont rĂ©unis Ă Paris Ă lâoccasion du 10e congrĂšs mondial de la fĂ©dĂ©ration internationale des professeurs. Un constat amer : « La langue française est en rĂ©gression dans de nombreuses rĂ©gions du globe ».  |
2000 |
Henri Landroit, L’internet nous tire la langue, Le Ligueur, 21/05/2000 “Il y donc aussi un combat Ă mener pour la langue française sur le rĂ©seau des rĂ©seaux.” “Notre langue ne couvre approximativement que 2,36 % des millions de pages proposĂ©es par les sites de l’internet contre 85,55 % Ă l’anglais.”  |
2000 |
“(ita)” <desiderio@alussinan.org> a Ă©crit dans le message de news: lgts20hkbjtrg6n0ss4f52egnuagb2ev2c@4ax.com… > <cit.>  |
2000 |
VIETNAM / Perte dâinfluence pour la France (Le Figaro), LB 18/11/2000
La France, « premier fournisseur et premier investiseur des pays non asiatiques », va forcĂ©ment souffrir du retour au Vietnam des entreprises amĂ©ricaines. Les francophones nây reprĂ©sentent plus que 0,7 p.c. de la population. Le français va encore reculer face Ă lâanglais.
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2000 |
De Bellefroid Eric, La Communauté Wallonie-Bruxelles mise sur Beyrouth, LB 16/11/2000
Un accord de coopĂ©ration scellĂ© avec le Liban doit baliser la voir vers le prochain Sommet des pays francophones. (Salon du Livre de Beyrouth â « Lire en français ») « Si lâon estime aujourdâhui entre 400.000 et 800.000 les francophones du Liban, on sâinterroge cependant quant aux gĂ©nĂ©rations Ă venir. Depuis la longue guerre civile qui dĂ©chira le pays de 1975 Ă 1990, lâon sait que le français a rĂ©gressĂ© parmi les jeunes. Le langage des armes avait pris, pendant ce temps-lĂ , le relais de langue française, merveilleuse langue de paix. (sic) »Â
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2000 |
De Bellefroid Eric, Daniel Blampain /prof. de linguistique Ă lâISTI/ : « Le français ne vient pas de Paris », LB 1/12/2000
« (…) tous les dĂ©partements de français se muent en Ă©coles de traduction et (que) le nombre dâĂ©tudiants nây cesse de diminuer. »
« Les allophones, qui parlent donc des langues Ă©trangĂšres, en ont marre parfois des Français . (…). »
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2000 |
Contrer une OPA de Largo Winch, LB 09/11/2000 Le cabinet dâ avocats Linklaters et Alliance a annoncĂ© avoir lancĂ© un concours ouvert aux Ă©tudiants en droit des 13 pays dâ Europe, dont la Belgique. (…) Les candidats partiront de la BD « Largo Winch » du scĂ©nariste belge Jean Van Hamme, retraçant lâhistore dâune OPA hostile, et de la contrer. Leur argumentaire doit ĂȘtre rĂ©digĂ© en anglais avant le 29 janvier 2001.  |
2000 |
France / La presse se vend de moins en moins bien Ă lâĂ©tranger, Lux. Wort, 2001  Les ventes de la presse française Ă lâĂ©tranger ont Ă nouveau baissĂ© en 2000, victimes Ă la fois du recul du français, du dĂ©veloppement de lâinternet et de la concurrence de titres locaux en Europe francophone, ont annoncĂ© les NMPP (Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne) dans un communiquĂ©.  |
2001 |
Dodet Charly, Privilégier la diversité des cultures, VA 20/03/2001
Richard Guay, dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral du QuĂ©bec Ă Bruxelles : Le français rĂ©gresse. Il nâest plus la langue de lâUnion europĂ©enne, supplantĂ© par lâanglais qui devient de plus en plus lâesperanto du monde contemporain. Tout le monde, finalement, se sert de lâanglais comme langue de rĂ©fĂ©rence pour se comprendre. La dimension internationale du français nâest plus ce quâelle a dĂ©jĂ Ă©tĂ© et il est illusoire de penser quâelle reviendra au point de supplanter Ă nouveau lâanglais.
