
Le racisme francophone anti-anglophone en Belgique
1981 |
Aux puristes du Bon Langage, casse-pieds, p.9 , P.P.?, 04/06/1981  âVersant dans la scĂ©nophobie linguistique ou le racisme des mots, vous refoulez aux frontiĂšres du dictionnaire ces immigrants verbaux. Les anglo-saxons surtout!â  |
1986 |
J. Hens (Antwerpen), Le français menacĂ©?, LB 17/03/1986  (concernant les publications scientifiques en anglais) “Au lieu de nous enfermer dans un ghetto culturel unilingue, ne devrions-nous pas plutĂŽt promouvoir le multilinguisme?” “La langue française ne me paraĂźt pas plus menacĂ©e aujourd’hui par l’anglais comme moyen de communication scientifique que hier par le latin comme langue universelle de l’Eglise catholique. Et la culture flamande ne me paraĂźt pas en danger d’extinction lorsqu’ Ă Anvers on me prĂ©sente un menu gastronomique rĂ©digĂ© en français!”  |
1987 |
Raymond Baudon, (Rixensart), “Pour dĂ©fendre le français”, LB 08/07/1987  “Comme les autres langues continentales europĂ©ennes, la langue française se montre bien fragile face Ă l’envahissement de l’anglais.” “Une maniĂšre efficace “d’arrĂȘter les progrĂšs de l’anglais dans les institutions internationales serait d’utiliser l’esperanto comme langue commune et neutre.” (sic) ‘Son adoption serait encore le meilleur moyen de protĂ©ger le français et toutes les autres langues ethniques, qui ont Ă souffrir tout autant que le français.’  |
1989 |
Charte de la langue française adoptée par le Conseil de la Communauté dit française (été 89)  Chasse aux belgicismes et aux anglicismes  |
1989 |
Claude de Groulart*, L’ACCT, instrument majeur d’une francophonie en devenir, LS 19/12/1989  “Il tient encore Ă nous de rĂ©agir. Aux pouvoirs publics bien sĂ»r mais aussi aux Ă©lites de nos pays, toujours guettĂ©es par une sotte anglolĂątrie dont elles n’aperçoivent pas qu’elle nous fabrique un monde appelĂ© Ă fonctionner pour le plus grand bĂ©nĂ©fice de ceux dont l’ anglais est la langue maternelle et qui, Ă ce titre, joueront plus que jamais sur leur terrain.”  Â
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1989 |
Lettre ouverte Ă François Mitterrand … et dĂ©fense de la langue française!, LB 28/09/1989  Henri Simons, dĂ©putĂ© Ă©colo, a Ă©galement dĂ©posĂ© une proposition de dĂ©cret visant Ă crĂ©er une “Commission de sauvegarde pour l’utilisation de (sic) français”. “Cette commission serait appelĂ©e Ă remettre des avis sur tout “dĂ©rapage linguistique” visant Ă remplacer le français ou … le bilinguisme français-nĂ©erlandais par l’anglais.”  |
1990s |
PUBLICITE / Linguaphone: laquelle de ces langues aimeriez-vous parler?  anglais américain (sic) + espagnol + espagnol (sud-américain) + portugais, français, arabe  |
1991 |
Albert Burnet, Comment chasser le franglais?, LS 29/10/1991 Â |
1993 |
Jacques Hislaire, Pas dâanglicisation irrĂ©versible Ă Bruxelles, LB 10/11/1993  âCâest lâavis du ministre Gosuin, en prĂ©lude dâun colloque sur le français, langue de lâEuropeâ âAujourdâhui, ce serait une sorte de âbasic Englishâ, Ă mi-chemin entre lâanglais et lâamĂ©ricain, qui menacerait la capitale de lâEurope.ââ .. âLâanglo-amĂ©ricain parlĂ© couramment de par le monde, qui devient parfois une forme de sabir, ne remplit pas toutes les fonctions dâune langue au sens plein du terme.â  |
1999 |
Jacques Mercier, Les atouts de la langue anglaise, LB 27/01/1999  âConnaĂźtre lâennemi, câest mieux se prĂ©parer au combat. Il nâest pas inutile (,…) de faire le point de la situation Ă propos de lâinvasion anglo-saxonne, dont il faut relativiser lâimportance.â  |