Selon les statistiques, 85 % des articles scientifiques sont publiés en anglais.
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2001 |
Use of English as global tongue is booming, ans so is concern, International Herald Tribune, 17/04/2001
“Throughout Europe, English is growing in use and acceptability. Beyond the schoolhouse here, European universities, particularly in Northern Europe, are giving courses in science, philosophy and business in English. Even some companies, like the French telecommunications giant Alcatel – state-owned until 1982 – now use English as their internal language.”  |
2001 |
Re: Le français devient une langue rĂ©gionale – fr.lettres.langue.francaise – 04/06/2001
Polaris2002 <polaris2002@aol.com> a Ă©crit dans le message : 20010604170057.26682.00003120@ng-fe1.aol.com… Mes parents reviennent d’un voyage en GrĂšce et se sont aperçus avec stupeur que
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2001 |
Lâanglais, premiĂšre langue Ă©trangĂšre, LB 18/05/2001
Lâanglais est Ă©tudiĂ© par plus de 90 pc des Ă©lĂšves du secondaire dans lâUnion europĂ©enne.
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2002 |
Veilbrief Arnoud, Rien Ă faire, nichts an der Hand, NRC Handelsblad, 25/05/2002
De verslonzing van het Frans en het Duits in het onderwijs Steeds minder Nederlanders spreken goed Frans en Duits. De universiteiten hebben zelfs plannen om letterenstudies op te heffen. Op de universiteiten staan momenteel in heel Nederland 461 studenten voor de studie Frans ingeschreven.
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2002 |
A lâimage des petits Suisses, Sept nationalitĂ©s dans une classe, VA 07/11/2002
« Outre Sarine » (= en Suisse alĂ©manique), plusieurs cantons viennent de dĂ©cider dâabandonner lâenseignement du français comme premiĂšre langue Ă©trangĂšre au prodit de lâanglais. »
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2002 |
Canada â Population / VĂ©ritable Tour de Babel de 100 langues, VA 11/12/2002
Le français, lâune des deux langues du pays avec lâanglais, ne cesse de perdre du terrain. Dans ce Canada de plus en plus mĂ©tissĂ©, le poids dĂ©mographique des Canadiens dont le français est la langue maternelle ne cesse de diminuer, en raison notamment dâune fĂ©conditĂ© moindre. Il ne reprĂ©sente dĂ©sormais plus que 22,9 % de la population totale du pays, contre 23,5 % en 1996.
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2003 |
Ginsburgh Victor, Weber Shlomo, Le français, n° 2 de lâUnion ?, LB 13/12/2003 (ULB) (Dallas : Southern Methodist University)
Peut-ĂȘtre plus pour longtemps. En effet, dans le cadre de lâĂ©largissement, les dix nouveaux candidats sont vraisemblablement plus orientĂ©s vers lâallemand que le français. En Pologne, par exemple, 14 % des habitants (5,4 millions) connaissent lâallemand, alors que seulement 2 % (0,8 million) connaissent le français, ce qui rĂ©duira de 7,4 millions Ă 2,8 millions la diffĂ©rence entre le nombre de citoyens parlant le français et lâallemand dans la nouvelle UE. LâĂ©cart pourrait se rĂ©vĂ©ler favorable Ă lâallemand si lâon tient compte des autres nouveaux entrants, RĂ©publique tchĂšque, Slovaquie, Pays baltes, oĂč lâallemand est sans /aucun/ doute mieux connu que le français. Lâallemand pourrait dĂšs lors prendre la place de deuxiĂšme langue dans la nouvelle Europe.  |
2003 |
Braunberger Gerald, Die Jungen sprechen Englisch miteinander, FAZ 13/12/2003
Das deutsch-französische VerhĂ€ltnis ist eng und doch banal gewoden. âIn Deutschland lernt nahezu jeder fĂŒnfte SchĂŒler zumindest ein wenig Französisch. Aber die Bedeutung des Französischen geht in Deutschland zurĂŒck.â
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2003 |
Pierre Grandchamp <pierregr@citenet.net> a Ă©crit dans le message : 3AC08657.5293D21B@citenet.net… > Le français perd du terrain comme langue seconde en Alberta, au profit
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2003 |
Van Overstraeten Mathieu, Bruxelles, le terrain de jeu des interprĂštes, LB 16/01/2003
« ⊠les rĂ©unions oĂč toutes les langues sont couvertes ont tendance Ă se rarĂ©fier. Les dĂ©lĂ©guĂ©s de petits pays, tels que les Pays-Bas, le Portugal ou la Finlande, acceptent de plus en plus souvent de sâexprimer en anglais âŠÂ »
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2003 |
Renaix sans école francophone, DH 05/02/2003
Située à la limité linguistique, cette ville va voir la fermeture de la derniÚre école francophone de la ville dÚs la fin juin.
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2003 |
9 et 24 %, LS 21/1/2003
En France, 9 % des Ă©lĂšves choisissent lâallemand en premiĂšre langue, contre 15 % en 1970, et 18 % en deuxiĂšme langue contre 35 % trente ans plus tĂŽt. En Allemagne, environ 24 % des Ă©lĂšves apprennent le français Ă lâĂ©cole, alors quâils Ă©taient plus de 30 % en 1970.
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2003 |
Berns Dominique, Van Parijs Philippe (UCL) : « Lâobjectif de lâUCL est dâatteindre 20 % de cours en anglais », LB 23/1020/03
PrĂšs de 20 % des institutions d’enseignement supĂ©rieur d’Europe continentale offrent des programmes enseignĂ©s en anglais- Plus de la moitiĂ© de ces programmes ont Ă©tĂ© mis en place dans les cinq derniĂšres annĂ©es. En Belgique, le ” Master ” en Ă©conomie, créé en 1968 (âŠ) Ă lâUCL-KUL est le plus ancien.
L’ objectif dĂ©clarĂ© de l’UCL est d’ atteindre globalement 20 % de cours en anglais. (âŠ) Une Ă©tude rĂ©cente de Lies Sercu (KUL) rĂ©vĂšle un consensus entre enseignants et Ă©tudiants sur l’importance d’une coĂŻncidence entre langue d’enseignement et langue du matĂ©riau Ă©crit utilisĂ©. Or, dans les domaines scientifiques, 970/0 des articles publiĂ©s dans le monde le sont en anglais. La mobilitĂ© internationale va se concentrer et s’intensifier au niveau des maĂźtrises et doctorats. Pour pouvoir honorer leurs engagements de rĂ©ciprocitĂ© dans le cadre de programmes d’Ă©change, les pays dont la langue est peu rĂ©pandue n’ auront pas d’autre alternative que de proposer des programmes en anglais. En outre, Ă mesure que la connaissance de l’anglais se rĂ©pand, les universitĂ©s non anglophones auront des difficultĂ©s croissantes Ă attirer une masse critique de (bons) Ă©tudiants dans leurs programmes de maĂźtrise et doctorat. Pour beaucoup de ces programmes, le passage Ă lâanglais sera une question de vie ou de mort.