2000s |
Radio / Vivacité 11.44 (14/12)
Prononciation volontairement bùclée de noms en anglais : ex. : « les Beach Boys » /-Δ-/
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2003 |
Catherine Ernens, LâespĂ©ranto sâapprend dix fois plus vite que lâanglais, VA 08/02/2003  (NDLR : et que le français ? ce nâest pas dit dans lâarticle)  Denis Flochon (FUNDP) : « LâidĂ©e câest de proposer lâespĂ©ranto comme premiĂšre seconde langue. » « Admettons que lâanglais sâimpose Ă trĂšs grande Ă©chelle. Tout le monde va voir le monde Ă travers le mĂȘme filtre. LâespĂ©ranto est plus transparent, plus Ă©quilibrĂ© et moins dĂ©formant que la vision anglophone plaquĂ©e sur les autres cultures. » « LâespĂ©ranto nâest pas lâopposition au monde anglophone. MĂȘme des Britanniques lâadoptent parce quâils voient que leur langue est dĂ©naturĂ©e dans son usage international. »  |
2004 |
Paul Piret, Le français sans tambour ni complexe, LB 13/05/2004
Sortie dâun livre sur le français : « Le français, une aventure, un avenir »
Boris Coune (philosophe) : Ce nâest pas lâanglais qui est lâennemi, mais bien « lâeuramĂ©ricain, avec la complicitĂ© de lâEurope â une langue en voie de sabir et de domination Ă la fois. » Robert Collignon : « La francophonie porte dĂ©sormais lâĂ©tendard de la dĂ©fense de toutes les langues ».
Paul Piret : « ManiĂšre de se consoler du recul du français, ou voie de son salut ? (…) »
– co-auteurs : Wilmet, Goosse, Klinkenberg, Boris Coune, …
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2005 |
Jean-Pierre S. (Ixelles), Le beau parler, DH 23/03/2005
De Jean-Pierre S., dâIxelles: Ainsi donc, du 72 au 79 mars, l’acÂcent Ă©tait mis sur le beau parler, nous sommes entrĂ©s dans la semaine du français. Je m’en suis rĂ©joui et avec moi, sans doute, de nombreux francoÂphiles déçus, voire outrĂ©s, de la dĂ©caÂdence de la belle langue de Voltaire, (littĂ©ralement violĂ©e par des locutions anglo-saxonnes et le langage SMS. (âŠ)
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2005 |
RTB 13/05 â Heathrow /itro/ (Journal parlĂ©)
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2006 |
in: LB 22/03/2006
And the looser is ⊠ |
2010 |
Namur / Ils se battent pour les sous-titres, VA 10/04/2010  Daniel Bertrand (Assoc. des anciens germanistes des FacultĂ©s NDLP Ă Namur) : « /Il faut/ mettre en garde contre un sentiment de âsupĂ©rioritĂ© linguistique » encore trop prĂ©sent chez certains francophones.  |
2011 |
Alain Bertrand, professeur de français (2011)
â La littĂ©rature anglaise a moins (sic) de genres littĂ©raires que la française.â  |
2011 |
Intel (/Ä©-/) (News Classic 21 â 23/05/2011)
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2017 |
Classic 21, 21/01/2017 Â COncernant l’origine du mot “pinte”. “C’est la faute aux ANGLAIS. (…)”
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Un journaliste utilise le mot "anglo-saxoniaiseries"...
(VA, 21/02/1989)

Roger Dehaybe, commissaire général aux relations internationales de la Communauté française (sic), bref un collabo francophile: 'Le peuple flamand (sic) risque de se handicaper (sic) en affaiblissant le français par l'utilisation de l'anglais dans ses relations internationales.'
(LB, 10/08/1990)

Jacques Mercier, collabo francophile, déteste l'anglais et le fait savoir.
(LB, 27/01/1999)

Un journaliste utilise l'expression "bĂȘlements anglophones"...
(LB, 28/02/2002)