Adopter l’anglais, n’est-ce pas mettre nos Ă©lites sous la dĂ©pendance politique, Ă©conomique et culturelle des Etats-Unis ? Prenez un Ă©chantillon alĂ©atoire de citoyens europĂ©ens ĂągĂ©s de 15 Ă 40 ans. Les donnĂ©es traitĂ©es dans une Ă©tude rĂ©cente de Victor Ginsburgh (ULB) permettent de dire que 33 sur 100 vous comprendront si vous parlez allemand, 37 sur 100 si vous parlez français et 63 sur 100 si vous parlez anglais. L’Ă©cart entre le français et l’anglais s’accroĂźt encore si lâon inclut les nouveaux pays membres et Ă mesure que lâon se concentre sur des tranches plus jeunes. Si l’on veut peser sur le cours des choses en Europe et dans le monde, il est impĂ©ratif de pouvoir user d’une langue que les gens, en particulier les plus jeunes, soient nombreux Ă comprendre, tout spĂ©cialement s’il s’agit de dire ce qui est trop peu dit dans cette langue. Et ce n’est hĂ©las aussi qu’en organisant enseignement avancĂ© et recherche dans cette langue que l’on peut espĂ©rer enrayer l’hĂ©gĂ©monie scientifique et idĂ©ologique croissante des universitĂ©s et centres de recherche anglo-saxons. A se crisper sur des combats d’arriĂšre-garde, on s’assure de perdre les batailles du futur.  |
2003 |
UniversitĂ© Laval, Les 20 premiĂšres langues du monde, LB 14/01/2003 1) chinois mandarin : 885 espagnol : 358 anglais : 322 arabe classique et dialectes : 200 bengali : 189 hindi : 182                   (/JV/ : et lâourdou) portugais : 170 russe : 170 japonais : 125 allemand : 98 corĂ©en : 78 12) français : 77 chinois wu : 71 vietnamien : 67,67 telugu : 66,3 chinois cantonais : 66 marathi : 64,7 tamoul : 63 javanais : 60 turc : 59  |
2004 |
LâEurope centrale apprend lâanglais avec ferveur, Lux. Wort 10/04/2004 (<AFPÂ (!))
Lâanglais a maintenant nettement dĂ©passĂ© lâallemand dans lâenseignement, selon les derniĂšres statistiques. PlutĂŽt que de demander une augmentation, les salariĂ©s demandent souvent Ă leur sociĂ©tĂ© de leur payer des cours dâanglais. (âŠ) Lâallemand est dĂ©sormais solidement installĂ© comme deuxiĂšme langue Ă©trangĂšre en TchĂ©quie, en raison de la proximitĂ© de lâAllemagne et de lâAutriche. Lâanglais a nettement dĂ©passĂ© lâallemand dans lâenseignement scolaire de tous les pays dâEurope cenrale, selon les derniĂšres statistiques des ministĂšres de lâEducation. Quant au français, son rĂŽle est marginal dans la rĂ©gion, sauf en Roumanie et dans une moindre mesure en Bulgarie.
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2004 |
Y.H., 20 langues officielles : la folie, SudPresse 26/04/2004 Au sein du Conseil europĂ©en, lâanglais tend Ă sâimposer. La SuĂšde, la NorvĂšge et la Finlande prisent peu le français car le dĂ©saveu trouve son origine dans le comportement prĂ©somptueux des Français Ă la Commission. « parlant vite et usant dâexpressions peu comprĂ©hensibles hors Hexagone, ils nâont pas cherchĂ© Ă Ă©pargner les efforts de ccomprĂ©hension Ă leurs interlocuteurs . Un retour en grĂące est donc peu problable.  |
2004 |
Lambert Eddy, Souvenirs dâun volontaire des JO 2004, LS 28/08/2004
Parmi les 44 000 volontaires, Guy Caprace . Son souci nâa jamais Ă©tĂ© dâordre financier mais plutĂŽt linguistique. Ne parlant pas anglais, il y a eu du mal Ă se faire entendre. |
2004 |
Jeangette Dominique (prof. de français au CollĂšge Saint-François-Xavier (Verviers), Le français en quĂȘte de sens, LB 26/02/2004
La langue maternelle sâapparentant de plus Ă plus Ă une langue Ă©trangĂšre pour les Ă©lĂšves, (…). (…) manque de culture gĂ©nĂ©rale, lacunes en orthographe, en vocabulaire, expression Ă©crite mĂ©diocre, ce sont lĂ les symptĂŽmes dâun mal plus profond : la langue maternelle (sic) leur devient une langue Ă©trangĂšre.
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2004 |
A.-M. D., La montĂ©e de lâanglais, VA 19/03/2004
Au Congo, la sociĂ©tĂ© sâanglicise. Ainsi, la demande de dictionnaires et de manuels dâanglais est en forte hausse. La prĂ©sence de plus en plus grande dâorganismes internationaux (Banque mondiale, MONUC, …) nây est pas Ă©trangĂšre. De plus en plus dâemplois sont rĂ©servĂ©s Ă des bilingues français-anglais. (…) Les Congolais aisĂ©s se rendent volontiers en Afrique du Sud et y envoient leurs enfants poursuivre des Ă©tudes supĂ©rieures. Les Congolais se branchent sur la BBC au dĂ©triment de la radio nationale et de Radio France Internationale. MĂȘm lors de la rĂ©ception, mardi soir, chez lâambassadeur de Belgique, lâorchestre congolais nâa interprĂ©tĂ© que des chansons en anglais.
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2004 |
“VP” <Vlatko.Pesaro@cern.ch> a Ă©crit dans le message de news: ccdu42$6e2$1@sunnews.cern.ch… (06/07/2004) je suis d’accord avec toi & rajouterai aussi qu’en Suisse alĂ©manique & italienne .Le français est dĂ©laissĂ© en faveur de l’anglais,au pĂ©ril du rapprochement linguistique de la Suisse, En AmĂ©rique du Sul aussi,(d’ou je viens ),toutes les Ă©coles de langues ont vues disparaitre le français sur leurs enseignes…
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2005 |
L’allemand devance le français, in: LB 24/09/2005  L’allemand a supplantĂ© le français comme deuxiĂšme langue pour les citoyens de l’Union grĂące Ă l’adhĂ©sion de huit pays de l’Est le 1er mai 2004, rĂ©vĂšle EurobaromĂštre dans un sondage publiĂ© vendredi. Ironie, le français ne doit sa relative bonne tenue qu’au Royaume-Uni, ou 14pc des citoyens parlent la langue de Voltaire. l’Ă©tude rĂ©vĂšle de grandes fluctuations. Ainsi, si 99pc des luxembourgeois affirment parler une seconde langue. ils ne sont que 29pc en Hongrie, contre 45pc en France. 62pc en Allemagne, 71 pc en Belgique et 91 pc aux Pays-Bas.  |
2005 |
Brooke James, Sign of Mongoliaâs Future : English is spoken here, SDZ 28/02/2005
In South Korea, six âEnglish villagesâ are being established where paying students can have their passports stamped for intensive weeks of English language immersion, taught by native speakers from all over the English-speaking world.
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2005 |
Y.D. (Tournai), /Concours Eurovision/, CTR 03/06/2005 « Quand allons-nous comprendre que la langue française ne fait plus recette en Europe élargie ? »  |
2006 |
A dramatic regression, LB 25/03/2006
“On ne va pas fonder le monde de demain sur une seule langue et donc une seule culture, ce serait une rĂ©gression dramatique.” C’est ainsi que Jacques Chirac a justifiĂ© son brusque dĂ©part de rĂ©union au moment oĂč Ernest-Antoine SeilliĂšre prenait la parole en anglais (LLB du 24/3). “Un certain nombre de responsables fronçais hors gouvernement se font une joie et un plaisir de s’exprimer dans un anglais approximatif. Je comprends qu’on n’aime pas cela quand on est le chantre de (a francophonie.'”, a ironisĂ© Jean-Claude Juncker, non pas en LĂ«tzeburgesch, mais dans “une linguistique tellement plus ĆcumĂ©nique”. Si l’ElysĂ©e avait prĂ©venu les journalistes de l’incident, les dirigeants, eux, n’avaient pas tous remarquĂ© la manĆuvre. “Les gens sortent pour toutes sortes de raisons”, a dĂ©clarĂ© Tony Blair, tandis que Guy Verhofstadt assurait ne pas faire “attention Ă (ses) collĂšgues quand ils se lĂšvent pour faire pipi”. (S.Vt)  |
2006 |
Parler anglais fait fuir Chirac, LB 24/03/2006  Jacques Chirac a quittĂ© jeudi soir la salle du Conseil europĂ©en pour protester contre le discours en anglais prononcĂ© par Ernest-Antoine SeilliĂšre, a annoncĂ© son porte-parole JĂ©rĂŽme Bonnafont “je vais parler en anglais, la langue de l’entreprise”, a dĂ©clarĂ© le Français, prĂ©sident de l’Unice, le patronat europĂ©en. A ces mots, le PrĂ©sident français s’est levĂ© et a quittĂ© la salle en compagnie des ministres Thierry Breton (Finances) et Philippe Douste-Blazy (Affaires Ă©trangĂšres). âą Â |
2007 |
Godard Chantal, FUNDP Namur / Une offre de masters sans concurrence, LB 06/03/2007  NouveautĂ© et non des moindres: de nombreux cours seront donnĂ©s en français sur un site et en anglais sur l’autre.      Â
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2008 |
Donner envie d’apprendre le français, le dĂ©fi des profs luxembourgeois, in: LW, 05/05/2018 A l’occasion de la journĂ©e mondiale de la francophonie, le “Luxemburger Wort” s’est penchĂ© sur la façon dont le français est enseignĂ© dans les lycĂ©es luxembourgeois.  20.03.2018 Donner envie d’apprendre le français, le dĂ©fi des profs luxembourgeois Linda CORTEY Tous les professeurs le reconnaissent : le français est la langue mal-aimĂ©e des Ă©lĂšves des lycĂ©es luxembourgeois. La raison semble simple : la langue de MoliĂšre est mal enseignĂ©e. La rĂ©alitĂ© est toutefois plus complexe, tout comme le sont les rĂ©flexions sur la rĂ©forme de l’enseignement. Vu de l’extĂ©rieur, le parcours linguistique des enfants frĂ©quentant le systĂšme scolaire luxembourgeois paraĂźt homĂ©rique. PremiĂšres annĂ©es en luxembourgeois, puis alphabĂ©tisation en allemand, introduction rapide du français comme langue Ă©trangĂšre, puis comme langue vĂ©hiculaire des mathĂ©matiques et mĂȘme de l’ensemble de lâenseignement pour le lycĂ©e classique. Le multilinguisme est Ă ce prix. Mais, depuis plusieurs annĂ©es, la place du français dans ce systĂšme est rĂ©guliĂšrement remise en cause. Il serait facteur d’Ă©chec au lycĂ©e classique pour les enfants qui n’ont pas une langue maternelle latine. Surtout, il serait mal enseignĂ©. Trop de rĂšgles, pas assez de conversation. «Notre enseignement du français est tel dans notre systĂšme qu’il dĂ©goĂ»te mĂȘme nos Ă©lĂšves francophones de leur langue maternelle», affirmait au «Luxemburger Wort» un premier conseiller de gouvernement du ministĂšre de l’Education nationale il y a quatre ans. Aujourd’hui, le discours a peu changĂ© mais les rĂ©flexions ont avancĂ©. L’actuel gouvernement a mis en place plusieurs rĂ©formes, comme l’introduction d’heures de français dĂšs la crĂšche mais aussi la diffĂ©renciation dans lâenseignement secondaire gĂ©nĂ©ral, afin de sâadapter aux diffĂ©rents profils des Ă©lĂšves. Des «Etats gĂ©nĂ©raux» du français sont en cours Actuellement, le ministĂšre de lâEducation nationale et lâUniversitĂ© mĂšnent des Etats gĂ©nĂ©raux de lâenseignement du français. Enseignants, universitaires et administratifs rĂ©flĂ©chissent ensemble Ă la place Ă donner Ă cette langue. Une premiĂšre rencontre a eu lieu en novembre dernier. Une journĂ©e dâĂ©tude est prĂ©vue le 3 mai prochain Ă lâUniversitĂ©, en prĂ©sence de spĂ©cialistes de la didactique et des sciences du langage. L’un des grands enjeux du moment est la façon dont le français est enseignĂ© au lycĂ©e, surtout au lycĂ©e classique. Sur ce point, le corps enseignant est divisĂ© par une «querelle des Anciens et des Modernes». Les tenants d’un enseignement classique, mettant en avant l’Ă©crit, s’opposent aux promoteurs d’un enseignement axĂ© sur l’expression orale. «Ce n’est pas une opposition frontale», tempĂšre un enseignant impliquĂ© dans lâĂ©volution pĂ©dagogique*, «chaque professeur utilise les deux techniques dans ses cours, selon un dosage diffĂ©rent». Pour les tenants d’un enseignement classique, la problĂ©matique est simple : le français doit ĂȘtre enseignĂ© en fonction de la finalitĂ© du lycĂ©e. Le lycĂ©e classique prĂ©parant les adolescents Ă l’universitĂ©, les lycĂ©ens doivent acquĂ©rir une maĂźtrise Ă©crite du français permettant de poursuivre des Ă©tudes supĂ©rieures en France. «Pour ce qui est de parler, les Ă©lĂšves s’y mettent facilement une fois quâils partent faire leurs Ă©tudes en France ou en Belgique», avance un autre professeur. AdChoices PUBLICITĂ AdChoices PUBLICITĂ Les tenants de l’apprentissage par l’expression soulignent l’importance de la maĂźtrise orale du français dans la vie professionnelle au Luxembourg. «Selon le mĂ©tier auquel on se destine, il n’est pas nĂ©cessaire de connaĂźtre les rĂšgles de l’accord du participe passĂ© par coeur. Mais il faut ĂȘtre Ă l’aise pour s’exprimer».  «Il nâest nullement envisagĂ© de diminuer le niveau des compĂ©tences Ă lâĂ©crit»  Du cĂŽtĂ© du ministĂšre, les deux approches ne sont pas incompatibles, au contraire. «Il nâest nullement envisagĂ© de diminuer le niveau des compĂ©tences Ă lâĂ©crit, mais dâaugmenter celles Ă lâoral», explique Luc Weis, Directeur du Script (Service de coordination de la recherche et de lâinnovation pĂ©dagogiques et technologiques). Pour lui, lâenjeu est dâaborder de maniĂšre plus naturelle lâapprentissage, dĂšs le plus jeune Ăąge. «à lâenseignement fondamental, les Ă©lĂšves entrent dĂ©sormais plus tĂŽt en contact avec la langue française, mais seulement Ă lâoral, Ă savoir dĂšs le dĂ©but du cycle 2, alors que jusquâĂ maintenant, le cours de français ne commençait vĂ©ritablement quâau milieu du deuxiĂšme trimestre du cycle 2.2. Au cycle 2, ni la lecture ni lâĂ©crit ne sont prĂ©vus».  «Lâapproche choisie permettra aux Ă©lĂšves dâentrer en contact avec la langue française de façon ludique et dĂ©contractĂ©e, ce qui leur facilitera lâapprentissage du français Ă©crit Ă partir du cycle 3. Il sera alors plus aisĂ© dâaugmenter progressivement lâaccent mis sur lâĂ©crit afin de permettre aux Ă©lĂšves dâatteindre au moins le niveau Ă lâĂ©crit visĂ© auparavant, mais avec des compĂ©tences renforcĂ©es en oral». Utiliser un iPad ou Ă©crire un scĂ©nario en français Il existe une vraie volontĂ© de repenser la «micro-pĂ©dagogie», c’est-Ă -dire la façon dont les sĂ©quences pĂ©dagogiques sont construites, quelle que soit la finalitĂ© de l’enseignement qui est visĂ©e. Ainsi, depuis quelques annĂ©es, les cours de langue intĂšgrent volontiers des phases numĂ©riques, avec l’usage d’iPad permettant l’assimilation de rĂšgles Ă travers des jeux, ou utilisent des outils de scĂ©narisation pour intĂ©resser les Ă©lĂšves, comme la rĂ©daction de BD ou de courts-mĂ©trages en français. Les enseignants cherchent Ă©galement Ă mettre l’accent sur la progression de l’Ă©lĂšve plutĂŽt que sur le nombre de fautes qu’il fait. Cette volontĂ© de dynamiser la pĂ©dagogie s’explique par l’envie du corps enseignant de lutter contre le dĂ©samour des Ă©lĂšves pour le français. «Il est trĂšs difficile pour un professeur qui aime le français de voir cette langue ĂȘtre haĂŻe par ses Ă©lĂšves», note un enseignant. D’oĂč vient ce dĂ©samour ? Pas de la difficultĂ© de la langue, estime une de ses consĆurs. Elle ne mĂ©sestime pas l’ampleur de l’apprentissage du français pour un non-francophone mais rappelle que cela a toujours Ă©tĂ© le cas : «Il n’y a pas eu dâĂąge d’or de l’enseignement du français au Luxembourg. Apprendre le français a toujours Ă©tĂ© un passage difficile pour certains Ă©lĂšves». Dans la lutte entre le français et l’allemand, c’est l’anglais qui a gagnĂ©.  Simplement, aujourd’hui, les Ă©lĂšves en perçoivent moins l’intĂ©rĂȘt qu’avant. «Ce qui a changĂ©, c’est le prestige de la langue», poursuit l’enseignante. «Avant, le français Ă©tait la langue de l’Ă©lite, surtout que l’allemand Ă©tait mal vu. Aujourd’hui, le français est la langue des frontaliers». «Aujourd’hui, les jeunes regardent la tĂ©lĂ©vision allemande et suivent la Bundesliga». Dans l’Ă©ternelle querelle entre le français et l’allemand, ce serait donc la langue de Goethe qui l’emporte dĂ©sormais ? C’est un peu plus compliquĂ©, estime Andrea Fiorucci. «Dans la lutte entre le français et l’allemand, c’est l’anglais qui a gagné».  *Du fait des discussions en cours sur l’apprentissage du français, plusieurs professeurs ont demandĂ© Ă ne pas ĂȘtre citĂ©s, avançant leur devoir de rĂ©serve.  |
2008 |
Eurovision 2008, AL 26/05/2008 Le Français SĂ©bastien Tellier, dont la dĂ©cision de chanter en anglais a provoquĂ© une vive polĂ©mique dans son pays, (âŠ).
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2009 |
Mobilisation pour la francophonie, in: LW 19/03/2009  Sur les cinq continents, les 200 millions de locuteurs en français sont appelĂ©s Ă fĂȘter (âŠ) la 21 e JournĂ©e internationale de la Francophonie (âŠ).  Le français est la neuviĂšme langue parlĂ©e dans le monde derriĂšre le chinois, lâanglais, lâhindi, lâespagnol, le russe, lâarabe, le bengali et le portugais. La France a dĂ©pensĂ© 410 millions dâeuros en 2008 pour lâenseignement du français dans le monde. Le British Council (âŠ) 150 millions dâeuros.  |
2010 |
D’aprĂšs le livre “Les langages de l’humanitĂ©” de Michel Malherbe, dans la 1 chinois de PĂ©kin 2 anglais  11 japonais La langue française est la sixiĂšme langue europĂ©enne.
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2011 |
Houtsch Roland, Zweckehe auf Französisch, LW 14/07/2011
Fernand Fehlen (UniversitĂ€t Luxemburg): âDas Französische ist auf dem Weg von einer Zweit- zu einer Fremdsprache .â
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1998 - Louisiane: le français est mort !
(VA, 22/09/1998)

2000s - Le français recule partout dans le monde.
(Michel Lequeux, in: Français 2000, Les nouveaux cahiers de la SBPF, 111, s.d.)



